Surveillance étendue avec l’Airborne Warning and Control System
L’avion commandé auprès d’IAI pourrait ainsi permettre à l’Union européenne de se doter d’un AWACS offrant une vaste zone d’observation aux armées détentrices du système. Un AWACS prend souvent la forme d’une structure rotodôme installée sur la partie supérieure du fuselage d’un avion. Outre les renseignements obtenus grâce à la surveillance terrestre et maritime, l’AWACS peut aussi détecter des aéronefs ou des missiles ennemis. Les premiers AWACS sont déployés au cours des années 1940 par les États-Unis, avant de se répandre dans d’autres pays pendant la guerre froide. En 1965, l’Union soviétique mettait en service le Tu-126, qui sera remplacé vingt ans plus tard par le Beriev A-50. En Europe, plusieurs pays bénéficient de l’appui fourni par ces aéronefs grâce à l’OTAN. En 1977, l’armée américaine déploie l’E-3 Sentry, version modifiée d’un Boeing 707. En 1978, l’OTAN en commande une flotte de 18 appareils, transférés par Boeing entre 1982 et 1985. Quatorze unités, encore opérationnelles, sont actuellement stationnées sur la base de Geilenkirchen, en Allemagne. Dans la foulée, la France en réserve quatre, livrés en 1990 et 1991, utilisés depuis 1992.
Plus de détails portant sur l’acquisition d’un potentiel AWACS devraient être dévoilés dans les mois à venir. La compagnie israélienne n’a pas précisé si le futur avion rejoindra une flotte nationale ou intègrera l’arsenal de l’OTAN.
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