C’est sous la plume de Tzvi Barel, le plus ancien commentateur du quotidien Haaretz, que les lecteurs ont découvert ce matin une tribune qui appelle, incite et explique, la nécessité pour l’échelon militaire, de se soulever contre le pouvoir politique israélien devenu « corrompu et dénué d’humanité », aux yeux du journaliste.
D’emblée, Tzvi Barel donne le ton d’une révolution qui couve au sein de Tsahal. Reprenant les propos du chef d’Etat-major adjoint qui avait opéré une similitude entre le régime nazi et certains agissements en Israël, le vétéran du Haaretz en conclu que « ce bouillonnement indique que les préposés à la sécurité du pays sont fatigués de ce cirque », dont l’acteur principal serait Binyamin Netanyahou. Et peu importe que le principal intéressé, le général Yaïr Golan, ait depuis, atténué, modifié et bien précisé qu’il ne visait pas l’échelon politique dans son discours, Barel, voit en lui, l’hirondelle qui fera son printemps.
Le gouvernement israélien, plus dangereux que le Hamas
Et de prévenir : « Lorsque le gouvernement maintient et entretient des valeurs que la direction de l’armée considère comme des menaces pour l’existence du pays, les chef militaires devront décider quelle est la pire menace pour Israël : les milliers de roquettes lancées par les voyous palestiniens ou ce gouvernement qui écrasent les valeurs et l’âme (des militaires). Par leur actes indignes, nos dirigeants pourraient être à l’origine de la première révolte militaire juive qui a peut-être déjà débuté », conclu et espère Tzvi Barel.
Certes, l’auteur de ce « coup de gueule » précise qu’il n’est pas nécessaire que l’armée s’en prenne aux bureaux du Premier ministre, à la Knesset ou aux studios de télévision, car selon lui, le peuple est aux cotés de Tsahal « mais pour combien de temps encore », s’interroge-t-il.
Reste que choisir de publier un tel article, le jour même de la journée du souvenir des soldats tombés au combat n’est évidemment pas un hasard éditorial de la part du quotidien Haaretz qui provoque une déferlante de réactions sur les réseaux sociaux ainsi que sur son site en ligne. On y lit peu d’identification avec l’auteur de la tribune mais comme toujours, beaucoup de mots déplacés, et une question récurrente pour la Rédaction du quotidien : « qu’écririez-vous si un journal de droite appelait à un coup d’Etat contre un gouvernement de gauche ? », ou encore « donc votre conception de la démocratie est simple : soit vous pensez comme nous, soit nous vous ferons tomber par la force ».
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Nous assistons bien à la mort programmée de la gauche qui ne trouve maintenant comme solution à sa décadence, que le pouvoir de la force pour ré-accéder aux responsabilités.
C’est réellement symptomatique d’un mal plus grand: LA GAUCHE NE SAIT PAS, N’A JAMAIS SU ET NE SAURA JAMAIS SE REMETTRE EN QUESTION.
Soit on pense comme eux, soit nous méritons d’être défaits par les armes…..
Et ce sont ces gens là qui veulent donner des cours de démocratie ?
Ils sont tellement débiles les journaistes d’Haaretz, prêts à toutes les trahisons pour faire partie de la tribu des grands esprits.
Un soulèvement militaire, oui mais s’il se fait ce sera pour mettre en place un régime dur , Kahaniste, et certainement pas de couilles molles prêts à accueillir les réfugiés syriens…
Partout, la gauche est nuisible, mais lorsque la gauche est extreme, c’est carrement un cancer.
Tout ceci est parfaitement désolant !!
D’un coté, ne pas oublier qu’Israël a été créé par des partis et des mouvements de gauche et également des mouvements de droite, pendant que les religieux, à part une minorité, s’opposaient à la fondation d’un Etat juif, de l’autre être navré que des journalistes ou des officiers adoptent des positions préjudiciables à l’autorité de l’Etat, et être également navré de la virulence des propos des militants de droite qui s’attaquent à des gens qui ont des déclarations certes inacceptables, mais la démocratie impose de laisser chacun penser ce qu’il lui plait.
La division du peuple juif est la pire des choses qui puisse nous arriver, souvenons nous de l’Histoire !!!!!
La gauche comprend qu’il n’y a pas d’avenir pour la gauche en Israël. Israël ne peut être un pays comme un autre parce qu’Israël m’est pas un peuple comme un autre. Quand nous l’oublions ou nous le refusons les Nations nous le rappellent et l’histoire aussi. Que les intellectuels (de gauche) s’en souviennent et s’en imprègnent !