Des images de Tsahal montrent des sites iraniens pris pour cibles en Syrie, lors de l’opération « Château de Cartes »

Au lendemain des 28 sorties aériennes tirant 60 à 70 missiles (selon les Russes), l’armée publie des photos de plusieurs installations présumées qui ont été bombardées lors de raids, y compris le principal site militaire de la Force Qods et son centre logistique

Une photo publiée par l'armée israélienne le 11 mai 2018 montrant des sites de renseignement iraniens présumés en Syrie. (Porte-parole de la FID)

Une photo publiée par l’armée israélienne le 11 mai 2018 qui montre des sites de renseignement iraniens présumés en Syrie. (Porte-parole de Tsahal)

L’armée israélienne a publié vendredi des photos montrant des installations des renseignement iraniennes en Syrie qu’elle a attaquées lors d’un bombardement massif la veille, en représailles à un tir de barrage manqué de 20 roquettes tirées vers le nord d’Israël, sans en atteindre le territoire.

Les photos aériennes montrant les sites avant qu’ils ne soient attaqués comprennent des photos des installations de Tel Gharba, de Tel Kleb, de Nabi Yusha et de Tel Maqdad, selon l’unité du porte-parole des Forces de défense israéliennes (Tsahal).

Les images n’ont pas pu être vérifiées immédiatement.

Jeudi matin, des avions de chasse F-15 et F-16 ont bombardé plus de 50 cibles iraniennes dans toute la Syrie alors que l’armée de l’air israélienne effectuait une vaste campagne baptisée « Opération Château de Cartes » pour tenter de détruire la présence militaire iranienne dans le pays, selon ce qu’a déclaré l’armée jeudi.

Une photo publiée par l’armée israélienne le 11 mai 2018 montrant des sites de renseignement iraniens présumés en Syrie. (Porte-parole de la FID)

La mission – la plus grande campagne aérienne menée par Israël en Syrie depuis plus de 40 ans – a été « véritablement couronnée de succès », a déclaré jeudi un officier de l’armée de l’air israélienne, mais il a néanmoins mis en garde du fait qu’Israël estime que les forces iraniennes en Syrie disposent encore de missiles de surface qui pourraient à nouveau être tirés sur Israël.

Cette photo fournie jeudi 10 mai 2018 par les médias militaires centraux syriens contrôlés par le gouvernement montre que des missiles s’élèvent dans le ciel alors que des missiles israéliens touchent la défense aérienne et d’autres bases militaires, à Damas, en Syrie. (Les médias militaires centraux syriens, via AP)

La sortie intervient après que l’Iran ait tiré 20 missiles sur Israël juste après minuit jeudi matin. Quatre des missiles ont été interceptés par le système de défense aérienne Dôme de Fer et le reste n’a pas réussi à atteindre le territoire israélien, selon Tsahal.

L’armée a également publié vendredi des photos de ce qu’elle a dit être un complexe de la Force Qods iranienne à al-Kisweh, au sud de Damas, et un « complexe logistique iranien » à 10 kilomètres au nord-ouest de la capitale.

Une photo publiée par l’armée israélienne le 11 mai 2018 montrant un présumé site militaire iranien en Syrie. (Porte-parole de la FID)

L’armée n’a pas précisé exactement où se trouve le centre de logistique, mais elle a identifié des entrepôts, des bureaux, une station-service et un quartier général sur sa photo.

Une photo publiée par l’armée israélienne le 11 mai 2018 montrant un présumé site logistique iranien en Syrie. (Porte-parole de Tsahal). Avec cette remarque en bas à gauche : toutes les cibles n’ont pas fait l’objet de frappes.

Al-Kisweh a été identifié l’année dernière comme le site d’une éventuelle base iranienne en Syrie, et a été touché à plusieurs reprises par des frappes aériennes israéliennes. La photo publiée par l’armée affirme montrer de grands bâtiments de stockage et des véhicules logistiques.

Mardi, un raid israélien apparent dans la région aurait visé un « dépôt d’armes appartenant au Hezbollah et aux Iraniens », selon Rami Abd el-Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne.

Les sorties de jeudi ont pris pour cible les centres de renseignement du Corps des Gardiens de la Révolution, les dépôts d’armes, les installations de stockage, les postes d’observation et les centres logistiques en Syrie, ainsi que l’engin lance-roquettes fourni à l’Iran, qui a mené l’attaque initiale, a indiqué l’armée.

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a déclaré que Tsahal avait détruit « presque toutes » les infrastructures militaires iraniennes en Syrie.

En plus des frappes sur les cibles iraniennes, l’armée a également ciblé plusieurs systèmes  de défense aérienne syriens. Selon Tsahal, ses frappes visaient le SA-5 à longue portée de fabrication russe, également connu sous le nom de S-200, qui est le prédécesseur des plus avancés S-300 et S-400; le missile russe de haute altitude russe SA-2, ou S-75; le SA-22 russe de courte à moyenne portée, également connu sous le nom de Pantsir-S1; et le système de défense aérienne à moyenne portée SA-17, également connu sous le nom de Buk.

Jeudi soir, l’armée a diffusé des images de la frappe sur le Pantsir-S1, filmée à partir du missile israélien lui-même alors qu’il heurtait la batterie antiaérienne.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne a déclaré qu’au moins 23 combattants ont été tués dans les frappes israéliennes, dont 18 étrangers (Iraniens et miliciens chiites).

©JForum avec agences.

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Macroyme-Crimeur-Contre-l'Humanité

Good job, guys…