Trump pourrait permettre l’Alyah de J. Pollard
Le ministre des Transports Katz a évoqué l’affaire Pollard lors de son passage pour la conférence de New York. Il a appelé le président Trump à autoriser l’espion à faire son Aliyah en Israël, )à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem ; Trump peut annoncer la levée des restrictions de Pollard autour de la date d’ouverture de l’ambassade, selon des responsables israéliens.
Il y aurait même une chance, selon des hauts responsables israéliens, que le président annonce sa décision de lever les restrictions imposées à Pollard, à la date de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai.
Le Président américain Donald Trump pourrait autoriser l’ancien agent israélien Jonathan Pollard à immigrer en Israël (faire l’Alyah), selon des reportages passés dans des émissions dimanche soir, sur les chaînes israéliennes 2 et 13.
Le Président a dit qu’il serait possible qu’il se joigne personnellement aux célébrations pour l’inauguration de l’Ambassade américaine à Jérusalem, le 14 mai, la date laïque (ou du calendrier grégorien) pour l’anniversaire des 70 ans d’Israël.
Le ministre des Transports et du Renseignement Yisrael Katz, qui était au courant des délibérations de la Maison-Blanche sur ce sujet, a abordé ce sujet dans son discours à la conférence du Jérusalem Post dimanche à New York : « Grâce à la décision juste et courageuse du président Trump, nous célébrerons le déménagement de l’ambassade dans les prochains jours. «
Katz prenant la parole à la conférence du Jérusalem Post (Photo: Motti Kimchi)
« Afin de rendre la célébration de l’Indépendance encore plus grande, je lance un appel à notre ami le président pour qu’il autorise Jonathan Pollard à venir en Israël, célébrer avec nous cet événement à Jérusalem », a ajouté Katz.
Après l’intervention directe du Ministre des Renseignements, Yisraël Katz, les deux chaînes de télé ont rapporté que le président « envisage sérieusement » d’autoriser Pollard, qui subit encore des conditions très restrictives, après une remise en liberté sous condition, à quitter le pays pour s’installer en Israël.
Pollard a effectué une peine de prison de 30 ans après avoir été condamné sur un unique dossier d’espionnage, pour avoir transmis des documents à une nation alliée (Israël). Pollard a été libéré de sa prison américaine en novembre 2015, après trois décennies derrière les barreaux. Deux ans et demi plus tard, l’espion est toujours sous le coup de nombreuses restrictions, et il n’est pas autorisé à prendre un avion pour Israël et réaliser ainsi son rêve de faire l’Aliyah et de s’installer à Jérusalem.
Pollard a également été empêché de donner des interviews, et il est forcé de porter un bracelet électronique à la cheville, qui surveille ses mouvements. De plus, Pollard doit rentrer chez lui en début de soirée tous les jours, et en général ses déplacements sont restreints à une certaine zone quadrillée à New York. De plus, tous ses ordinateurs domestiques et de travail sont surveillés.
Adaptation : Marc Brzustowski
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