Le nucléaire iranien, la paix au Moyen-Orient et la présence des troupes américaines en Syrie, au menu des débats entre Trump et Netanyahu

 

Le Président Trump et la Première Dame ont reçu le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et sa femme Sarah à la Maison Blanche, lundi 5 mars, avec une chaleur exceptionnelle et un agenda complet à parcourir.

Les deux dirigeants se sont rapidement jetés à bras-le-corps dans les affaires à traiter sur trois questions fondamentales :

  1. Les représentants de l’administration américaine et les gouvernements européens dominants ont prévu de se rencontrer à Berlin, le 15 mars, pour comparer leurs recommandations en matière de changements requis pour l’accord nucléaire de 2015, avec l’Iran, ceci afin d’éviter le retrait des Etats-Unis.
    Certains dirigeants israéliens, menés par le Président français Emmanuel Macron, ont entrepris d’essayer et de persuader le gouvernement de Téhéran d’accepter de mettre des limites à son programme de missiles balistiques, comme un moyen d’éviter les pressions visant à modifier les conditions de l’accord nucléaire. Le Ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian est actuellement à Téhéran pour cette mission, Macron a aussi personnellement attaqué le sujet avec le Président Hassan Rouhani, dans un effort pour réduire l’échelle de l’intervention militaire iranienne en Syrie et au Yémen. Cependant, Téhéran a fait clairement savoir dans un communiqué dimanche, qu’il rejette toute ingérence dans ses activités régionales.
  2. Le plan de paix pour Israël et les Palestiniens, que le Président Trump garde dans sa manche. Le Président a réitéré, en réponse aux questions des reporters, qu’en ayant reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, il avait retiré une question épineuse et rendu les négociations plus faciles. Quand on lui a demandé ce qui se produirait si les Palestiniens refusaient de revenir à la table des négociations, il a répliqué : « Alors, il n’y aura pas la paix ».
    Les sources de Debkafile rapportent que Netanyahu a conseillé au Président de s’abstenir de dévoiler son plan de paix, puisque, telles que les choses se déroulent actuellement, on peut être quasiment certains que les Palestiniens vont le rejeter, aussi pourquoi en prendre le risque? Trump a répondu qu’il prendrait ce conseil en considération.
  3. La question suivante est probablement la plus lourde de toutes à soulever au cours des discussions entre Trump et Netanyahu : la présence militaire américaine en Syrie sur certains points à l’Est de l’Euphrate jusqu’à la frontière irakienne et dans les régions kurdes au nord. Netanyahu pense qu’Israël pourrait ne pas avoir de meilleure garantie pour empêcher l’Iran de compléter sa présence militaire permanente en Syrie. Par conséquent, le Premier Ministre israélien a demandé au Président américain, non seulement, de préserver ses forces américaines, mais si possible de les renforcer pour compenser le nombre de miliciens kurdes des YPG qui quittent leurs cantons pour monter soutenir leurs compatriotes dans le combat contre les envahisseurs turcs d’Afrin. Lundi, les opérations américaines contre Daesh dans l’Est de la Syrie ont dû s’interrompre pour cette raison.  Il ne circule aucune information encore pour savoir comment le Président Trump compte répondre à l’appel israélien.

  

Adaptation : Marc Brzustowski

Nuclear Iran, ME peace and US troops in Syria aired in Trump-Netanyahu talks

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