Trump met fin à la politique d’apaisement envers l’Iran et prend pour cibles ses gardiens de la Révolution

Le Président américain Donald Trump a dévoilé une nouvelle stratégie des Etats-Unis envers l’Iran, tout en soulignant le palmarès de la République Islamique de plus de 38 ans de violence, depuis le coup d’Etat de 1979. Il a établi la liste des massacres des Américains que ses supplétifs ont commis à Beyrouth dans les années 1980, son soutien à des groupes terroristes, tels qu’Al Qaïda (au moment du 11 septembre) et aux guerres civiles cruelles fomentées par le Hezbollah au Yémen, en Syrie, en Irak qui déstabilisent le Moyen-Orient.

Trump a alors établi la liste de certaines mesures qu’il a approuvées :

  1.  Des actions pour contrer les opérations de déstabilisation de l’Iran au Moyen-Orient et au-delà.
  2. De nouvelles sanctions afin de bloquer les revenus financiers qui servent à apporter des fonds à ses programmes nucléaire et de missiles balistiques. Les 100 milliards de $ que Téhéran a reçus, lors de l’allègement des sanctions pour avoir signé l’accord nucléaire ( le Plan d’Action Complet (JCPOA) – en 2015 a entièrement été dépensé dans le cadre de ces activités nuisibles.
  3. Les Etats-Unis empêcheront l’Iran de menr des tests de missiles balistiques et de développer plus encore son programme de Missiles Balistiques Intercontinentaux
  4. L’Iran n’aura pas l’autorisation de poursuivre ses menaces contre la navigation dans les eaux internationales, dans la Mer Rouge et dans le Golfe d’Aqaba.
  5. Des sanctions plus fermes contre le Corps des Gardiens de la Révolution Islamiste iranienne (CGRI), « le bras corrompu du Guide Suprême, qui déourne les avoirs financiers de l’Iran pour alimenter le terrorisme et fournir des armes à ses supplétifs ». Ces sanctions supplémentaires s’appliqueront contre la totalité du CGRI, qui contrôle 1/3 de l’économie nationale de l’Iran, y compris son industrie pétrolière et son programme nucléaire, ainsi que ses agents et les groupes terroristes supplétifs qu’il dirige. Il a exhorté les alliés des Etats-Unis à le rejoindre dans l’application de cette mesure.
  6.  Les inspections internationales sur la conformité de l’Iran au cadre de l’accord seront renforcées. Parmi les violations directes de l’accord par l’Iran, Trump a cité la production en excès de 130 tonnes métriques d’eau lourde, son refus de tenir ses engagements sur les centrifugeuses avancées, « l’intimidation exercée contre les inspecteurs internationaux »,qui n’ont pas eu l’autorisation de visiter les sites militaires soupçonnés d’activités clandestines pour la fabrication d’armes nucléaires. Il a aussi ordonné une révision complète des renseignements recueillis quant à la coopération iranienne avec la Corée du Nord.

Toutes ces mesures et sanctions sont potentiellement en mesure d’ébranler le régime des Ayatollahs dans ses fondations militaires et politiques.

Dans son discours, Trump a annoncé qu’il ne certifierait pas à nouveau la conformité de l’Iran à l’égard du JCPOA, à cause de ses trop nombreuses défaillances à le faire. Il s’est aussi laissé les mains libres de mettre fin à la participation américaine à cet accord si ces manquements ne sont pas comblés. Il a appelé le Congrès à intervenir pour corriger ces manquements et les alliés de l’Amérique à coopérer.

Cependant, les sources de Debkafile précisent qu’il ne pas compter sur la coopération, ni du Congrès ni des gouvernements européens, qui ont annoncé par avance leurs objections au cours des choses, tel qu’il entendait le définir, à l’encontre de l’Iran. Il pourrait ne pas lui rester d’autre option que de gérer cette campagne de sanctions contre les Gardiens de la Révolution que par des décrets présidentiels.

Sentant dans quel sens souffle le vent, les responsables iraniens ont claironné des menaces presque quotidiennes, l’avertissant de pénibles conséquences si le Président Trump levait le petit doigt contre les Gardiens de la Révolution iranienne. Le chef des Gardiens de la Révolution, le Général Ali Jafari a mis en garde du fait que si les Gardiens de la Révolution sont sanctionnés, ils traiteraient les forces armées américaines comme un ennemi au même niveau que l’Etat Islamique.

Les sources militaires en Iran soulignent que le régime ne laissera pas ce discours de Trump passer sans représailles – et pas seulement à travers des mots, mais par des actes, dans trois domaines :

a) Des mesures diplomatiques vont être formulées dans les heures à venir. Elles pourraient comprendre l’enrôlement de la Russie, de la Chine et de l’Union Européenne pour leur réclamer une condamnation ferme des Etats-Unis.
b) Des mesures militaires contre l’armée américaines et ses alliés, ainsi que des cibles civiles dans le Golfe Persique et au moyen-Orient, qui seront confiées aux Gardiens de la Révolution eux-mêmes, dans le Golfe, ainsi que des supplétifs comme le Hezbollah et les insurgés Houtis au Yémen.
c) La fourniture d’un armement stratégique, tel que des missiles de longue portée aux supplétifs pro-iraniens.

  

debka.com

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Aurelio Jose Rodriguez

S’ils nous attaquent je vois ce Ayatollah en vendant des friandises dans les rues dessertes et detruites de Teheran.