Voici une enquête de la journaliste d’investigation Véronique Chemla, dont nous saluons la rigueur professionnelle et le courage : « Spoliations de Français juifs : l’affaire Krief »
En 2000, le Dr Lionel Krief s’est associé avec la Dr Valérie Daneski pour diriger deux centres de médecine nucléaire en Picardie dans le cadre d’une SCP. 
Réputé mondialement, ce médecin Français Juif brillant a envisagé en 2007 de lancer deux projets médicaux d’envergures européenne et scientifique dans cette région française. Initiées en 2008 notamment afin de dissoudre la SCP Krief Daneski, des procédures judiciaires ont mené à la ruine du Dr Krief.
Inactions de ministres de droite et de gauche, refus d’agir ou inefficacité d’organisations et d’intellectuels juifs, « dysfonctionnements » d’institutions publiques, faillites de l’Etat dans ses missions régaliennes, discriminations non sanctionnées, establishment, entités et bureaucraties incontrôlés ou oublieux de leurs missions, absence de mises en jeu de responsabilités publiques, intérêt général dédaigné, « système-de-santé-que-le-monde-entier-nous-envie » partialement peu sourcilleux, classement de plainte pour antisémitisme, soupçons d’affairisme, de collusions et de conflits d’intérêt, omerta médiatique, violences physiques, harcèlements tous azimuts visant le couple Krief, décès suspect…
A la confluence entre politique et santé, à la jonction entre secteurs public et privé, à l’articulation entre pouvoirs politiques nationaux et locaux, l’affaire Krief s’avère emblématique d’un « antisémitisme d’Etat » sous un « gouvernement des juges » spoliateur.
Une « affaire d’Etat » où Laurence Rossignol, ministre du gouvernement de Manuel Valls et  alors sénatrice de l’Oise (Picardie), a conseillé en 2012 au Dr Krief et à son épouse Rina une « fuite salvatrice » pour « sauver » leur « peau » loin de cette « affaire sordide ».
Une affaire qui souligne aussi l’absence d’une institution représentative des Français juifs susceptible de les sauver d’attaques létales, préalables à leur exil pauvres comme Job.
J’invite les lecteurs à ne pas se laisser rebuter par la longueur de ce dossier, car la spoliation n’arrive pas qu’aux autres. 

Plan de l’article : Médecine nucléaire / Gamma-caméra / Engrenage judiciaire / ARS Picardie / TEP Scan / « Une telle organisation » / Dr Valérie Daneski / Dr Leïla Akrout / Me Denis Hazane / 
STS GIE CIMA de Compiègne / Conseil de l’Ordre des médecins / Sécurité sociale / Impôts
Salariés / Christelle Rennuit / Garde-à-vue / Banques / Avocats / Magistrats / Affaire d’Etat /
Associations, intellectuels et médias / Organisations juives / Épilogue

C’est une affaire qui effraye, tant elle démontre la rapidité avec laquelle le Dr Lionel Krief, médecin français juif, brillant et bon gestionnaire, a été victime, essentiellement par un engrenage judiciaire, d’une mort socioprofessionnelle par attrition, et parce qu’elle est marquée par le décès prématuré le 3 septembre 2012, dans des circonstances non éclaircies, de Christelle Rennuit, cadre administratif soutenant ce médecin nucléaire.

Erreurs, fautes, « dysfonctionnements », discriminations préjudiciables à ce praticien, se succèdent dans cette affaire. Est-ce fortuit ?

Médecine nucléaire
En 1987, le Dr Lionel Krief, interne en médecine, est l’un des dix meilleurs diplômés de la première promotion de médecins nucléaires français. Une spécialité d’avenir.

Titulaire d’un contrat d’exclusivité, le Dr Krief est associé depuis les années 2000 avec la Dr Valérie Daneski dans la SCP Krief Daneski dont il est gérant et actionnaire majoritaire (75%), pour exercer en alternance dans deux Centres d’imagerie médicale avancée (CIMA) en Oise (Picardie) : l’un à Compiègne, cité impériale, et l’autre à Creil. Dans ces deux Centres, le Dr Lionel Krief a l’autorisation de détenir et d’utiliser des radionucléides, des atomes au noyau instable.

Au Centre de Creil, la SCP Krief Daneski est propriétaire du local et des autorisations d’équipements lourds : gamma caméras et TEP-TDM [tomographie à émission de positons-tomodensitométrie] ou scanographie.

A Compiègne, la situation juridique est complexe. Les locaux du Centre appartiennent à la société STS (Société Technique Santé), société anonyme (S.A.) détenue par des radiologues de la clinique Saint Côme (85%) et cette clinique – le Dr Krief a 3% des actions. Quant aux « autorisations d’équipements lourds – gamma caméras », elles sont détenues par le GIE-CIMA (Groupement d’intérêt économique-CIMA) qui associe, dans le cadre d’un partenariat public/privé et à part égale, l’hôpital de Compiègne  et la polyclinique Saint Côme.

Le contrat personnel, intuitu personae, d’exercice professionnel qui lie le Dr Lionel Krief à la société STS est exclusif et non cessible. Il stipule qu’une condamnation pénale de ce médecin provoquera son départ sans indemnité.

La médecine nucléaire, une forme de radiologie, s’avère l’une des plus prometteuses car elle permet d’explorer le fonctionnement d’organes et de les visualiser grâce à deux appareils : une gamma caméra et un TEP Scan (tomoscintigraphie par émission de positons) aussi dénommé PET Scan , qui permet de détecter et localiser des tumeurs cancéreuses. Par une gamma-caméra, la scintigraphie offre l’image d’un organe après administration d’une solution radioactive au patient. Introduits dans le corps, les radionucléides, ou traceurs, émettent des rayons gamma.

Grâce à de nouveaux traceurs révolutionnaires, le DaT-scan permet de détecter la maladie de Parkinson dès ses premiers symptômes.

En 2007, bénéficiant d’une réputation mondiale, le Dr Krief propose à la Dr Florence Woerth, gériatre, de créer un centre spécialisé dans les maladies neuro-dégénératives et réunissant psys, gériatres, radiologues, neurologues et spécialistes du cerveau. Il contacte aussi le responsable de l’entreprise fabriquant la molécule PIB, un traceur nouveau, alors en phase 2 et actuellement commercialisé. Ce PIB permet de détecter la maladie d’Alzheimer dix à quinze ans avant son apparition clinique. Le Dr Krief projette aussi de créer un Cyclotron, lieu distribuant ce produit innovateur en Europe.

Un projet d’envergure surprenant pour un centre provincial, et qui éveille des convoitises, tant les enjeux sanitaires et financiers sont considérables. Et qui a besoin, selon le Dr Krief, de ses deux Centres pour amorcer une activité rentable.

Un projet particulièrement utile. La « maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées progressent inexorablement avec l’âge : à partir de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont touchés. Face à ce triple défi scientifique, médical et social », le Président de la République, alors Nicolas Sarkozy, a lancé « le 1er février 2008 le plan Alzheimer 2008-2012  doté de moyens spécifiques ». Une priorité française et européenne .


Gamma-caméra

Chaque Centre possède deux caméras nucléaires, un appareil d’ostéodensitométrie. Celui de Creil détient aussi une caméra TEP Scan.

En 2008, lors d’une réunion avec des experts et avocats de STS et de la SCP Krief Daneski, le Dr Lionel Krief a interrogé sur « le coût pharaonique des charges mensuelles imputées » par STS à la SCP pour le Centre de Compiègne.

« Les quittances de loyer comprenaient des charges : électricité, chauffage, eau, ventilation, gardiennage, deux caméras, maintenance, assurance, frais de gestion. J’ai évoqué l’accord figurant sur le contrat d’exercice exclusif au seul nom du Dr Krief – un contrat intuitu personæ et donc non transmissible à une personne morale. Signé en 1994, ce contrat stipulait un loyer de 1 000 francs/m²/an pour une surface de 450 m², soit 37 500 F ou 5 716 euros (450 m² x 1 000 francs = 450 000 F/12). Or, STS nous facturait jusqu’à 68 000 €/mois, sur la base d’une surface de 615 m², et ce, sans justificatif ! A la suite de cette réunion, les quittances de STS ont été réduites à environ 37 000 euros. L’avocat de STS avait également sollicité nos avocats afin de leur exiger mon départ », se souvenait le Dr Lionel Krief .

Fin 2008, la Dr Valérie Daneski a sollicité  la dissolution judiciaire de la SCP Krief-Daneski.

« En 2009, dotés de deux médecins nucléaires, les deux Centres, à Creil et à Compiègne, généraient un chiffre d’affaires de 7,925 millions d’euros et un bénéfice de 2,018 millions d’euros. Chaque Centre réalisait un bénéfice représentant environ 40% de son chiffre d’affaires. Le Centre de Creil représentait environ 65% du chiffre d’affaires total, et celui de Compiègne 35% . En effet, il y avait un TEP scan, deux caméras, une mammoscintigraphie, une ostéodensitométrie au Centre de Creil, alors que celui de Compiègne disposait d’une seule caméra, car la deuxième caméra était bloquée. Le bénéfice des deux centres a ensuite décliné en raison des difficultés d’exercice, et il a atteint 1,470 million d’euros en 2011 », a déclaré le Dr Lionel Krief le 25 février 2016.

En 2011, Me Denis Hazane , mandataire judiciaire, est désigné par le Tribunal pour assurer la dissolution de la SCP Krief Daneski.

Mais revenons à août 2009. Au centre de Compiègne, le Dr Krief remplace une gamma caméra Siemens ancienne par une gamma caméra General Electric, et ce, dans le cadre d’un dossier validé par le président du GIE-CIMA, Vincent Vesselle, et auquel l’ARH (Agence régionale de l’hospitalisation) avait donné son accord en 2008. Un remplacement d’équipement lourd qui s’effectue tous les sept ans.

Selon quelles modalités financières s’était effectué l’achat de la gamma caméra Siemens ? Siemens l’avait louée à STS qui lui versait des loyers. Puis STS avait facturé ces loyers à la SCP Krief-Daneski qui les avait réglés. SRS assurait une « location financière ». Ceci s’est produit jusqu’en mars 2009. Restait alors un solde de 1% qui devait être réglé en septembre 2009. Une fois ce solde réglé, la SCP en devenait unique propriétaire. L’ancienne gamma-caméra était revendue alors à « Block Imaging », une société américaine.

Par « défaut de la visite de conformité » obligatoire de l’ARS (Agence régionale de santé) Picardie qui a succédé en 2010 à l’ARH, cette nouvelle gamma-caméra n’a pas été mise en service au bénéfice des patients, souvent cancéreux, pendant des années. Pourquoi ?

Ce remplacement de gamma caméra a suscité deux procès visant le Dr Krief.

D’une part, le GIE-CIMA et la société STS ont assigné le Dr Krief devant le Tribunal correctionnel de Compiègne pour abus de confiance – un motif pénal permettant de résilier son contrat d’exercice sans aucune indemnité – car ils s’estimaient, à tort, les propriétaires de la gamma-caméra.

Et d’autre part, le GIE-CIMA et la société STS ont poursuivi le Dr Krief dans le cadre d’une procédure civile, devant le Tribunal de Grande instance de Compiègne, en résiliation du contrat d’exercice exclusif .

Si la Cour d’appel d’Amiens a relaxé le Dr Krief, le 1er février 2012, pénalement, du délit d’abus de confiance, elle a confirmé le 2 mai 2013 la résiliation judiciaire du contrat. Comprenne qui pourra…


Engrenage judiciaire

S’ensuivent de 50 à 100 procès en huit années émaillées d’une garde à vue éprouvante du couple Krief, de contrôles fiscaux personnel et professionnel, de contrôles de la CARMF (Caisse autonome de retraite des médecins de France), de l’URSSAF (Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales), de la Médecine du travail et de l’Inspection du Travail, de sanction par le Conseil de l’Ordre, de la vente à prix bradé de la maison du Dr Krief et de celle récente par adjudication de son appartement, de menace de clôture d’un compte bancaire créditeur, etc. Un activisme administratif, judiciaire et bancaire épargné alors à Dieudonné …

Un engrenage judiciaire – juridictions pénales et civiles, en Picardie et à Paris (Cour de cassation, Conseil de l’Ordre des médecins, Conseil d’Etat) -, qui se poursuit et laisse le Dr Lionel Krief exsangue, en proie à un déclassement professionnel durable.

ARS Picardie

Créées en 2010, les Agences régionales de santé  (ARS) « constituent une autorité unique au niveau régional, chargée du pilotage régional du système de santé, pour mieux répondre aux besoins de la population et accroître l’efficience de notre système de santé ».

Elles  « sont l’interlocuteur unique de tous les acteurs de santé en région ».

Ces « établissements publics, autonomes moralement et financièrement, sont placés sous la tutelle des ministres chargés de la santé, de l’Assurance maladie, des personnes âgées et des personnes handicapées ».

Se sont succédé à cette fonction : sous la présidence de Nicolas Sarkozy et sous le gouvernement de François Fillon, Roselyne Bachelot-Narquin (2007-2010), Xavier Bertrand (2010-2012) et Nora Berra (2010-2012), puis sous la présidence de François Hollande et sous les gouvernements de Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls : Marisol Touraine et Laurence Rossignol. Tous ministres informés de cette affaire, et inactifs.

Pourquoi l’ARS Picardie n’a-t-elle pas effectué la « visite de conformité » nécessaire à la mise en service obligatoire de la nouvelle gamma-caméra installée par le Dr Lionel Krief en août 2009 ? Et ce, alors que le dossier de cette gamma à scintillation  avait été validé par le président du GIE-CIMA, Vincent Vesselle, et bénéficiait de l’accord en 2008 de l’ARH ? Un blocage dont ont pâti des patients atteints de pathologies graves. « Ce blocage de caméra aurait dû être débloqué par l’ARS conformément à l’accord qu’elle avait signé avec moi », a affirmé le Dr Lionel Krief.

Après une inspection en août 2010 dans le CIMA de Compiègne, l’ARS Picardie, dirigée alors par Christophe Jacquinet, a rédigé un rapport initial élogieux pour l’équipe de la SCP Krief. Elle y a imputé au GIE CIMA et à STS de graves dysfonctionnements.

Ainsi, le GIE CIMA a délégué à STS « l’achat et l’exploitation des équipements pour lesquels le GIE CIMA dispose d’une autorisation. Cette société prend de ce fait en charge la gestion des autorisations dans tout ce qu’elle recouvre. Cette délégation n’a pas été approuvée par l’autorité qui a délivré autorisation ». Ce qui est pénalement sanctionné.

Le GIE CIMA a arrêté l’une des deux gamma-caméras du centre d’imagerie « par une décision unilatérale suite à un différend de nature privée, commercial, entre les partenaires » et « sans en informer l’autorité ayant délivré l’autorisation » qui n’a pas approuvé cet arrêt.

Ce rapport initial de l’ARS Picardie a listé les incidences négatives de cet arrêt. Et salué les efforts de l’équipe de la SCP Krief « pour maintenir le service en dépit des contraintes imposées par l’arrêt de l’une des deux gamma-caméras ».

En termes lapidaires, il a préconisé de constater la caducité de l’autorisation de remplacement de la gamma-caméra (2008) et le réexamen de l’ensemble des autorisations détenues par le GIE CIMA, « cette personne morale démontrant qu’il lui est loisible de suspendre sans prévis ni accord des tutelles toute exploitation de ses autorisations, en dépit de l’intérêt évident de la santé publique et des engagements pris lors du dépôt de la demande ».

Autre découverte problématique de l’ARS consignée dans ce rapport initial : la société STS « percevait des forfaits techniques relatifs à une activité d’IRM. Or, STS n’est titulaire d’aucune autorisation pour exploiter des équipements lourds ». Le rapport soulignait qu’une telle exploitation était constitutive d’un « délit pénal puni pour les personnes morales de 750 000 € d’amende ». Et le rapport de rappeler : « L’entité autorisée à exploiter une IRM est le GIE CIMA ». Le rapport a suggéré que STS et le GIE CIMA fournissent des explications sur la perception de ces « forfaits techniques », dont le montant s’élèverait selon le Dr Krief à environ deux millions d’euros par an.

En date du 28 septembre 2010, le rapport définitif de cette inspection, c’est-à-dire incluant les réponses du GIE CIMA et de STS et les réactions de l’équipe d’inspection de l’ARS Picardie à ces réponses, n’a jamais été communiqué au Dr Krief. Et ce, malgré une décision favorable de la CADA  (Commission d’accès aux documents administratifs) du 7 juillet 2011, ainsi que des réclamations de ce médecin par voies judiciaires (référé) et lors d’un entretien au ministère de la Santé le 1er octobre 2013. Pourquoi ?

Les réponses du GIE CIMA et de STS à ce rapport intégral demeurent donc inconnues du Dr Krief à ce jour. Un secret plus protégé qu’un secret Défense ?

« Il s’agit d’un rapport initial et non final suite à une inspection effectuée par un médecin qui ne connaissait pas le fonctionnement du CIMA et qui est en tout point inexact. Un contradictoire a été fait et l’ARS au vu de ce contradictoire n’a pas donné de suite. Pensez vous que l’ARS pourrait cautionner des illégalités si elles étaient avérées ? », a déclaré Vincent Vesselle, alors président du GIE-CIMA de Compiègne, à Backchich.info , en octobre 2011.

En l’occurrence, la mission d’inspection était composée du Dr Jean-Denis Routier, médecin de santé publique, et de Patrick Zeghou, inspecteur de l’action sanitaire et sociale. Pensez-vous que l’ARS Picardie aurait mandaté deux ignorants ?

Pourquoi n’avoir pas rendu publiques dès 2010 ces explications du GIE-CIMA ? Ce qui aurait dissipé les soupçons et mis un terme aux rumeurs. Pourquoi le contradictoire n’a-t-il pas aussi bénéficié au Dr Lionel Krief dans des procès ?

En 2012, Géraldine Minet , candidate Front de Gauche  aux élections législatives dans la 5e circonscription de l’Oise, avait interpellé  vainement le directeur de l’ARS Picardie : « Après ce rapport, il apparaît que suite à un différend d’ordre privé, où les intérêts particuliers et mercantiles ont pris le dessus sur les intérêts supérieurs de la santé publique, la continuité et l’accessibilité aux soins ne semblent plus assurée dans de bonnes conditions. En particulier, la prise en charge des patients, la permanence des soins, les examens d’urgence dans les délais les plus courts ne peuvent plus être assurés compte-tenu de l’impossibilité d’utiliser la seconde gamma-caméra. Depuis août 2010, la seconde gamma-caméra n’est toujours pas en service. Je m’interroge donc sur la suite qui a été réservée à ce rapport. En tant que candidate à une fonction de représentation des citoyens, je suis très attachée à l’utilisation qui est faite des deniers publics ainsi qu’à la qualité des soins pour les habitants de la circonscription ».

Pourquoi l’ARS Picardie, bras régional public du ministère de la Santé et dirigée depuis 2012 par Christian Dubosq, ainsi que son autorité de tutelle n’ont-ils pas rendu public le rapport final complet  ?
Ce n’est qu’après le 5 février 2015, après l’audition avec Françoise Van Rechem , directrice générale adjointe de l’ARS Picardie, qu’a été remis au Dr Lionel Krief ce rapport avec les réponses du GIE CIMA, qui nie toute infraction, et les réactions de l’équipe enquêtrice de l’ARS Picardie.

En 2014, visé  par de graves accusations , le laboratoire Marette s’est rapidement défendu en citant un rapport de l’ARS Rhône-Alpes sur des faits tragiques dont la responsabilité lui était imputée .

Pourquoi le Dr Lionel Krief n’a-t-il pas bénéficié depuis six ans des mêmes droits de la défense ? La rétention de ce rapport complet lui a porté préjudice dans des procédures judiciaires importantes.

Enfin, le conseil des ministres du 14 février 2014 a mis fin  aux fonctions de Christophe Jacquinet , alors directeur général de l’ARS Rhône Alpes. Christophe Jacquinet  « était en conflit  avec plusieurs élus » locaux  socialistes de la région Rhône-Alpes, dont Jack Queyranne, président du Conseil régional de Rhône-Alpes, et Gérard Collomb, maire de Lyon. Dans un message  révélé par l’APM (Agence de la presse médicale), il  a écrit  : « J’ai eu le tort, aux yeux du gouvernement, en tant que représentant de l’État pour la politique de santé en région, de ne pas céder à trois grands élus de la majorité sur des exigences et des façons de procéder que je considérais contraires à l’intérêt général  ».
Faire effectuer la « visite de conformité » de la gamma-caméra n’aurait-il pas été conforme à « l’intérêt général », notion fondamentale de droit public  ?


TEP Scan

Le 4 février 2009, Cécile Brémard, maire de Balagny-sur-Thérain  (Oise), a interrogé Philippe Marini, sénateur de ce département picard (1992-2015) et maire de Compiègne, sur l’installation selon des journaux d’un PET-SCAN, une caméra à la technologie sophistiquée, « au centre hospitalier de Compiègne, qui n’a ni les locaux pour l’accueillir, ni la structure humaine pour gérer ce type de technique d’imagerie et qui va donc entrainer la contribution de millions d’euros d’argent public, et non pas au CIMA » qui « a de l’expérience et la capacité d’être opérationnel de suite sans solliciter un euro de deniers publics ».
Le 10 février 2009, Philippe Marini, inspecteur des finances , lui répondait : « Cela fait déjà longtemps que j’ai été sensibilisé à cette question et que je suis intervenu en faveur du projet du CIMA. Cependant, je suis le Président du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Compiègne, dont le directeur fait un travail remarquable, et je souhaite rester donc neutre dans cette concurrence ». Le Dr Lionel Krief faisait lui aussi un travail remarquable.
Le 25 mars 2010, l’ARS Picardie a refusé au Dr Lionel Krief un TEP Scan, et en a accordé un au GIE CIMA. Une double décision difficile à comprendre car le coût de la seule installation aurait avoisiné 200 000 € pour la SCP Krief-Daneski, contre 1,5 million d’euros à supporter par le GIE CIMA.
Et pour ce TEP Scan, le GIE CIMA et STS avaient avancé le nom de deux médecins, dont la Dr Leïla Akrout signataire avec la SCP Krief-Daneski d’un contrat de non concurrence, et le Dr Basile, « sans expérience dans le domaine de la médecine nucléaire ». Indigné, le Dr Lionel Krief a considéré que ceci contrevenait à l’arrêté du 28 mai 2004  et à son contrat d’exclusivité à Compiègne : « Conformément à la loi, l’ARS ne pouvait confier une caméra nucléaire TEP que dans un service existant, le nôtre. De plus, notre service a les capacités d’installer cette caméra d’un coût d’environ de deux millions d’euros et serait entièrement supporté par nous, alors que l’Hôpital de Compiègne engagerait des fonds publics pour environ sept millions d’euros, puisque la structure n’existe pas. Et les comptes de l’Hôpital sont déjà en difficultés ».

Le Dr Lionel Krief a effectué en vain un recours hiérarchique auprès de la ministre de la Santé, alors Roselyne Bachelot-Narquin. Il a sollicité une rencontre auprès de cette ministre. Chef de cabinet de la ministre, Julien Marion lui a répondu le 24 juillet 2010 : « les contraintes de l’emploi du temps de la ministre » empêchent cette « rencontre dans l’immédiat », et la ministre a « demandé à Christophe Jacquinet, directeur général de l’ARS Picardie, ou à l’un de ses collaborateurs de [le] recevoir » !?


« Une telle organisation »

Le Dr Lionel Krief avance une entente contre lui relatée dans une lettre du 21 septembre 2011 de Me Frédéric Baube, alors avocat de la Dr Valérie Daneski, à Christophe Jacquinet, et dont Me Denis Hazane, administrateur judiciaire, était aussi destinataire en copie.

Me Frédéric Baube y a évoqué un accord préalable entre sa cliente, le GIE CIMA et la société STS afin d’évincer le Dr Krief et de confier le centre de Compiègne à la Dr Daneski : (les caractères mis en gras figurent ainsi dans la lettre, nda)

« Le GIE CIMA ayant connaissance des dissensions entre Madame DANESKI et Monsieur KRIEF s’est féliciter de la procédure afin de dissolution de la SCP que j’ai introduite en septembre 2008 voyant par celle-ci l’occasion de ne plus collaborer pour l’avenir avec Monsieur Krief,
Dès avant la délivrance de cette assignation et tout au long de la procédure, le GIE CIMA et la société STS ont assuré à Madame DANESKI et à son mari , exerçant la médecine à la polyclinique Saint Côme, que Madame DANESKI poursuivrait l’activité de médecine nucléaire au sein du GIE CIMA dès qu’elle serait parvenue à se séparer du Docteur Lionel KRIEF. Même après la vente de la gamma-caméra intervenue au mois d’août 2009 du fait de Lionel KRIEF… Le GIE CIMA a continué d’assurer Valérie DANESKI de ce qu’elle « reprendrait » le centre de Compiègne.
Confiante dans les assurances qui lui avaient été données, Valérie DANESKI est restée taisante dans le cadre de la procédure engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Compiègne par le GIE CIMA et la société STS aux fins de résiliation du contrat conclu avec la SCP KRIEF-DANESKI (il est significatif d’ailleurs que dans toute la procédure et comme il est repris dans le jugement, tous les griefs développés parle GIE CIMA et la société STS, et retenus par le Tribunal, sont portés à l’encontre de Lionel KRIEF et non Valérie DANESKI) ».

A l’été 2011, des dissensions ont surgi entre le GIE CIMA et la Dr Valérie Daneski.

Le GIE CIMA lui a proposé un contrat sans clause d’exclusivité d’exploitation et stipulant que la Dr Daneski n’exercerait que deux jours par semaine « par un souci de sécurisation de la prise en charge des patients » (sic) et « dans des conditions financières indéterminées ».

Et Me Baube de résumer : « Valérie DANESKI n’a jamais donné son accord sur une telle organisation  » qu’il qualifie de « marché de dupes ».
Selon cet avocat, le GIE SIMA « prétendait conclure au moins trois contrats auprès de trois médecins différents et indépendants avec chacun leurs journées sans exclusivité d’exploitation, de manière à « diviser pour mieux régner », pouvoir rompre à tout moment avec le médecin du lundi ou du mardi, voir avec celui du jeudi ou vendredi, et proposer les journées libérées au médecin de son choix tout en se réservant la possibilité de faire venir le médecin du jeudi un mardi en plus de celui affecté à la journée du mardi pour exploiter le TEP à venir…, et cela sans même être capable de définir le montant de la redevance qui serait appelée auprès de chaque médecin par la société STS !… [Il n’est plus] question pour Valérie DANESKI, dans quelques conditions que ce soit, de retravailler à Compiègne ».

Ce document a été versé aux débats judiciaires par le Dr Lionel Krief. Pourquoi aucun des magistrats n’en a-t-il tenu compte ?

Dr Valérie Daneski
Dans sa lettre du 16 août 2011, Christophe Jacquinet, alors directeur de l’ARS de Picardie, a rappelé que selon le Code de la Santé publique un médecin doit « toujours être présent durant les examens ».
Or, la Dr Valérie Daneski, médecin nucléaire, a quitté brusquement, à plusieurs reprises, des heures durant, sans explication, le CIMA où elle travaillait et où l’attendaient des patients.
Des manquements professionnels graves établis par constats d’huissier de justice, connus de l’ARS et du Conseil de l’Ordre des médecins. Mais non sanctionnés. Pourquoi ? Les produits injectés aux patients malades n’étaient pourtant pas anodins.
Comment, dans ces conditions, Me Denis Hazane et le GIE CIMA pouvaient-ils alors songer à confier à la Dr Valérie Daneski un CIMA et des patients ? Ces manquements professionnels avaient-ils pris fin, définitivement ? L’adjonction d’autres spécialistes suffisait-elle à les pallier ? « Par un souci de sécurisation de la prise en charge des patients », aurait-il été envisageable d’indemniser financièrement la Dr Valérie Daneski sans lui confier un CIMA ?
En outre, alors que les deux médecins, la Dr Daneski et le Dr Krief, ont présenté des offres identiques, le Tribunal de grande instance de Compiègne a accordé le Centre de Creil à la Dr Daneski. Ce qu’a confirmé la Cour d’appel d’Amiens. Et alors que les magistrats avaient connaissance du comportement de la Dr Daneski  à l’égard des patients, de salariés et de médecins prescripteurs.
Enfin, un pot-pourri de citations de la Dr Valérie Daneski sur le Dr Lionel Krief. Elle a annoncé qu’elle récupèrerait les deux centres « car elle était de l’Oise, bonne Française et catholique, donc elle lui fera un chèque pour qu’il reparte en aller simple à Eilat, sinon il ira en prison », et se « délecte de le savoir en prison ». Elle s’interroge : « Est-ce qu’un repas cacher est servi en prison ? » Elle « se doit de nettoyer la France de ces escrocs… Krief commence par un K comme killer, sa femme et son fils ont des têtes de tueurs ».
Madame Krief ? « Une ancienne pute sous trithérapie » (sic).
Des propos non recensés par le SPCJ  (Service de protection de la communauté juive) et par le ministère de l’Intérieur. Pourquoi ?
En 2008, la plainte du Dr Lionel Krief pour antisémitisme de la Dr Valérie Daneski a été classée. Pourquoi ?
En 2011, la plainte du Dr Lionel pour agression verbale par la Dr Daneski a été classée. Pourquoi  ?
« Il est devenu juridiquement possible, en France « républicaine et laïque », d’invectiver les Juifs en tant que tels, y compris ceux de France, dès lors que c’est en s’appuyant sur une critique d’Israël ou du sionisme ; l’antisionisme et l’anti-israélisme sont devenus littéralement des passe-droits à peu près infaillibles », a écrit  Pierre-André Taguieff, historien et politologue, en 2004. L’affaire Krief prouve que l’on peut invectiver des Juifs sans sanction…
La prédiction de la Dr Valérie Daneski sur son avenir professionnel s’est en partie réalisée. Créé en 2012, le CIRIOS  (Centre d’Imagerie Radio-Isotopique Oise Sud) à Creil lui a été remis. Il a pour gérant depuis 2015 le Dr M’Hammed Chajari, médecin nucléaire. En 2014, son bénéfice s’élevait  à 146 800 €.

Dr Leïla Akrout
La Dr Leïla Akrout a été recrutée par le Dr Lionel Krief pour le remplacer, puis la Dr Valérie Daneski dans les deux Centres. En 2009, elle a initié des plaintes contre le Dr Krief auprès de l’Ordre des Médecins pour de prétendues insultes de ce praticien, pour des « vacations non payées » et « violation du secret médical ». Toutes plaintes ayant abouti à des rejets.

Elle a soutenu des prétendus « témoignages » pour harcèlement du personnel par le Dr Krief. Des « témoignages » sur des faits considérés comme non avérés par la justice. Ces « agissements peu confraternels » n’ont pas été sanctionnés par l’Ordre des médecins. Pourquoi ?

En 2011, la Dr Leïla Akrout a perçu 5 800 € de STS. Pourquoi ?

A Compiègne , « Après d’importants travaux de réorganisation et de réaménagement des locaux, d’un coût de 1,5 million d’euros, le Cima a rouvert  ses portes [en juin 2014, après une fermeture d’environ un an, nda]. Une nouvelle équipe médicale s’est constituée, sous la houlette du docteur Leïla Akrout ». Le Centre dispose de « la nouvelle gamma-caméra, «  plus rapide et offrant une meilleure qualité d’image que l’ancienne  », selon Jean-Michel Lefevre, le PDG de la société STS qui gère le Cima par convention de délégation. La seconde caméra, sera changée «  au premier trimestre 2015  ». Le montant de ces acquisitions s’élève à un million d’euros. Pour information, 5 000 scintigraphies ont été réalisées en 2012  ». (Le Courrier Picard, 7 septembre 2014)

Et ce journal  de poursuivre : « Surtout, le Cima s’enorgueillit de posséder, depuis le 4 août, un équipement à la pointe de la modernité : le tep scan. Il n’en existait jusqu’alors qu’un unique exemplaire dans l’Oise, à Creil. L’appareil permet d’examiner la totalité du corps afin de détecter d’éventuelles tumeurs cancéreuses ou des métastases, et de surveiller leur évolution. Son prix est à la hauteur de sa technologie : 1,5 million d’euros, une somme intégralement financée par la société exploitante. Une paille ! La direction table sur 3 000 examens à l’année. À noter que l’an prochain, l’hôpital de Beauvais pourrait lui aussi être équipé d’un tep scan. « L’autorisation d’exploiter a été déjà été délivrée  », indique Jean-Michel Lefèvre. À terme, les patients isariens ne devraient donc plus être obligés d’avaler des dizaines et des dizaines de kilomètres pour se faire examiner ».


Me Denis Hazane

Administrateur judiciaire, « Me Hazane a déclaré lors de notre première entrevue : « Vous avez raison juridiquement, mais pas politiquement », a assuré le Dr Lionel Krief.
Me Denis Hazane avait pour mission la liquidation judiciaire de la SCP Krief Daneski.
Il a recouru à une société de surveillance des boites mails du Dr Krief. Pourquoi ?
Des courriers électroniques du Dr Krief ainsi que leurs fichiers joints ont été transmis à des parties opposées à ce médecin. Pourquoi et comment ?
Dès juillet 2011, Me Denis Hazane a décidé de ne plus verser de rémunération aux deux médecins de la SCP, mais il a rémunéré les « remplaçants » de la Dr Daneski. Pourquoi ?
D’autre part, Me Denis Hazane a organisé le 9 août 2011 une rencontre avec des représentants du GIE CIMA et l’ARS. Il a été décidé que « Monsieur Krief exploiterait seul le centre de Creil et Madame Daneski exploiterait le centre de Compiègne… avec d’autres médecins ». Pourquoi ? Les participants avaient connaissance des manquements professionnels de la Dr Daneski.
Les statuts régissant la SCP Krief-Daneski « stipulent que 20 % des rémunérations sont versés au prorata des parts détenues par les associés et 80% au prorata du nombre d’actes. En cantonnant le Dr Krief uniquement dans le Centre de Compiègne, pénalisé par une gamma-caméra bloquée, et la Dr Daneski au Centre de Creil, Me Hazane a induit un préjudice financier pour le Dr Krief. « En effet, cette position a pour effet de ramener le versement des dividendes à un taux de 50/50 et ce, alors même que le Docteur KRIEF détient 75% des parts de la SCP ». En outre, au Centre de Creil, la Dr Daneski exerce avec son « remplaçant » – ce qui est illégal, mais permet de doubler le nombre d’actes médicaux. Le « versement des dividendes réalisé sur les 80% a donc favorisé le Docteur Daneski au détriment du Docteur Krief » .

« De plus, Me Hazane me faisait supporter les charges à 50/50, alors que le matériel du Centre de Creil était bien plus coûteux, et que le service après vente de ce matériel était bien plus élevé qu’à Compiègne », a précisé le Dr Lionel Krief.

Les Drs Krief et Daneski ont postulé auprès de la justice pour obtenir les deux centres en présentant divers documents, dont l’un portait sur un prêt bancaire nécessaire au financement de cette acquisition onéreuse. La justice a désigné la Dr Daneski. Pourquoi le Dr Krief n’a-t-il pas obtenu les documents prouvant que la Dr Daneski a obtenu le prêt sollicité ?

Nommé par le mandataire judiciaire Me Hazane, le cabinet parisien d’expertise comptable Ouaniche a été approuvé par le TGI d’Amiens. Ce cabinet dispose d’un service anti-fraude. Malgré les multiples demandes du Dr Krief, il n’a jamais diligenté une enquête sur les agissements de STS, Pourquoi ?

STS

En 2010, le rapport initial de l’ARS a fustigé STS : prise en charge de « la gestion des autorisations » sans approbation de l’autorité ayant délivré ces dernières – ce qui est pénalement sanctionné -, et perception de « forfaits techniques relatifs à une activité d’IRM » sans autorisation « pour exploiter des équipements lourds » – « délit pénal puni pour les personnes morales de 750 000 € d’amende » -. Quelles explications STS a-t-elle fourni à l’ARS Picardie sur la perception de ces forfaits techniques ? Mystère .
En 2011, le chiffre d’affaires de STS avoisinait les deux millions d’euros.
Dans son rapport, Me Hazane a refusé d’accepter la « créance » de STS : celle-ci « n’étant pas titulaire de l’autorisation, elle ne pouvait donc me réclamer ès qualités, une quelconque somme à ce titre ».


GIE CIMA de Compiègne

En 2010, le rapport initial de l’ARS de Picardie en 2010 a rappelé que « l’entité autorisée à exploiter une IRM est le GIE CIMA ».
Il a épinglé sévèrement le GIE CIMA de Compiègne : délégation à STS de « l’achat et l’exploitation des équipements » sans approbation de l’autorité lui ayant délivré l’autorisation pour effectuer ces actes – délit pénal -, arrêt de l’une des deux gamma-caméras du Centre de manière unilatérale, « suite à un différend de nature privée, commercial, entre les partenaires » et « sans en informer l’autorité ayant délivré l’autorisation » qui n’a pas approuvé cet arrêt.

Ce rapport initial avait conclu au réexamen de l’ensemble des autorisations détenues par le GIE CIMA, « cette personne morale démontrant qu’il lui est loisible de suspendre sans prévis ni accord des tutelles toute exploitation de ses autorisations, en dépit de l’intérêt évident de la santé publique et des engagements pris lors du dépôt de la demande » .

Le GIE CIMA de Compiègne, un partenariat privé/public gagnant/gagnant ? A quels prix : opacité , etc. ?


Conseil de l’Ordre des médecins

Le 30 novembre 2010, le Dr Lionel Krief a alerté par courriers électroniques l’ARS Picardie du danger de la situation – prise en charge imparfaite de patients en raison de l’impossibilité de recourir à la seconde gamma-caméra faute d’autorisation. Il a sollicité l’autorisation de recourir à cette gamma-caméra pendant la maintenance nécessaire sur la caméra en fonction.

Ce message privé entre le Dr Krief et l’ARS Picardie arrive curieusement chez STS et GIE CIMA. Comment ? Pourquoi ?

Pour avoir signalé à l’ARS que sa seule caméra en fonction était en panne afin de « réquisitionner la caméra bloquée », le Dr Krief a été condamné à l’interdiction d’exercice temporaire (trois mois) par l’Ordre des médecins.

Une condamnation confirmée par la Chambre régionale de l’Ordre des médecins. Son arrêt nie curieusement que la SCP Krief-Daneski soit propriétaire de la gamma-caméra. Pourquoi avoir indiqué cette allégation erronée dans ce jugement ?

Les propos des Drs Valérie Daneski et Leïla Akrout à l’égard du Dr Lionel Krief reflètent-ils les « rapports de bonne confraternité » définis par ce Code de déontologie médicale  sur lequel veille l’Ordre des médecins ?

La conduite de la Dr Valérie Daneski à l’égard de ses patients a-t-elle été conforme à ce Code ?


Sécurité sociale

Le Dr Krief a subi un contrôle de la Caisse de Sécurité sociale, qui « d’après le contrôleur avait été diligenté à suite de dénonciations ».

Pourquoi la Sécurité sociale n’a-t-elle pas enquêté sur ces « forfaits techniques » et remboursait-elle STS ?

Des salariés de la SCP se sont mis en arrêts de travail pendant des mois, voire un an, en demandant parfois aussi la reconnaissance en maladie professionnelle. Pendant ces arrêts d’activité professionnelle, un salarié s’est détendu au Club en Turquie, un autre a participé à un enduro moto, une autre sortait en discothèques à Compiègne, un autre se rendait tous les mois à la réunion des délégués du personnel au siège du liquidateur judiciaire, etc. etc. etc.
La CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) verse des indemnités journalières aux salariés pendant leurs arrêts de travail. Pourquoi les demandes de contrôles de ces arrêts de travail adressées à la CPAM sont-elles restées sans réponse ? L’heure n’est-elle pas à la réduction du déficit de la Sécurité sociale – 12,8 milliards d’euros en 2015  ? Une Sécurité sociale qui dérembourse des médicaments, etc.


Impôts

Sans activité professionnelle, le Dr Lionel Krief a du payer des impôts sur des revenus professionnels jamais perçus : il était fiscalisé sur le Bénéfice non commercial (BNC).

Il n’a pu bénéficier des dividendes car la Dr Valérie Daneski a refusé de valider les comptes de la SCP Krief-Daneski de 2007 à 2010 .

Un contrôle fiscal a été diligenté cherchant d’éventuelles infractions qu’aurait commises le Dr Krief… en Israël.


Salariés

Depuis 2009, les ministres du Travail ont été : Xavier Darcos (2009-2010), Eric Woerth (mars-novembre 2010), Xavier Bertrand (2010-2012), Michel Sapin (2012-2014), François Rebsamen (2014-2015), puis Myriam El Khomri.

Les deux Centres de la SCP Krief Daneski employaient près de quarante salariés, dont Rina Krief, licenciée pour faute par l’administrateur judiciaire.

Sur ce fond de dissensions entre les Drs Daneski et Krief, les employés ont pris position pour l’un ou l’autre médecin, ou sont demeurés neutres. Ce qui a induit un climat déplorable, particulièrement stressant pour Christelle Rennuit, secrétaire pro-Krief.

En outre, lors d’une audience, un salariée de la SCP a reconnu avoir préparé des dossiers de demandes d’équipement lourds pour STS !?

Par ailleurs, d’autres salariés ont contacté l’Inspection du travail de Compiègne  en se plaignant de harcèlement moral à leur égard de la part du Dr Krief. Celui-ci a été relaxé en appel de ces plaintes.

L’inspectrice du travail Stéphanie Lassalle enquête partialement sur ces plaintes. « Quand on disait du bien sur M. ou Mme Krief, on nous regardait comme des bêtes curieuses, voire des menteurs », ont témoigné certains salariés. « J’en ai marre de vous voir KRIEF ! », s’est exclamée Stéphanie Lassalle.
Cette inspectrice du travail a établi un rapport accablant le Dr Krief, sur le fondement de salariés d’un « clan » hostile, et l’adressé au procureur. Le Dr Lionel Krief considère ce rapport comme irrecevable car en violation de l’article 40 du Code de procédure pénale .


Christelle Rennuit

Parmi les salariés de la SCP, Christelle Rennuit mérite une place d’honneur. Par son activisme – Défenseur des droits, Procureur, etc. -, elle a tenté d’alerter diverses autorités sur l’affaire Krief et ses problèmes au travail : agressions physiques et verbales, etc. En vain.

Dans divers messages, le Dr Lionel Krief a alerté Me Denis Hazane de l’effet négatif de la situation conflictuelle sur Christelle Rennuit.

L’inspection du travail ne semble pas avoir constaté l’état inquiétant de Christelle Rennuit. Comment cela se fait-il ?

Christelle Rennuit a commis une tentative de suicide, puis est morte dans des circonstances obscures. Un « dommage collatéral », indirect, dans cette affaire ?

Le 27 juillet 2012, elle avait écrit : « Voilà, après quatre ans a tenté d’aider le Dr Krief, je vais être licenciée. J’aurai fait de mon mieux pour les aider face à cette injustice et je vais en payer le prix fort. Je ne regrette rien… Je saurai désormais ce qu’il en coûte d’aider une famille juive ».

Le 25 août 2012, elle écrit à un avocat du Dr Krief : « Je tiens à vous informer que ma situation personnelle s’est dégradée, une âme charitable ayant prévenu ma banque de mon licenciement… ce qui a pour conséquence que je dois vendre ma maison sans délai… Je m’interroge toujours sur les motifs de cet acharnement, car au delà d’intérêts financiers qui à la limite sont compréhensibles et pas nouveaux, je n’ai jamais vu autant de haine non justifiée à mon sens et disproportionnée. Les conséquences humaines sont dramatiques tant pour la famille du Dr Krief que pour la mienne, le stress enduré depuis tant de mois laissant fatalement des traces et désormais des problèmes financiers, mais ce qui me fait le plus de mal c’est la haine gratuite tant envers les époux Krief que moi même. J’espère du fond du cœur que le Dr Krief s’en sorte car au delà d’être un très bon médecin, c’est un être extraordinaire envers tout le monde qui même en cette période extrêmement difficile, continue malgré tout à traiter ses patients comme des êtres uniques et dignes d’intérêt, ce qui n’est malheureusement pas légion dans cette profession. Il y a une semaine à peine, grâce à son professionnalisme et son insistance, il a sauvé la vie d’un enfant de 4 ans qui faisait une hémorragie ».
Le 31 août 2012, elle a adressé un long courrier au président du TGI d’Amiens.

Elle est décédée dans des circonstances mystérieuses le 3 septembre 2012. Elle avait 43 ans. Une Mensch.

Par téléphone et par courriers postaux et électroniques, Christelle Rennuit ont contacté auprès du Défenseur des Droits  Jacques Toubon  : Loic Ricour (27 juillet 2012), Susie Dubois et Sylvie Blin en août 2012, Dr Bismuth, à l’été 2012.

Le 15 avril 2016, le Défenseur des droits m’a répondu :

« Nous avons été alertés par courrier par Mme Rennuit en juin 2012, au sujet des conditions dans lesquelles elle travaillait au sein des centres de médecines nucléaire de Creil et de Compiègne. La pôle santé du défenseur a rencontré cette personne en juillet 2012, après examen du dossier et lui a expliqué
–  Que nous n’étions pas compétent dans un litige opposant un employeur privé et un employé
–  Que nous adressions un courrier à l’ARS de Picardie pour lui demander si elle avait identifié des dysfonctionnements dans la structure pouvant mettre en cause la sécurité des patients. Nous n’avons pas eu de retour de la part de l’agence régionale de santé.
Par ailleurs, Mme Rennuit étant décédé peu après, le dossier a été clos ».
Quid du Dr Lionel Krief ?

 

Le défenseur des droits a été saisi par un coiffeur traité de « PD » par son ex-employeur qui avait rompu le contrat de travail pendant sa période d’essai. « Nous avions fait une enquête pour savoir s’il y avait discrimination à son encontre. Nous avions relevé une discrimination et nous avions présenté nos observations devant la formation de jugement de conseil des prud’hommes », a déclaré  Slimane Laoufi, chef du Pôle emploi privé chez le Défenseur Des Droits. Et d’ajouter : devant la Cour d’appel, « Jacques Toubon interviendra. Il dira deux choses : que ce monsieur a bien fait l’objet de discrimination dans le cadre de son travail et, deuxième chose, il condamnera les propos employés par le Conseil de prud’hommes de Paris ». « Je trouve [ce jugement prudhommal] profondément scandaleux (…), choquant», a déclaré  Myriam El Khomri, ministre du Travail, sur RTL. Pourquoi ce « deux poids, deux mesures » en défaveur du Dr Krief et de Christelle Rennuit ?


Garde-à-vue

Se sont succédés place Beauvau, Brice Hortefeux (2009-2011), Claude Guéant (2011-2012), Manuel Valls (2012-2014), et depuis avril 2014 Bernard Cazeneuve.

A la suite du rapport partial de l’inspectrice du travail Stéphanie Lassalle, la procureure de la République près du TGI de Compiègne, Lovisa-Ulrika Delaunay-Weiss, a ordonné une garde à vue à l’égard des époux Krief.

Le 21 mars 2011, a débuté cette garde à vue de 40 heures, bien que le Dr Krief devait assurer son travail au Centre de Compiègne.

Au commissariat, la police a interrogé ce médecin et son épouse Rina Krief. Celle-ci a perdu connaissance. Des policiers ont interdit à son époux de lui porter assistance.
Un premier médecin de l’Unité médico-judiciaire (UMJ) a constaté des hématomes sur le corps de Rina Krief et ne s’est pas prononcé pour le maintien de la garde à vue. Par la suite, un autre médecin a indiqué « Rien à signaler » sans mentionner de lésion apparente. Pourquoi cette différence d’observations médicales ?
Alertée sur des « irrégularités graves » signalées par l’avocate de Rina Krief , la Procureur de la République Ulrika Delaunay-Weiss a ordonné de « poursuivre les investigations ». Pourquoi ?
La garde à vue de Mme Krief a été interrompue à la suite des symptômes de la fausse couche. Et un futur enfant juif en moins.
Le Dr Lionel Krief a été relaxé en appel des soupçons de harcèlement moral.
Rina Krief a porté plainte contre des policiers pour antisémitisme (« Elles sont toutes comme ça, les Juives ? ») ainsi que pour coups et blessures : hématomes, jet d’un verre d’eau à la figure, humiliation en faisant venir un membre du personnel pour la voir dans sa cellule. Le Tribunal a relaxé les prévenus. Pourquoi ?
Interrogée sur les affaires qui « resteront à jamais gravées dans la mémoire de l’ex-procureur de Compiègne », Ulrika Delaunay-Weiss, promue au Parquet national financier à Paris , ne cite pas l’affaire Krief. Pourquoi ? Maintenir en garde à vue un couple juif français bourgeois sans motif valable, dans ces conditions dramatiques, sans souci pour les enfants Krief. Peccadille ? Des enfants, alors étudiants brillants, dont la prime jeunesse a été dramatiquement brisée par cette affaire.

Interrogé sur les accusations de Rina Krief, le ministère de l’Intérieur a répondu via Nicole Boschung, Unité Médias et Porte-parolat du ministère, le 14 avril 2016 : « L’affaire que vous suivez est du ressort du parquet de votre département ».

Le 25 mars 2016, des violences ont émaillé une manifestation à Paris contre la loi Travail de Myriam El Khomri : des jeunes ont lancé des projectiles contre un véhicule de la police, un policier a frappé au visage un lycéen. La scène du coup de poing a été filmée, et diffusée sur Internet. La préfecture de police de Paris (PPP) a annoncé que l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », a ouvert une enquête . Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve « s’est immédiatement déclaré « choqué ». « L’auteur présumé des faits est mis en examen et renvoyé en correctionnelle. Il sera jugé en mai pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ». Dans l’affaire Krief, pas d’enquête par l’IGPN, pas de déclaration du ministre de l’Intérieur. Pourquoi ce « deux poids, deux mesures » au détriment de Rina Krief ?


Banques

En novembre 2012, la Monte Paschi Banque à Paris s’est opposé au renouvellement, jusqu’au jugement du Tribunal en décembre 2012, de l’accord de crédit de 2,7 millions d’euros donné au Dr Krief le 18 avril 2012, et prolongé ensuite à sa demande jusqu’au 4 août 2012 et visant à lui permettre d’acheter les parts sociales manquantes nécessaires pour devenir seul propriétaire du Centre de Creil.
Or, la trésorerie de la SCP Daneski Krief était excédentaire, ses résultats stables sur plusieurs exercices, et les garanties exigées par la banque ont été fournies par le couple Krief. Cette banque aurait pris connaissance d’un article évoquant une condamnation pour harcèlement moral et l’interdiction d’exercer son métier pendant trois mois avec sursis du Dr Krief. La Monte Paschi Banque avait sollicité OSEO Picardie pour compléter le montage financier. OSEO n’a jamais répondu à cette demande malgré les relances par cette banque. Effets d’une médiatisation partiale de l’affaire Krief ?

Le 29 mai 2013, le directeur de l’agence de la BNP à Compiègne a écrit en lettre recommandée au Dr Krief qu’elle n’avait « plus convenance à maintenir nos relations » et qu’elle clôturera son compte créditeur « à l’expiration d’un préavis arrivant à échéance le 23 juillet 2013 ». Il soulignait que son client devait « restituer dans les plus brefs délais, tous vos moyens de paiement et notamment vos carnets de chèques et carte(s) bancaire(s) ».

Sans explication, Le Crédit Lyonnais (LCL) a bloqué l’accès aux comptes du couple Krief. Ce qui a empêché ce couple d’honorer ses crédits auprès de cette banque. Résultat : vente aux enchères de leur appartement acquis par… une filiale de cette banque.

Le 22 avril 2016, LCL m’a déclaré ne pas vouloir s’exprimer en raison de procédures en cours.

Après avoir été contraint de brader sa maison pour financer les coûts de nombreux procès, après la vente récente de son appartement, le Dr Lionel Krief représente, comme Eva Tanger, Française juive spoliée de ses lots de copropriété, une figure contemporaine du Juif errant, un bourgeois rendu SDF par une spirale « judéicide ».


Avocats

Curieusement, dans un département comptant environ 80 avocats, la quasi-totalité des parties adverses contre le Dr Lionel Krief sont représentées par le même défenseur : Me Decocq.

Quant à Me Frédéric Baube, il a été élu Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Barreau de Compiègne  pour 2016 et 2017.

On peut déplorer que des avocats français juifs , dont Me Aude Weill-Raynal, n’aient pas évalué avec plus de tact et de délicatesse leurs honoraires au vu de la situation économique du couple Krief.

Le Dr Lionel Krief est défendu principalement, avec dévouement et, pour le moment gracieusement, par Me Françoise Hélène Rachet Havel, Me Alexandre Buchinger , Me Dominique Cochin et Me Gilbert Collard .


Magistrats

Le Dr Lionel Krief a gagné peu de procès. Pourquoi le contentieux initial, qui a induit des dizaines de procès tous azimuts, a-t-il dégénéré en engrenage judiciaire ruineux, chronophage pour ce médecin ?
La formation collégiale est censée réduire le risque d’erreurs judiciaires induit par un juge unique. Pourquoi tant de juges, en Picardie et à Paris, et à tous les niveaux, ont-ils condamné le Dr Krief sans tenir compte de ce courrier de Me Frédéric Baube en 2011, qui a été versé aux débats judiciaires et prouve une entente dès 2008, donc avant le changement de gamma-caméra en 2009, ou des conclusions et autres pièces communiquées par ce praticien ?

Le Dr Lionel Krief n’a jamais gagné un procès, au civil ou au pénal, à Compiègne – le TGI de Compiègne a été présidé par Sylvie Rebboh de 2008 à 2013. Pourquoi ?

Devant la Cour d’appel d’Amiens, ce praticien a gagné les procédures pénales – abus de confiance, harcèlement moral -, mais aucune civile. Pourquoi ce hiatus ?

Dans cette multiplicité de procédures enferrant le Dr Lionel Krief, il convient de souligner le rôle majeur des Cours d’appel. En effet, la Cour de cassation, qui coiffe l’ordre juridictionnel judiciaire français, est « juge du droit », et se retranche généralement derrière l’appréciation souveraine des faits par la Cour d’appel. Quand celle-ci se fourvoie sur les faits, elle n’encourt donc aucune censure de la Cour de Cassation. Une catastrophe pour le justiciable. Un axiome vérifié dans l’affaire Krief.

Par ailleurs, selon l’article 246 du Code de procédure civile , « le juge n’est pas lié par les constatations ou les conclusions du technicien » : administrateur, psychiatre , ingénieur, etc. Le juge doit statuer en droit à partir du rapport de l’expert, des conclusions et des pièces communiquées par toutes les parties. Pourquoi tant de magistrats ont-ils repris in extenso le rapport de Me Denis Hazane en ignorant les arguments du Dr Lionel Krief, et au vu des manquements professionnels graves de la Dr Valérie Daneski ?

Le 18 juin 2014, présidée par Christian Charruault, la 1ère Chambre civile à Cour de cassation – une chambre compétente notamment dans les spoliations  – a rendu trois arrêts, à la motivation sibylline, dans cette affaire. Elle a rejeté les demandes des deux pourvois du Dr Krief, et l’a condamné au titre de l’article 700 du Code de procédure civile visant les frais judiciaires à verser 8 000 € aux parties adverses : 3 000 € au GIE-CIMA de Compiègne et à la société STS, 3 000 euros à la Dr Daneski et 2 000 euros à Me Hazane. Cette 1ère Chambre civile a aussi rejeté la demande du pourvoi de Me Hazane contre les Drs Lionel Krief et Valérie Daneski, la société STS et le CIMA de Compiègne, mais sans condamner l’administrateur judiciaire à cet article 700. Pourquoi ce « deux poids, deux mesures » au détriment du Dr Krief ?

Depuis 2007, se sont succédés au poste de ministre de la Justice : sous le gouvernement de François Fillon, Michèle Alliot-Marie (2009-2010) avec en secrétaire d’Etat Jean-Marie Bockel, Michel Mercier (2010-2012), puis sous les gouvernements Ayrault et Valls, Christiane Taubira (2012-2016), avec une brève ministre déléguée Delphine Batho en 2012, et depuis janvier 2016 Jean-Jacques Urvoas. Pourquoi le volet judiciaire de l’affaire Krief a-t-il pris une telle ampleur mâtinée de discriminations : absence de poursuites ou relaxes dans des procédures pour antisémitisme, non remise du rapport final complet de l’ARS Picardie devenue ARS Nord-Pas-de-Calais Picardie, etc. ?

Le 11 janvier 2014, Ulrika Delaunay-Weiss   « a résumé « les travaux de l’un des ateliers au colloque parisien sur « la justice du XXIe siècle  ». Les « trois tables rondes, consacrées à « l’office de protection des libertés » et au « procureur, garant des libertés et de l’intérêt général », tant en matière pénale, qu’en matière civile et commerciale, nous ont permis d’aborder la question de « la garantie de la protection des intérêts de la société et des droits et libertés des individus », a constaté cette Procureur. Comment celle-ci a-t-elle garanti les libertés et l’intérêt général dans l’affaire Krief ?

« Présente à Compiègne depuis juin 2009 , Ulrika Delaunay-Weiss a été nommée  en 2014 Procureur de la République financier  adjoint au parquet national financier , à Paris. « Il s’agit d’un poste qui n’existait pas jusque-là, et dont le but est de lutter contre la délinquance financière et la fraude fiscale ou les délits boursiers. J’ai toujours été très intéressée par le monde de la finance », a-t-elle déclaré (Le Parisien, 31 janvier 2014). Pourquoi aucune poursuite pour les délits financiers relevés dans le rapport initial de l’ARS Picardie ?

La justice doit « rétablir le sens, l’ordre des valeurs », et s’inscrire dans un processus de « réarmement moral de la société », a expliqué  Ulrika Delaunay-Weiss dans ses réquisitions dans une affaire de « prise illégale d’intérêt » en juillet 2015. Pourquoi n’a-t-elle pas appliqué ces impératifs dans l’affaire Krief ?

Quelles sont les chances d’un plaignant juif de voir aboutir sa plainte instruite à Compiègne ou à Paris ? Lors d’un entretien en 2015, un juge d’instruction a réclamé à plusieurs reprises l’acte de décès au plaignant assis face lui. Il a requis un non-lieu sans avoir effectué d’investigation, en particulier sur des comptes bancaires au Luxembourg et en Suisse, en refusant la requalification du principal chef de la plainte en « abus de confiance ». Or, le Président François Hollande s’est « félicité des « nouvelles rentrées fiscales » que l’État allait obtenir grâce à la découverte de tels montages financiers  » révélés par les « Panama Papers » et la justice française a ouvert  le 4 avril 2016 une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ».

Qui contrôle ces partenariats privé-public ? Qui contrôle la Sécurité sociale  ? Comment ces « dysfonctionnements » ont-ils pu échapper à la Cour des comptes, à la Chambre régionale des comptes de Picardie  ou à d’autres instances de contrôle et de justice ?

L’analyse de la facette judiciaire de cette affaire laisse un goût d’amertume, tant il semble qu’a été dénié au Dr Lionel Krief un procès équitable au sens des articles 6 § 1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des Libertés fondamentales , et 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne . Cette notion de « procès équitable » relève du contrôle de la Cour de cassation qui l’a évoquée dans de nombreux arrêts. Mais cette Cour reconnaitra-t-elle ce déni de justice à l’égard de Juifs ?

Sans des magistrats, agents publics rémunérés par l’Etat, sans ces maillons judiciaires inévitables faute de règlement amiable, aucun ennemi des Juifs ne pourrait légalement les ruiner ou/et les spolier.
En Occident chrétien médiéval depuis l’empereur byzantin Justinien (527-565) – hormis les sauf-conduits émis par les rois carolingiens au IXe siècle -, et en dar al-islam (terre sous domination islamique), un Juif était exclu  de la justice : interdiction de témoigner contre un chrétien ou un musulman, etc.

La Révolution française a émancipé les Juifs.

En 1848, Adolphe Crémieux  (1796-1880), alors avocat, a obtenu de la Cour de cassation l’abolition du serment more judaico, ultime discrimination humiliante visant les justiciables juifs.

A l’aube du XXIe siècle, des magistrats introduiraient-ils subrepticement, durablement, impunément, un statut inférieur, discriminatoire aux Juifs ?

L’affaire Krief, une illustration d’un « gouvernement des juges  » ? Une leçon destinée aux Juifs afin qu’ils cessent d’importuner des magistrats en réclamant justice dans leur « combat du pot de terre contre le pot de fer », et se laissent invectiver, voler, ruiner, tuer socialement, professionnellement sans se rebeller ?

Silence, on ruine et on spolie en ce langage si policé caractéristique du droit français et dans des « palais d’injustice », dans ces « territoires perdus de la justice française  ».

Les spoliations de Juifs en France depuis l’Intifada II, un antisémitisme d’Etat « au nom du peuple français » ?

Des spoliations appelées à perdurer avec le projet gouvernemental, soutenu  par le Garde des Sceaux socialiste Jean-Jacques Urvoas, d’accroître l’indépendance des juges  ?


Affaire d’Etat

Des Présidents, ministres et conseillers dans des cabinets ministériels ont assuré le Dr Lionel Krief de leur attention à l’égard de son affaire. Et puis, plus rien. Pourquoi ?

Depuis le 15 décembre 2014, le préfet Gilles Clavreul dirige la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme  (DILCRA) placée sous la tutelle du Premier ministre Manuel Valls. Informé, il n’a pas agi dans cette affaire. Pourquoi ?

Député  de l’Oise, Eric Woerth n’a pas donné suite au courrier du Dr Krief. Pourquoi ?

Le 9 octobre 2013, Rina Krief a écrit à Meyer Habib, député de la 8e circonscription des Français établis hors de France , qui comprend l’Etat d’Israël. Craignant pour sa vie, le Dr Krief a acquis la nationalité israélienne, et de son épouse est binationale. Celle-ci a adressé à Meyer Habib une synthèse de l’affaire et a sollicité un rendez-vous, et pas pour réclamer une quelconque ingérence dans l’institution judiciaire, mais un soutien dans une affaire d’Etat. Réponse de ce député : ce « problème dépend de la justice… Cette affaire n’est pas de mon ressort. Je suis député et non magistrat ». Rina Krief a relancé cet élu. En vain.

Le 6 juillet 2014, j’avais demandé à Meyer Habib son opinion sur l’affaire Krief qui « me semble une affaire d’Etat – des institutions publiques, dont la justice, s’acharnent contre ce médecin nucléaire spolié de ses centres d’imagerie médicale à Creil et à Compiègne – marquée d’antisémitisme constaté notamment sur un procès-verbal au commissariat de police. A certains égards, l’affaire du Dr Lionel Krief me fait penser à l’affaire Dreyfus, au cours de laquelle notamment des parlementaires ont soutenu ce capitaine français Juif, injustement condamné, et ce, malgré les procédures judiciaires en cours le visant ». En vain.

Le 18 avril 2016, Myriam Lagarde, attachée parlementaire de Meyer Habib, a répondu « par pure courtoisie » à mon deuxième courriel : « Comme le Député l’a déjà expliqué gentiment à de multiples reprises à Mme Krief… qu’il ne connait pas, qui ne le concerne pas – il n’entre pas dans le périmètre de ses missions d’intervenir dans une affaire judiciaire, à plus forte raison quand les faits en cause ont eu lieu à Compiègne, et sont donc étrangers à sa circonscription ».

La condamnation judiciaire du capitaine Alfred Dreyfus n’a pas empêché des députés – Albert Sarraut (1872-1962), Alexandre Zévaès (1873-1953) – de prendre partie pour Dreyfus. Et Lucie Dreyfus , épouse de l’officier juif français, avait alerté « à de multiples reprises » sur son époux victime d’iniquités antisémites.


Par ailleurs, « entre-t-il dans le périmètre des missions de Meyer Habib » de publier ces messages sur son compte Twitter  : « De #Grece où j’accompagne @fhollande, choc et émotion après le terrible drame  en #Gironde. La Nation, solidaire des familles des victimes  » [de l’embrasement d’un autocar sur une route départementale, Nda] (23 octobre 2015), « 16 morts, scènes d’apocalypse, paysages dévastés : solidarité avec les victimes des #Intemperies #AlpesMaritimes!  » (4 octobre 2015). Ni la Gironde, ni les Alpes-Maritimes ne font parties de la circonscription dont Meyer Habib est l’élu. Le 13 janvier 2016, ce député a porté « la kippa symboliquement au sein de l’Assemblée nationale en solidarité avec la communauté juive après l’agression antisémite d’un enseignant juif à Marseille ». Pas un Tweet en solidarité avec un concitoyen coreligionnaire victime d’antisémitisme. Pas une question au gouvernement.

Des députés  se sont mobilisés depuis 2015 pour demander à la ministre de la Justice, alors Christiane Taubira, la révision du procès Kerviel, « jugé coupable  en appel d’avoir fait perdre cinq milliards d’euros à son employeur, la banque Société Générale, en 2008 ». « PS, communistes, écologistes, UMP, tous exigent  la création d’une commission d’enquête parlementaire pour « lever les zones d’ombre ». Pourquoi cette inertie parlementaire dans l’affaire du Dr Krief, innocent ?

Ministre des Affaires sociales et de la Santé depuis 2012, si active, si volubile en 2013-2014 dans l’affaire tragique liée au décès de trois bébés dans l’hôpital de Chambéry, Marisol Touraine n’a pas mis un terme à ces « dysfonctionnements » en Picardie. Pourquoi ?

Certains politiciens ont tenté d’aider le Dr Krief, telle Laurence Rossignol, qui avait participé à la création de SOS Racisme  en 1984.
Lors de la réunion  du Conseil régional de Picardie  du 7 septembre 2012, Laurence Rossignol, conseillère régionale depuis 1998 et sénatrice de l’Oise depuis 2011, a exhorté  Christophe Dubosq , directeur de l’ARS Picardie, « d’agir et de trancher » dans ce « dossier qui ne sent pas bon » et mêle « éléments de harcèlement judiciaire, de collusion, d’intérêt économique et de plainte pour propos antisémites ». Au nom du groupe Front national, Michel Guiniot  a renchéri. Et ce, en présence de Claude Gewerc, alors président socialiste  dudit Conseil et Français fils de Juifs polonais déportés. Un édile demeuré inactif.

Le 20 septembre 2012, peu après le décès suspect de Christelle Rennuit, Laurence Rossignol a conseillé au couple Krief une « fuite salvatrice » pour « sauver » leur « peau » loin de cette « affaire sordide ». En 2014, cette élue socialiste a été nommée secrétaire d’Etat chargée de la Famille et des Personnes âgées auprès de Marisol Touraine, puis en 2016 ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes dans les gouvernements Valls. Pourquoi cette affaire si problématique a-t-elle perduré ? Quels intérêts ont prévalu sur le clivage gauche/droite ? Quelles connivences ont joué ?

Le 4 janvier 2016, le Conseil régional du Nord Pas de Calais-Picardie a élu son président  : Xavier Bertrand, membre du parti Les Républicains et ancien ministre de la Santé (2010-2012), inactif. Pourquoi ? Il a été pourtant actif en faveur des Calaisiens  et de la revalorisation de sa rémunération globale d’élu local .

Le Dr Krief a déposé plainte pour prise illégale d’intérêts contre deux personnages incontournables du paysage médical picard, Vincent Vesselle et Brigitte Duval :

      – Vincent Vesselle  préside le conseil d’administration du GIE CIMA et dirige la polyclinique Saint Côme – celle-ci et des radiologues liés à cette Polyclinique sont administrateurs de STS.
Vincent Vesselle est aussi membre  « des différentes commissions d’attribution de matériels d’équipements d’imagerie médicale, dont ceux nécessaires dans le Centre », de deux instances chargées de préparer la politique de santé au sein de l’ARS de Picardie, dont le rapport final complet n’a jamais été communiqué au Dr Lionel Krief. Des organes purement consultatifs, a précisé Vincent Vesselle  à Backchich  en 2011.
Il préside aussi la FHP  (Fédération de l’hospitalisation privée) Picardie.

        Brigitte Duval  est directrice générale du Centre hospitalier de Compiègne-Noyon  , membre du GIE-CIMA. Cet hôpital est né en 2013  de la fusion des centres hospitaliers de Compiègne  et Noyon.
Le « centre hospitalier Compiègne-Noyon est l’un des hôpitaux de référence du territoire de santé Oise-est, qui dessert un bassin de vie de 470 000 habitants  ».
Brigitte Duval  occupe aussi des fonctions dans des instances de la CRSA  (Conférence régionale de la santé et de l’autonomie) de Picardie.
« Mme Brigitte Duval , directrice générale de l’hôpital de Compiègne , a refusé de me fournir au sein du CIMA des médicaments vitaux pour la sécurité des patients, tout en acceptant de les fournir au médecin radiologue de l’IRM voisin du Dr Krief au CIMA, et alors que la Dr Daneski est fournie par l’hôpital de Creil. Des médicaments à visée cardiaque qui ne peuvent être fournis que par une structure hospitalière. Me Hazane n’a pas agi pour mettre un terme à cette situation préjudiciable aux patients », a déploré le Dr Krief.

Le nom de Philippe Marini figure dans cette plainte. Philippe Marini  est maire Les Républicains (ex-UMP) de Compiègne depuis 1987 et président du Conseil de surveillance du Centre hospitalier intercommunal Compiègne-Noyon. Ce sénateur de l’Oise (1992-2015) a présidé la célèbre Commission des finances de la « Chambre haute ». Cet inspecteur des finances a présidé le CEA (Centre à l’énergie atomique) de 1982 à 1989, et est avocat depuis 1998. En 2011, il a co-signé un rapport  sur la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. Il est notamment co-auteur d’un rapport sénatorial  préconisant le 11 juin 2014 « de lever différents obstacles pour permettre à la France et à l’Iran de reconstruire des relations bilatérales politiquement constructives et économiquement fructueuses  ». Il a été membre de groupes sénatoriaux liant la France au Saint-Siège, à des pays d’Europe de l’Est et des Balkans, du Sud-est asiatique, ainsi qu’à des Etats et entités Arabes : Egypte, Jordanie, Libye, Maroc, « Territoires palestiniens ».

Déposée en 2011 devant le TGI d’Amiens, cette plainte a abouti à un « avis de fin d’information » le 13 janvier 2016 après six années de « non-instruction » et sans mise en examen. Pourquoi ? Ont « traité » successivement cette plainte, les juges d’instruction Aurélien Letocar, Dimitri Dureux, Dominique Bibal-Séry, admise à la retraite en 2014, et Aurore Masson.

Quels contrôles sont effectués sur l’action des ministres ? La politique ne saurait se réduire à une instabilité ministérielle – les ministères passent, l’affaire Krief demeure – et au buzz sur des « petites phrases ».

C’est donc à l’Elysée et à Matignon de mettre un terme rapidement à cette affaire désastreuse.

C’est aussi à l’Etat d’Israël de défendre ses concitoyens. Un signal ferme dirigé aux centaines de milliers d’olim potentiels. Si une partie des Français juifs fuira vers des horizons outre-Atlantique ou outre-mer, l’autre risque de se précipiter en Eretz Israël (terre d’Israël), pauvre comme Job, dépouillée de ses biens, probablement par une prise en charge de l’Agence juive .

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Hector

Bravo à J FORUM qui reprend la seule journaliste indépendante d’investigation de la communauté juive ( ce qui explique aussi son pavé indigeste mais très fourni…l car nul ne peut être au four et au moulin), Madame Véronique CHEMLA.
En revanche, un peu plus de finesse dans le titre. Pas besoin d’être grandiloquent en parlant de DREYFUS puisqu’à l’heure actuelle personne ne s’est fait l’écho de cette injustice ( et surtout pas les « institutions communautaires », malheureusement ). L’affaire est déjà suffisamment inacceptable. On attend donc de voir le soutien des radiologues juifs de France pour un Confrère si mis à mal dans le fief de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie des notables catholiques. Le soutien des médecins devant leur ORDRE. La règle est la même pour tous, même pour les juifs  » L’union fait la force » le pot de terre devant le pot de fer….. » .
OUI LES JUIFS ONT DROIT A LA REUSSITE COMME LES AUTRES FRANCAIS. ILS NE SONT PAS LA QUE POUR LES GALERES !!!

jacqueline arragon

Ce dossier est remarquablement bien fait, et compréhensible, à condition qu’on le lise tranquillement et jusqu’au bout. On voit bien que tout a été fait pour « décapiter » le Docteur Krief Juif, face à son adversaire qui se défend en se disant « bonne catholique », c’est tout dire ! Que peut-on faire pour aider le Dr Krief à notre petit niveau quand tout se passe malhonnêtement au plus haut degré de l’état ! Il faut absolument que quelqu’un de haut placé s’empare de ce dossier et fasse du bruit, (autant qu’il y en a eu pour Kerviel) et fasse circuler une pétition sur internet (je la signe tout de suite) pour défendre le Docteur KRIEF. Ce qui est malheureux est que c’est ce médecin qui a sorti une gamma-caméra nouvelle génération et dont les hôpitaux se battent pour l’avoir (et c’est là le début des batailles en règle, j’en sais quelque chose car si vous connaissiez toutes les manipulations démoniaques de la part de certains dans les hôpitaux), et qui a été spolié au bénéfice de ses adversaires et ce, au détriment des patients à pathologies lourdes mais dont ces gens infâmes n’ont rien « à cirer » en parlant vulgairement. IL faut vraiment faire circuler ce dossier pour qu’il sorte en pleine lumière, afin que ce prestigieux médecin soit réhabilité le plus rapidement possible, et qu’il recouvre tous ses droits et qu’on lui rende tout ce qui lui a été volé (son honneur, ses finances, ses biens, et la reconnaissance qu’il avait dans tous les milieux médicaux : cela ne serait que justice pour lui et sa famille !) et on ne peut qu’exhorter les membres du milieu médical et certains membres politiques (qui pourtant s’agitent pour ne rien faire et ne rien dire) à avoir un peu de courage et d’honneur pour soutenir le Docteur Krief, et relancer ce dossier pour qu’il y ait une fin heureuse : cela s’appelle le droit et la justice !!
Cela est urgent car très grave, et peut-être synonyme à l’affaire Dreyfus, …….et on en connaît la suite pour les Juifs, mais à la fin on a reconnu officiellement son innocence jusqu’à sa réhabilitation ! Mais les Juifs en ont payé le prix. Ce genre d’affaire est inadmissible à notre époque.

Tamara

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rien de beau en prévision. Les faits sont divers, et se multiplient.!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais une affaire d’état!!!!!!!!!!!!!! c’est grave. Cette affaire les dépasse t elle ou le laisser faire est il évident?!!!!!!!!!!!! Mais pourquoi alors ne pas mettre en lumière cette affaire, et la considérer comme n’importe quelle affaire ? alors c’est là qu’on peut soupçonner l’insoupçonnable !!!!!!!!!!!!! C’est nauséabond!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous avez dit Humanisme en Démocratie?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

niro-méchiche yvonne

Pourquoi cette affaire reste-elle dans la nuit ? N’y aurait-il pas une voix plus courageuse qui braverai le silence pour rendre justice au Docteur KRIEF ?
Yvonne NIRO-MECHICHE

Yaacov

Les barbouzes de la loge truc muche ont frappe
C est degeulasse abject
C sans limite alors dite tous merde a ce pays
De combinards d envieux ou restez a votre place petit et discret ou partez reussir ailleurs
Tant que cela durera les mafieux des tribunaux de commerce liquidateur en tout genre aides par les verificateurs fiscaux inspectrice du travail aides par certains politiques se serviront dans le talent et le porte monnaie de leur proie

Je connais il m ont tout pris Dr krieff vous m etes pas un cas isole

Ch. B.

C ‘ est un pavé indigeste, j’ai pas tout compris mais dans les grandes lignes, en tout cas sur le plan des mécanismes, ça me fait un peu penser à la question des tutelles curatelles abusives, ce genres de collusions soit actives soit par indifférence…De drôles de réseaux… Des spolliations, des trucs énormes…A ajouter à cela le vieil antisémitisme vieille France, comme le dit l’article, que j’ j’avais tendance à oublier ces derniers temps, plus la lâcheté des politiques à se mouiller pour des Juifs dans une affaire complexe par rapport à l’actuel.
En tout cas c’est une affaire qui pue.