Des membres de la communauté juive manifestent contre le chef du parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, et contre l’antisémitisme au sein du parti travailliste, devant les chambres du Parlement britannique dans le centre de Londres, le 26 mars 2018. (AFP / Tolga Akmen)

AMSTERDAM – Près d’un quart des sondés britanniques interrogés dans le cadre d’un sondage sur les attitudes à l’égard des minorités en Europe occidentale ont déclaré qu’ils refuseraient d’accepter un Juif comme membre de leur famille.

Le rapport du Pew Research Center intitulé « Being Christian in Western Europe » [Être chrétien en Europe de l’Ouest] a été publié mercredi et contient les résultats d’entretiens avec plus de 24 000 adultes sélectionnés au hasard dans 15 pays.

Au Royaume-Uni, 23 % des 1 841 personnes interrogées ont répondu « non » à la question « Seriez-vous prêt à accepter des Juifs comme membres de votre famille ? » Cela constitue la deuxième plus forte proportion de récalcitrants, juste après les 25 % de l’Italie. Le sondage a une marge d’erreur pouvant aller jusqu’à 3 %.

Le niveau le plus élevé d’acceptation des Juifs en tant que membres de la famille se situe aux Pays-Bas, où 96 % des 1 497 sondés ont déclaré qu’ils n’auraient aucun problème à ce qu’un Juif rejoigne leur famille.

En Allemagne, 19 % des 2 211 sondés ont déclaré qu’ils n’accepteraient pas un parent juif. En Autriche, le taux de non-acceptation était de 21 %. Dans les pays à majorité catholique comme l’Espagne, le Portugal et l’Irlande, les taux de non-acceptation étaient élevés, soit 13, 18 et 18 % respectivement.

La même question a été posée au sujet des musulmans, et leur acceptation était inférieure à celle des Juifs dans les 15 pays étudiés, avec une différence médiane de 10 points de pourcentage.

En Italie, 12 % des 1 804 personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne voulaient même pas accepter un voisin juif. Ce chiffre était de 10 % en Irlande et au Portugal, de 9 % au Royaume-Uni et de 8 % en Espagne, en Allemagne, en Suisse et en Autriche.

L’affirmation selon laquelle « les Juifs défendent toujours leurs propres intérêts et non l’intérêt du pays dans lequel ils vivent » a reçu les plus hauts niveaux d’approbation au Portugal et en Espagne, avec 36 et 31 % des 1 501 et 1 499 répondants dans ces deux pays, respectivement. Viennent ensuite l’Italie, la Belgique et la Norvège, avec respectivement 31, 28 et 25 %.

JTA

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

5 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Réal Bergeron

Deux questions se posent, à savoir;

Qui a effectué ce sondage ?

Quelle a été sa méthodologie ?

rachel

Je n’aurai JAMAIS voulu, moi aussi, de ces 23 % d’antisémites britanniques ou de ces 25 % d’italiens composés de gauchistes fans de Corbyn ou de Grillo, de musulmans ou de nazillons antisionistes ou antisémites (c’est pareil) comme compagnon de mon adorable fille unique : je l’avais conseillée et éduquée dans ce sens.

andre

Je retire mon message: on peut en effet penser que, en presence d’une population aussi heterogene que l’est celle de la Grande-Bretagne, les sondeurs, tout en laissant bien sur la plus large part au hasard, ont tenu compte dans la constitution de la population sondee des elements susceptibles a l’evidence d’avoir une influence sur la reponse a la question pose. Excuses.

rachel

C’est une étude du Pew Research Center donc, américaine, d’avril à octobre 2017.
C’est misérable : pas de juif comme membre de la famille ? De quel droit les personnes ont à donner leurs opinions sur les compagnons ou les compagnes de leurs neveux ou nièces, de leurs cousines ou de leurs cousins ou de leurs tantes ou oncles ??? De quoi je me mêle en quelque sorte ? Ils conseillent leurs enfants, point final : c’est déjà assez difficile comme ça pour en plus, aller se mêler des affaires de votre famille élargie.
Et puis, tout est relatif comme disait Einstein car il vaut mieux avoir comme membre de sa famille un chrétien ou un athée de culture musulmane philosémite pro-israëlien comme Malek Boutih pour prendre un exemple français plutôt qu’un antisioniste comme Rony Braumann pour qui, porter la kippa est un signe d’allégeance à Israël, ou Alain Gresh de l’imMonde Diplomatique, ardent défenseur du BDS et qui classe les PM israëliens (et pas que l’actuel) parmi les criminels de guerre, qui sont soi-disant « juifs » et même « israëlien » pour Braumann.
Et quand à ne pas accepter comme voisin un juif ou un musulman, ces sondés touchent le fond de la fosse à purin. Ils n’ont qu’à avoir comme voisins des cambrioleurs, des drogués ou mieux, si je puis m’exprimer ainsi, des pédocriminels bien chrétiens et bien blancs : ils seront ainsi ravis.

PS : Pour les musulmans, 43 % des italiens, 36 % des britanniques et 34 % des autrichiens et des allemands n’en voudraient pas dans leurs familles.
Ce que le sondage montre aussi, c’est que les individus non chrétiens de ces pays européens sont effectivement plus intolérants que les chrétiens pratiquants ou non qui accepteraient, eux, mieux un juif ou un musulman comme membres de leurs familles; par déduction donc, les importantes minorités gauchistes, presque toutes athées, et musulmanes sont plus antisémites et l’importante minorité d’extrême droite et de la droite dure couple le racisme anti-musulman et l’antisémitisme.

andre

La valeur de la proportion retenue en Grande-Bretagne, par exemple, depend bien sur de la proportion de Pakistanais parmi les sondes: si celle-ci ne depassait pas sa valeur (importante) au plan national, les 23 % sont tout a fait significatifs. Mais on peut aussi interpreter le resultat comme signifiant que 23% des Britanniques ont une hostilite declaree envers les juifs: dans ce cas, on peut penser que la majorite de ces 23% est constituee de Pakistanais, ou plus generalement de musulmans. En conclusion: comme la grande majorite des statistiques ou resultats statistiques d’enquetes rapportes par les medias, celles-ci n’ont aucune signification.