L’OPÉRATION RHÉTORIQUE AUTOUR DE SISCO

 

La « rixe de Sisco » a occupé, de nombreux jours durant, les médias. Ce n’est pas tant pour combler la rareté d’événements du mois d’août, me semble-t-il, que du fait du cas de figure très sensible que représente l’événement pour l’idéologie qui sévit depuis plus de 15 ans dans le discours médiatique.

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La prophétie auto-réalisatrice des médias

Les journalistes guettaient manifestement le premier signe de l’embrasement de la France que les attentats islamiques laissent prévoir et que le « pas-d’amalgame » qui gouverne leur discours est censé conjurer et réprouver (tout en le provoquant, car c’est une condamnation préalable, avant même tout développement dans ce sens, qui le fonde : le préjugé de culpabilité potentielle de(s) non-musulmans effaçant la culpabilité réelle de certains musulmans dans des massacres commis au nom de l’islam).

 

Cet intérêt journalistique mérite justement qu’on s’y attarde, particulièrement dans sa créativité rhétorique qui laisse percer l’impact de cette même idéologie dans la mise en mots du fait brut. Il faudrait, bien sûr, en matière de médias, remonter jusqu’à la source de la doctrine idéologique, à savoir les directives d’écriture (ou, selon le galimatias actuel: « les éléments de langage ») de l’AFP qui construisent l’événement de telle sorte qu’il s’inscrive dans la vulgate doctrinale. Ce terme de « doctrine » est pleinement justifié pour définir le « roman » de la réalité que forge cette agence semi-étatique pour « rendre compte » des événements. Elle fournit un référenciel de base pour la conscience collective que structure le discours médiatique.

 

La construction de l’événement

L’AFP possède, de par cette fonction, quasi régalienne, un pouvoir immense, que personne ne conteste ( il faudrait aller voir sur place pour constater ce qui s’est passé) et que les médias, à l’autre bout de la chaîne, répercutent à l’infini, transmettant le même message par delà leur diversité : il consiste à nous dire ce qui s’est « objectivement » passé. C’est ce que j’appelle la « construction de l’événement ». Il n’y a en effet d’événement que construit et exprimé dans un discours car les faits ne parlent pas d’eux-mêmes. Or, si l’événement possède une concrétude incontestable, le regard posé sur lui est, par la force des choses, très variable, du fait de l’angle d’obervation dont chacun dispose à partir de sa position (sociale, politique, économique…) dans la réalité. Chaque observateur ne peut ainsi avoir qu’une vision partielle (et partiale si elle se veut exclusive) de la réalité. Ce qui est problématique, en plus de cette relativité inévitable, c’est que le discours initial qui dévoile ce qui s’est passé – surtout quand il est monolithique – donne le ton du débat public et des réactions qu’il engendre, engageant ainsi la communauté de débat qu’est une société sur des voies qui peuvent être erronées.

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Le motif « communautaire »

Ce qui m’intéresse dans l’affaire de Sisco, c’est la mise de fond terminologique initiale de l’AFP, qui nous a appris qu’il s’était produit là une « rixe communautaire« , opposant donc « deux communautés ». Pour quelqu’un qui a suivi de près le développement du phénomène antisémite en France depuis l’an 2000, un tel signal ne peut que faire « tilt ». Je fais référence au terme de « communautaire » et de « communauté ». Effectivement, au début des années 2000, après un an et demi de rétention d’informations sur plus de 500 actes antisémites ( à l’instigation du gouvernement Jospin, « pour ne pas jeter de l’huile sur le feu »- Daniel Vaillant, ministre de l’intérieur, alors, dixit), les médias qualifièrent ces agressions commises par des agresseurs de provenance musulmane, qu’ils soient maghrébins ou sub-sahariens, de « tensions inter-communautaires« , là où la responsabilité était d’un seul côté  comme la police peut le confirmer (quand elle accepta d’enregistrer les plaintes, voire même des « mains courantes »), là où il y avait des actes antisémites. Pour ne pas identifier les agresseurs, les préserver donc, on compromit leurs victimes dans l’acte qu’elles subissaient, dans l’abandon  de l’opinion publique.

 

« Tensions inter-communautaires », c’était là un terme qui faisait violence à la réalité des faits. Il inventait une situation qui n’avait jamais existé car il n’y eut jamais d’agressions anti-musulmanes de la part de Juifs. Il impliquait de surcroît un jugement sous-jacent, occasionnant un glissement de sens. La « communauté juive » (une catégorie, au départ, très précise) se voyait mise en parallèle avec une supposée « communauté de l’immigration » (la plupart du temps jouissant d’une double nationalité et pas encore définie comme « communauté musulmane ») et de ce fait, sortie de façon subreptice de la nationalité française. Le fait qu’elle se voyait de surcroît taxée elle-même d’agressivité  (tensions-inter-communautaire ») et donc coupable d’infraction à la loi et à la République se vit renforcé quand le terme de « conflit importé » s’ajouta à celui de « tensions inter-communautaires », un conflit dans lequel l’AFP avait décidé – et décide toujours – que le coupable était le Juif israélien (retranchant au passage (ô progressisme!) les Arabes israéliens de la citoyenneté israélienne…). Le « conflit importé » devenait ainsi manifestement la poursuite d’un « conflit » étranger sur le sol français. La Palestine devînt l’écran de projection d’un problème français. Et on continue (le Quai d’Orsay, en tête) encore à croire en France que la guerre de l’Etat islamique découle de l' »occupation » israélienne…

 

La société et l’Etat n’avaient plus qu’à assister passivement à l’affrontement de « deux communautés », impliquant non seulement que les victimes des agressions étaient aussi coupables que leurs agresseurs, eux mêmes se voyant néanmoins excusés parce qu’ils ne faisaient que réagir à la persécution israélienne (le « génocide » de Jénine, « Gaza, camp à ciel ouvert », etc), mais aussi que les Juifs français relevaient eux mêmes de la catégorie de l’étranger, subissant ainsi une dénationalisation rampante.

 

C’est là où cette logique dérape, car les Juifs de France , ceux de « métropole », sont français depuis 1791, revu et corrigé en 1807 (le Sanhédrin), tandis qu’en Afrique du Nord, les Juifs deviennent français en 1870, après 40 ans de processus durant lequel ils renoncèrent à leur condition de « nation » et à la primauté de leur droit canonique sur le Code civil, dans la ligne du modèle de 1807.

 

Là où les choses se corsent
Quand on a cette tranche d’histoire en tête, l’affaire de Sisco prend un certain relief. A priori les Corses sont des français. Le Conseil d’Etat avait décrété, au lendemain de la Charte européenne des langues régionales, qu’il n’y avait pas de « peuple corse » dans la République française. Les voilà donc devenus « communauté », ce qui est une affirmation étrange car « communauté » se dit dans l’idéologie dominante de ce qui de ce qui est minoritaire et se  dissocie de la « nation » (la notion de « communauté nationale » est pourtant invoquée dans les commémorations de deuil des massacres récents: pour pleurer). Or, en Corse, les Corses sont majoritaires et tenus pour des citoyens français…

 

Signalons au passage que, dans le même ordre d’idées, on a vu apparaître en France, depuis les années 1990-2000,  le concept de « communauté catholique », un terme proprement époustouflant pour qualifier une population majoritaire dans ce pays.

 

La communauté corse

En fait, « communauté(s) » vient désigner les populations d’un pays dans une vision politique « minoritariste ». La « minorité » (en l’occurence musulmane, mais c’est vrai aussi de la « communauté LGBT) devient le critère sur lequel doit s’aligner l’ensemble de la population (et notamment la majorité) sur le plan juridique et moral. Cette doctrine vise à dépouiller la majorité (tout de même le principe régissant le pouvoir démocratique) de sa légitimité  et de son droit à donner le ton à l’ensemble de la nation. C’est ce qui est la raison psychanalytique du slogan « on est chez nous ». Ainsi le « peuple corse » devient-il, comme par enchantement (rhétorique) une « communauté », une « minorité » chez lui, un locataire dans sa demeure, qui est celle de sa nationalité autant, en l’occurence (une île), que de son terroir. La nation perd alors pour lui sa qualité de « demeure », associée désormais à une condition, lointaine, réputée supérieure[1], qui tient plus du super-marché de droits ou d’une salle des pas perdus de la mondialisation que de la nation.

 

L’opération revient à entériner le fait que l’islam ne s’est pas intégré, n’a pas été intégré et ne s’intégrera pas dans la citoyenneté républicaine. Parce qu’il est alors construit comme « communauté », on rétrograde toutes les autres populations françaises (la majorité!) à la condition de « communautés ». Sur le plan rhétorique, on retrouve le même cas de figure: pour ne pas nommer au départ les musulmans (à Sisco comme ailleurs), et justifier cette occultation, on désigne le danger qui viendrait des non musulmans, bien identifiés, eux, formellement, en les stigmatisant dans les catégories les plus dégradantes sur le plan de l’échelle des valeurs propre à l’idéologie dominante: « nationalisme », quand ce n’est pas « fascisme », « tribalisme », « ethnicisme », sources de leur propension théorique à l' »islamophobie », autant de travers comptés comme les caractéristiques du « communautarisme »…

 

L’immaculée coercition

Il y a là un paradoxe car cette doctrine qui valorise la « communauté » comme critère de la politique « démocratique », et qui communautarise subrepticement l’ensemble des Français, tient ses ennemis pour des « communautaristes », en fustigeant leur « identitarisme » (ô Chevènement!) et leur repli « ethnique ». C’est bien ce qui s’est passé avec la « communauté juive » depuis 2001. C’est ce qui se passe avec la « communauté corse ». Les motifs du discrédit – remarquons – le – qualifient toujours les populations majoritaires et nationales, jamais la communauté « minoritaire » dont les médias célèbrent le pacifisme et l’innocence à chaque occasion qui démontre pourtant le contraire, en tout cas pour certaines de ses parties.

Deux interprétations de ce paradoxe sont possibles. Ou bien on est là dans le manichéïsme propre à toute idéologie. La rhétorique à l’œuvre ici,  qui assigne l’opinion à choisir entre l’adhésion au roman idéologique et la stigmatisation (« si tu ne penses pas comme moi (qui suis si parfait), tu es un fasciste »), a été définie par un auteur américain comme « l’immaculée coercition »: une violence aux mains propres. Ce tour de passe passe instrumentalise tout simplement la morale.

Ou bien la chose signale une contradiction dans la doctrine elle-même, à moins qu’elle ne découle du jugement différentialiste qu’elle met en œuvre autorisant le « communautarisme » pour l’islam (et les « minorités ») et l’interdisant pour la majorité. C’est bien ce qu’illustre le « post-colonialisme », cette annexe de l’idéologie post-moderniste , qui abaisse systématiquement les Occidentaux là où il élève systématiquement les « ex-colonisés ».

L’exception de Sisco

A Sisco, pourtant, à l’heure d’aujourd’hui (on apprend en effet l’entrée en scène de SOS-Racisme), les choses ne se sont pas passées de la même façon, avec l’étonnante et révolutionnaire intervention du procureur de la République (on craint pour son avenir dans la carrière!) qui a statué sur  la responsabilité des « familles maghrébines » en question. La description qu’il donne des causes initiales de la situation parle de « caïdat » (un mot hénaurme!) et surtout de tentative de ces familles de privatiser la plage en en chassant tous les non musulmans. C’est là une définition symptomatique du problème général de l’islam en France: constituera -t-il une société (un Etat?) dans la société, qui de ce fait éclatera, ou s’intégrera-t-il, sur le mode indivduel, dans la citoyenneté, laissant ses dimensions collectives à la stricte sphère privée, selon le schéma de la laïcité?

L’aveu de Tariq Ramadan

Le fait que le burkini soit un élément de la « rixe » est intéressant: comme la burka il démontre le contraire de cette intention. Ces vêtements ne sont pas en effet des signes d’appartenance « religieuse » mais des uniformes témoignant de l’adhésion à un corps social, relevant d’un projet politique, celui des Frères musulmans qui rèvent de turciser la République française, en s’inspirant du modèle d’Erdogan (quiu fut si valorisé par l’U.E.). Ils embrassent la France en l’inscrivant dans le Dar el Islam, c’est à dire la partie de la géographie planétaire destinée à vivre sous le règne de la Sharia (les deux autres zones du monde étant « le domaine de la guerre » et « le domaine de la trêve »). Demain, si ces uniformes sont autorisés, ils ne marqueront pas seulement l’espace public: ils annoncent l’apparition de la « police des mœurs  » islamique (que l’on voit à l’œuvre dans le monde arabe et dans certaines cités en France) qui régentera certains territoires, en un mot une régression du statut de toutes les femmes.

Tarik Ramadan donne un fondement théorique à cette perspective, en s’inspirant d’une catégorie de la Sharia (la « doctrine de la jurisprudence de la minorité musulmane » – fiqh al-aqaliyyat). Il avance qu’en Europe, l’islam est minoritaire démographiquement mais majoritaire par ses « valeurs ». « Bien que la diaspora musulmane soit, de par son nombre, une véritable minorité, elle constitue une majorité par les principes qu’elle prône. Je le dis en toute franchise, les musulmans qui vivent en Europe doivent savoir qu’ils n’ont pas d’autre choix que de comprendre qu’ils sont représentés par les valeurs qu’ils véhiculent. »

 

Ce discours à double entente conforte les postmodernistes d’Europe (qui entendent ici l’apologie du multiculturalisme) mais aussi le sentiment « majoritaire » des militants de l' »islam démocratique ». La convergence islamo-gauchiste, à la source de ce plan référentiel erroné et trompeur, est ainsi bien résumée.


Trois enseignements

Trois enseignements découlent de la rhétorique médiatique qui nous permettent de comprendre le système logique qui y est à l’œuvre :

1) pour ne pas faire face au problème concret qui se pose (le statut de l’islam en regard de l’Etat et de la société), on exclue l’élément majoritaire du système (la « nation », les « Français », l' »identité nationale »…), ce qui suppose en retour la massification/sanctuarisation du critère de l’exclusion (l’islam) et l’invention d’un au delà des catégories de l’exclusion (la nation et l' »islam »), d’un substitut à la nation classique que l’on désigne comme « la République » mais qui n’est plus ce qu’elle était (ce que confirme les désirs de faire « évoluer » la laïcité, les tentatives de « délocaliser » et d’anonymiser la nation)

2) cette massification a une double conséquence. Elle fait obstacle à l’identification des éventuelles infractions à la loi émanant de certains musulmans (les islamistes) – qui s’abritent ainsi objectivement derrière cette sanctuarisation –  ce qui aboutit dans un deuxième temps à jeter le soupçon sur tous les musulmans.

3)Cette dissociation de la République et de la nation, un corps collectif doté d’une identité, implique la communautarisation de toutes les populations françaises dont la fragmentation est resaisie par le deus ex machina « républicain », ce qui autorise en retour à stigmatiser par la même occasion le « communautarisme » des (ex) nationaux qui rechignent à accepter cette doctrine.

 

Reste que tout cet édifice mental et idéologique repose sur la sanctuarisation inexpliquée et inexplicable en termes rationnels de l’islam. Pourquoi la France est-elle incapable de faire face au problème? Pourquoi ne pas nommer l’islam dans son nom? Pourquoi la souveraineté s’arrête-t-elle à ce seuil, bute-t-elle sur ces « territoires perdus »? La peur, bien sûr, peut être une explication, surtout depuis la fatwa contre Rushdie et encore plus le massacre de Charlie Hebdo sans parler des violences planétaires en rapport? La culpabilité post-coloniale et le culte du « bon sauvage » qu’est devenu l’ex-colonisé? Le sentiment de culpabilité morale propre à la conscience chrétienne? Ou, plus prosaiquement, les accords de l’Union Européenne avec l’Organisation de la Conférence Islamique, dans le programme d' »alliance des civilisations »?

 

Il y a là un cercle vicieux fatal qui crée la situation qu’il dénonce.

 

Dialectique quand tu nous tiens!

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Shmuel Trigano

Professeur émérite des Universités

Transmis par l’auteur et également publié sur : lefigaro.fr/vox/politique


[1] Sur ce plan, les Juifs ont perdu la catégorie et le statut de « minorité », condition pour obtenir la sollicitude des anti-racistes différentialistes. Ils relèvent désormais, en France, comme par enchantement, de la  majorité, sous le nom de « sionisme », un nom associé à la persécution à laquelle les Israéliens dominants (les « colons ») soumettraient les Palestiniens et les Israéliens arabes/bédouins, etc…

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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5 Commentaires
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Paul

Encore une fois l’absence d’éthique journalistique de l’AFP est soulignée. Cette agence est une agence de propagande de désinformation, et beaucoup de Journalistes ne font pas du Journalisme mais de la propagande. Mais la faillitte de la société française touche également l’a Justice, l’Education nationale, le syndicalisme et les politiques… Pour n’aborder que le problème hexagonal.

yrm

pour répondre à daesh …
ce george soros bafoue le JUDAÏSME car il ne respecte pas Son Frère dans tous les sens du terme ! c’est comme dans 1 famille  » la fratrie … » il salit la torah qui est le code de VIE et de MORALE car qui si applique aime et est aimé … . Il faut aller la lire et après faire la part des choses …

yrm

Excellent commentaire , mais qui peut et ou veut l’entendre pour réagir à cette nouvelle (ancienne) idéologie pseudo-démocratique islamiste qui n’est tout simplement rien d’autre que « conquérir , soumettre , avilir …
(la pensée laïque s’est piégée et s’est rendu prisonnière avec sa « soit-dit en passant » LIBERTE ) …
Une nation qui perd sa spiritualité , perd sa moralité ! (qui ouvre 1 brèche) car nous ne pouvons prétendre à nos DROITS si au préalable il n’y a pas nos DEVOIRS ! ces très basique n’est-ce pas …
et ces devoirs oû les trouve t-on ? ! …
etc , etc , etc , …
En tous cas , Mr Shmuel TRIGANO , grand merci pour votre développement

Daesh ? on les attend au tournant !

Les journalistes qui faussent la vérité et tentent d’abaisser leurs lecteurs au rang d’abrutis sont certainement rétribués par le juif américain rénégat ultra gauchiste et multi milliardaire George Soros fondateur de l’organisation Open Society Foundation dont les buts cauchemardesques sont en partie révélés par le moteur de recherche Google .

André

Shmuel Trigano est certainement l’un des intellectuels français les plus lucides et les les plus intéressants aussi à entendre. Le jour où l’on entendra ce genre d’analyse sur France Info ou Inter…