Shimon Peres était né Szymon Perski, le 2 Août 1923 à Wiszniew, alors située en Pologne et devenue depuis Biélorusse.

Sa famille a immigré en Palestine mandataire en 1932 et s’est installée à Tel Aviv. Il a occupé les fonctions de 9ème Président d’Israël de 2007 à 2014, coiffant une biographie qui recouvre toute l’histoire et la vie de l’Etat d’Israël et même avant.

En 1945, Peres s’est marié à Sonya Gelman, quiu a toujours préfé se tenir à l’écart du regard de l’opinion publique. Ils ont eu trois enfnats. Elle est morte le 20 janvier 2011, à l’âge de 87 ans. 

Tous les proches parents et amis des Perski, qui résidaient encore à Wizniew en 1941 ont été assassinés durant la Shoah, dont beaucoup ont été brûlés vivants dans la synagogue de la ville.

Shimon Peres a été deux fois Premier Ministre, membre de 12 gouvernements et membre de la Knesset durant la moitié d’un siècle. En tant qu’homme politique, il a débuté au sein du parti du Mapaï, en changeant ensuite pour le parti dissident Rfi, plus tard, l’Alignement (une extension du Mapaï), puis pour le Parti Travailliste qui a succédé à l’Alignement ey, en définitive, optant pour Kadima, le parti fondé par le regretté Ariel Sharon.

Une caractéristique remarquable de sa carrière politique concerne la dichotomie entre sa réputation exceptionnelle à l’extérieur, en tant qu’homme d’Etat et son statut controversé, à l’intérieur du pays, qui l’a fait trébuché un grand nombre de fois, durant ses tentatives aux diverses élections pour la gouvernance du parti et la direction du pays.

Avec David Ben Gurion au Kibbutz Sde Boker. 1969

En 1953, David Ben Gurion l’a nommé Directeur Général du Ministère de la Défense, lui confiant la charge d’achats d’armes vitales pour Tsahal naissante et de forger des relations et des alliances avec des nations étrangères, pour le nouvel Etat. Il a réussi à établir des relations étroites avec la France et à assurer des quantités massives d’armes de qualité. Au cours de ces années, également, il s’est avéré » centrale dans la fondation du réacteur nucléaire de Dimona et la conception de l’accord tripartite avec la France et la Grande-Bretagne qui a débouché sur la Campagne de Suez, en 1956, déclenchée par la nationalisation du Canal de Suez par l’Egypte.

Sa conception de la politique a changé radicalement au fil des années. Considéré comme un ‘Faucon » à ses débuts, en tant que protégé de David Ben Gurion et Moshe Dayan et partisan précoce des implantations juives en Judée-Samarie, après la guerre des Six Jours, il a, plus tard, évolué pour se transformer en « Colombe », défenseur d’un compromis territorial.

Avec David Ben Gurion et  Moshe Dayan

 Peres a obtenu sa première nomination au sein du Cabinet gouvernemental en 1969, pour devenir en 1974 Ministre de la Défense dans le gouvernement formé par le disparu Yitzhak Rabin, en étant le principal rival de Rabin au Poste de Premier Ministre, après la démission de Golda Meïr à la suite de la guerre de Yom Kippour en 1973.

En 1977, il a à nouveau perdu face à Rabin dans l’élection du chef de parti.

Et, en 1977, il a dirigé l’Alignement (basé sur l’électorat du parti travailliste) conduisant la Gauche  à sa première défaite historique, dans une élection qui a, en définitive, sacré la victoire du parti d’opposition de toujours, le Likoud (anciennement Herout) qui prenait le pouvoir avec Menahem Begin comme Premier Ministre. Alors que ni Alignement ni le Likoud n’était capable de rassembler une majorité au cours des élections de 1984, ils ont constitué un gouvernement d’unité nationale, le rôle de Premier Ministre devenant tournant entre les deux dirigeants : Shimon Peres et Yitzhak Shamir.

Après le passage du relais de Premier Ministre, il a fait sortir son parti du gouvernement en 1990.

Début 1992, il est à nouveau vaincu au cours des premières élections primaires du nouveau Parti Travailliste israélien (formé par Rabin afin de consolider l’Alignement en un seul parti unitaire).

En tant que Ministre des Affaires étrangères de l’Administration Rabin, Shimon Peres a été le fil conducteur à l’origine des négociations secrètes avec le dirigeant palestinien Yasser Arafat, qui ont abouti aux Accords d’Oslo de 1993. Cet accord a entraîné une grande controverse à l’intérieur, mais une grande acclamation à l’étranger, faisant obtenir le Prix Nobel de la Paix à Peres, Rabin et Arafat.

Les Accords d’Oslo, qui offraient aux Palestiniens leur auto-détermination limitée aux princiaples villes et la reconnaissance réciproque entre Israël d’une part et l’OLP, de l’autre, a aussi permis à Arafat de revenir de son exil tunisien. Les accords ont commencé à péricliter après (ou même avant) l’échec du Sommet de Camp David, en 2000, et de l’éclatement qui a suivi, de l’Intifada Al Aqsa,  à partir de fin septembre de la même année. 

Après l’assassinat de Rabin en 1995, Peres a occupé les fonctions de Premier Ministre par Intérim et de Ministre de la Défense par intérim durant sept mois. Au cours de ces quelques mois, il a tenté de maintenir l’élan du processus de paix, mais la mécanique s’est enraillée à la suite des explosions de bus commises par les terroristes palestiniens.

En 1996, il a été défait d’une courte tête (0, 7%) pour la seconde fois par un dirigeant du Likoud, qui était, cette fois, Binyamin Netanyahu, dans les premières élections directes pour le poste de Premier Ministre.

Le 30 novembre 2005, Peres a quitté le Parti Travailliste pour soutenir Ariel Sharon et son nouveau Parti, Kadima. Le 13 juin 2007, il a été élu Président de l’Etat d’Israël par 58 des 120 membres. Au cours de ses six ans en tant que Président, il a gagné une part de la popularité qui lui a souvent fait défaut au cours de sa longue quête pour le poste de Premier Ministre soumis à élection, ainsi que l’estime internationale.

 

En juin 2012, il a été honoré de la Médaille Présidentielle de la Liberté qui lui a été remise par le Président américain Barack Obama. Deux ans plus tard, le Congrès des Représentants américains a voté une loi pour le récomenser de la Médaille d’Or du Congrès, avec cette citation : « Le Congrès américain proclame ses liens indestructibles avec l’Etat d’Israël ».

DEBKAfile Reportage Spécial 28 Septembre 2016, 7:15 AM (IDT) 

 

Adaptation : Marc Brzustowski

 

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yehoudi

Ftouh Souhail est un personnage fictif crée de toute pièce par la bande à yossi taïeb. Il à été décrit comme un Tunisien dont l’amour pour israel est inconditionnel et dont les propos sont plus sioniste que le plus radical des sionistes. Cette imposture est tellement naïve et ridicule qu’elle a été vite démasquée surtout qu’il est confirmé officiellement que ce personnage n’a jamais existé. La naïveté de cette histoire réside dans le choix de la nationalité. Le peuple tunisien est certainement libéral en sa majorité mais il est quasiment impossible de trouver parmi les tunisien une seule personne qui aime israel. Les propos tenu par ce personnage ont été tellement bizarre qu’ils ont très tôt éveille ma curiosité et la méfiance chez les gens. Pour donner un peu de réalisme à son imposture la personne qui se cache derrière ce pseudo est même allé jusqu’à lui attribué des articles dans des sites internet essentiellement sionistes.
Moi yehoudi par la présente fait de ce combat anti ftouh le combat de ma vie (j’ai renoncé à récuperer ma shoshana chez victor …shoshana , ti amo !!)

Richard MALKA

Hommage à ce Grand Homme, trahis par une Europe corrompu. Trahis par la France qui s’était engagé à se porter garant d’une solution négocier et qui veut imposer un dictat sur fond de délégitimation de l’âme d’Israël: YERUSHALAÏM. Trahis par la Finul qui devait empêcher le ezbollah de s’armer etc etc….A travers ces trahisons, c’est tout l’occident civilisé qui se trouve trahis, et une France qui va en cachette demander l’aide à Israël pour lutter contre le terrorisme. Est-ce que notre président Hollande ira en Israël rendre hommage à cette Homme?
Nos néo-collabos sont bien plus entrain à s’incliner devant les primates dégénérés engraisser par les pétro-dollars, source de financement du terrorisme et du déclin du monde libre.