Nous ne sommes plus à un scandale près avec cette gauche israélienne ivre de fables humanistes.

Les élans romantiques, voire infantiles, n’ont plus aucune limite. Tout est égal à tout, pour aplanir les différences. « Je suis l’autre et l’autre est moi ». Le tout égalitaire et pour rendre la différence féconde, ils la noient dans un bouillon de cultures où toutes les histoires se valent et où les victimes et les bourreaux sont au même niveau.

Cette générosité qui passe par le suicide de soi est l’inverse du rêve sioniste et de ses pères fondateurs qui voulaient préserver l’identité juive. Ils renient leur propre identité juive pour être « citoyens du monde » et ignorent que l’égalité est un principe et ne sera jamais une réalité. Si Athènes a proposé la démocratie au monde, c’est sur une approche réaliste, au même titre que la science, qui ne se décorrèle jamais de la tangibilité physique.

C’est par cet univers imaginaire et suicidaire que la gauche voit le monde et Israël. Cette « con-fusion » est la base de sa politique veut fondre l’Etat juif parmi les Etats arabes. Comment peut-on s’étonner dès lors qu’il est normal pour cette gauche de rappeler les noms des victimes juives, le Yom HaZikaron (Jour du souvenir) et ceux de leurs ennemis dans un même souffle ?

Il n’existe pas et n’existera jamais une communauté mondiale, mais des communautés. De même, il n’existera jamais d’hommes semblables, mais toujours des hommes différents dans leurs histoires et jusque dans leurs empreintes digitales, c’est ce qui fait leur ipséité.

La loi pour supprimer la cérémonie de commémoration israélo-palestinienne.

Le député Zvi Sukkot promeut une proposition de loi qui compliquera la recherche de financement et de lieu pour la tenue de la cérémonie de commémoration israélo-palestinienne.

Le député Zvi Sukkot (du parti religieux sioniste) est à l’initiative d’une loi qui donnera au ministre des Finances le pouvoir de réduire le budget alloué à l’organisation de la cérémonie de commémoration israélo-palestinienne.

Chaque année, les mouvements de gauche « Combatants for Peace » et « Israeli-Palestinian Families Forum for Bereavement and Reconciliation » organisent une cérémonie de commémoration israélo-palestinienne. Cette cérémonie est controversée, et chaque année des familles endeuillées se joignent à des manifestants pour protester contre la cérémonie qui met sur le même pied les morts des forces israéliennes et des Palestiniens.

L’amendement 40 de la loi fondamentale sur le budget, de 1985, autorise le ministre des Finances à réduire le financement ou le soutien d’une activité qui contrevient aux principes de l’État. Selon l’explication de la loi proposée par Zvi Sukkot, « le pouvoir susmentionné s’appliquera également aux cas où le jour de la commémoration des victimes des forces israéliennes et des victimes de l’ennemi est mentionné ensemble avec les morts liés à une entité combattante en Israël ».

« La commémoration des morts des forces israéliennes, en même temps que celles des victimes de l’ennemi, constitue une profanation de ce jour sacré, une atteinte aux familles endeuillées, et une atteinte réelle aux symboles et aux valeurs de l’État », explique Sukkot. « Il ne faut donc pas permettre à des organisations qui sont soutenues financièrement par le budget de l’État de financer ou de parrainer des activités qui portent atteinte à la mémoire en les associant à des soldats de l’État ou à une entité combattante en Israël ».

Pendant ce temps, environ 150 000 shekels ont été collectés pour couvrir les frais de la cérémonie israélo-palestinienne. Les organisateurs ont l’intention de tenir la cérémonie cette année dans le parc Yarkon.

Les Combatants for Peace ont déclaré : « La cérémonie de commémoration israélo-palestinienne est une façon pour les familles endeuillées de se souvenir de leurs êtres chers perdus lors des guerres d’Israël, et aucun gouvernement n’a le droit de dire aux endeuillés comment faire leur deuil. Nous voyons dans cette législation une partie intégrante du coup d’État qui se déroule actuellement dans le pays, une législation qui supprime la liberté d’expression et impose par la force des normes aux organisations dans l’espace public – et nous attendons que le public qui lutte contre cette mauvaise législation lutte également contre cette tentative de censure.

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