« C’est un acte antisémite supplémentaire », dénonçait hier Philippe Benguigui, président de Zakhor pour la mémoire et délégué régional de l’association Les fils et filles de déportés juifs de France.

En fin de journée, il a découvert avec indignation les actes de vandalisme commis à l’espace mémoire du camp de Rivesaltes, situé route d’Opoul.

Résultat de recherche d'images pour "Rivesaltes : Actes de vandalisme sur la stèle à la mémoire des juifs déportés"

Des individus ont en effet descellé des pots de fleurs en granit pour les jeter et les briser sur une des quatre stèles érigées à cet endroit, à savoir celle rendant hommage aux familles juives déportées et internées dans les P.-O.

La plaque commémorative qui avait déjà subi des dégradations voilà quelques années, avait alors été réparée et renforcée.

Elle n’a ainsi pas cédé face à ces agissements gratuits. Néanmoins, les deux associations précitées, qui sont à l’initiative du monument du souvenir, ont déposé plainte auprès des services de gendarmerie qui se sont rendus aussitôt sur les lieux pour procéder aux constatations.

Une enquête est en cours. « Avec ce que l’on voit en France ou à l’international avec la montée des extrémismes, ça fait peur, ajoutait Philippe Benguigui. C’est très dommageable. Ils s’en prennent ainsi à la mémoire de ceux qui ont souffert ».

Laure Moysset

lindependant

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Bonaparte

Un peu d’histoire sur cette communauté Juive de Perpignan représentée par son Président Daniel Halimi dont j’ai eu l’occasion d’apprécier sa disponibilité et sa gentillesse .

La communauté de Perpignan et du département des Pyrénées Orientales, compte environ huit cent familles, dont les membres résident à PERPIGNAN pour la majorité. Elle rayonne à travers toute la Catalogne et son influence traverse la frontière espagnole jusqu’à Barcelone. La plupart de ses membres sont d’origine sépharade et son importance s’est accrue depuis l’arrivée des Juifs venus d’Algérie, Tunisie et Maroc. Cependant avant 1962, la communauté juive était déjà importante à Perpignan. La première mention de l’existence des Juifs dans la cité date de l’année 1185 sous le royaume d’Aragon : James 1er d’Aragon attribua aux Juifs un territoire et les dispensa de nombreux impôts indirects. Perpignan est ainsi devenu un centre juif important. Les personnalités juives qui ont marqué cette époque sont Abraham BEDRESI, élève de Joseph EZOBI et Rabbi Menachem Ben Salomon MEIRI, illustre rabbin reconnu pour ses nombreux travaux dont le commentaire de la Thora appelé « Bible de perpignan ». La municipalité actuelle vient d’inaugurer une place importante au quartier juif de l’époque « ESPACE MEIRI » ancien couvent des minimes. Les Juifs ont exercé le commerce international et se sont lancés dans le transport maritime avec d’autres Juifs de Barcelone. Au XIVe siècle, Perpignan était réputé pour ses astronomes parmi lesquels on cite le nom de Jacob Ben David Yom Tov, qui a dressé des tables traduites à l’époque en catalan. En rapport direct avec la famille royale du royaume de Majorque, les Juifs ont bénéficié de la protection de la famille royale et ont vécu à peu près normalement jusqu’en 1493, date à laquelle le royaume majorquin dut plier et appliquer l’édit d’Isabelle la Catholique instaurant l’Inquisition.

Bonaparte

On déporte en 40 et piqure de rappel en 2018 .