Dans le passé, j’ai écrit sur lui et aujourd’hui est une autre occasion de rafraîchir qui est l’homme le plus important du Jihad islamique, plus que Ziad Nakhala, le secrétaire général, le protégé de Téhéran.
Akram Ajouri (Abu Muhammad) est considéré comme le chef de État-major de la branche militaire du Jihad islamique. Il a la soixantaine, est né dans la bande de Gaza. Ajuri a rejoint le Jihad islamique dans les années 1980. Il a ensuite été expulsé par Israël en raison de son implication dans le terrorisme et s’est installé à Damas. En 2018, il a été élu pour la première fois membre du bureau politique de l’organisation.
Lors des prochaines élections tenues plus tôt cette année, il a déjà remporté le plus de voix parmi tous les candidats. Ajuri est considéré comme un commandant vénéré dans les rangs du Jihad islamique. Il est responsable de la construction de la force du bras militaire et de la direction du terrorisme contre Israël dans toutes les arènes. Ajouri est en contact étroit avec les dirigeants du Hezbollah ainsi qu’une amitié personnelle avec le haut responsable du Hamas, Saleh al-Arouri.
Entre autres tâches, il doit fournir des roquettes et des missiles anti-aériens à la bande de Gaza et aux djihadistes au Liban et en Cisjordanie, tout en profitant de ses nombreuses relations avec les Gardiens de la révolution iraniens. Certains le définissent comme « l’officier de liaison » entre le Jihad islamique et l’Iran, sa force. Il est considéré, en raison de la nature de son travail, comme l’un des dirigeants les plus mystérieux du Jihad islamique et ses apparitions publiques sont donc très rares. Au-delà de cela, il y a un effort délibéré de l’organisation pour ne pas révéler son visage en public.
Ajouri a fait la une des journaux fin 2019 lorsqu’Israël a tenté de le tuer dans l’un de ses appartements cachés à la périphérie de Damas alors qu’il était sur le point de rencontrer des gardiens de la révolution. Il n’a pas été blessé, mais son fils, Maaz, a été tué. Depuis la tentative d’assassinat, Ajouri continue d’opérer et de manipuler la branche militaire tout en sautant entre des appartements cachés à Damas, Beyrouth et Téhéran. Depuis le début de cette année, il a été interviewé deux fois (aux chaînes Al Jazeera et Al Mayadin) tout en cachant son visage. Lors de son discours, il a souligné que la lutte armée était la seule option pour les Palestiniens. Il a même noté l’importance de « l’unité des arènes » dans la prochaine campagne avec Israël.
JForum.fr Naziv