Face à Trump, la gauche américaine n’a pas de programme cohérent
12 raisons pour lesquelles Donald Trump pourrait être réélu en 2020 (1ère partie)
D’après les derniers sondages, si l’élection présidentielle américaine avait lieu aujourd’hui, Donald Trump serait battu par les principaux prétendants démocrates. Joe Biden l’emporterait avec 53% des voix contre 40% pour Trump. Bernie Sanders ou Elisabeth Warren l’emporteraient avec respectivement 6 et 4 points d’avance.
Pour autant, une victoire de la gauche en novembre 2020 est loin d’être acquise. On s’aventurera à prédire que Donald Trump pourrait même facilement gagner l’élection, et ce pour les 12 raisons suivantes.
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Les sondages n’ont aucune crédibilité, 2016 en est l’illustration
Les mêmes études d’opinion publiées en mai 2015 donnaient Hillary Clinton l’emportant avec une avance de 18 points contre Trump. Ces sondages réalisés un an et demi avant l’élection ne sont donc pas très fiables. Ils sont prématurés.
Et même pendant la campagne électorale de 2016, les sondages, les médias et les experts en sciences politiques se sont unanimement égarés.
A 15 jours de l’élection, les instituts voyaient Hillary Clinton l’emporter avec une avance variant de 6 à 12 points selon les instituts. CNN et MSNBC prédisaient que Trump obtiendrait 140 Grands Electeurs contre 400 pour la candidate démocrate. Le New York Times donnait 91% de chance de l’emporter pour Hillary Clinton. Finalement, en dépensant deux fois moins que sa rivale, Donald Trump a remporté 60% des Etats et 57% des Grands Electeurs (304 sur 540)…
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La prime au sortant (« incumbency advantage»)
Sur les 100 dernières années, le président sortant l’a emporté dans 80% des cas. Sur les dernières décennies, seuls Carter perdit face à Reagan en 1980 (dans un contexte de forte crise économique, avec un taux de popularité à 35%) et Georges Bush Senior face à Bill Clinton en 1992 (mais il faut rappeler que Bush fut élu en 1988 après 2 mandats de Reagan, dont il avait été le Vice Président depuis 1981). Il existe donc une prime au sortant indéniable, difficile à surmonter pour le parti d’opposition.
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L’économie est au beau fixe
Lors de la dernière année du mandat de Barack Obama, en 2016, la croissance du PIB avait atteint 1,6%. Durant la campagne électorale, les « experts » du FMI, de Moody’s et des plus grandes universités américaines prédisaient que Trump, s’il était élu, provoquerait une crise économique mondiale et un krach boursier.
On connaît la suite. Grâce à une habile combinaison de baisses des prélèvements obligatoires, de renégociation d’accords commerciaux internationaux (NAFTA en tête) et de dérégulation dans des secteurs clefs (notamment celui de l’énergie, les Etats-Unis étant devenus les premiers producteurs de pétrole et de gaz au monde et exportateurs nets d’énergie fossile), la croissance du PIB est passée à 2,4% en 2017 puis à 2,9% en 2018, pour atteindre 3,6% au 1er trimestre 2019.
Larry Summers, ancien président de Harvard, alors directeur du Conseil économique national d’Obama, expliquait il y a peu aux médias, pour justifier ses performances économiques médiocres, qu’une croissance à 3% était impossible (théorie de la « secular stagnation »).
Le taux de chômage est tombé en avril 2019 à 3,6%, son plus bas depuis 60 ans. Il y a désormais deux millions d’offres d’emplois de plus que le nombre de personnes cherchant un travail (la situation était exactement l’inverse en 2016).
Jamais dans l’histoire des Etats-Unis le taux de chômage des femmes et des minorités ethniques n’a été aussi bas. Plus de 500 000 emplois manufacturiers ont été créés aux Etats-Unis depuis 2017… alors qu’on se souvient de l’interview télévisée d’Obama de juin 2016 dans laquelle il expliquait que ces « emplois industriels du passé » ne reviendraient jamais, et qu’il n’y avait pas de solution miracle au phénomène des délocalisations. Les salaires augmentent de plus de 3%, la monnaie est forte et l’inflation est maîtrisée.
Enfin, la bourse a gagné plus de 50% depuis la date du discours de défaite d’Hillary Clinton, ce qui constitue une marque de confiance indéniable des marchés envers la politique économique du Président. “La dernière fois qu’un président sortant a perdu avec une économie aussi bonne est: jamais” reconnait une journaliste de MSNBC.
4. Un leadership affirmé sur la scène internationale
Après le fiasco des interventions militaires des Etats-Unis respectivement en Irak (Bush Jr) et en Libye (Obama en 2011, de concert avec Sarkozy), sans oublier la ridicule tentative d’invasion de la Syrie par le Prix Nobel de la Paix Barack Obama en 2013 (de concert avec Hollande), c’est paradoxalement au cours des deux premières années du règne de Donald Trump que s’est opérée la destruction d’ISIS en Irak et en Syrie.
Alors que sous Obama, Hawaï – son Etat de naissance – était sous alerte constante d’une attaque nucléaire nord-coréenne, Donald Trump et son ministre des Affaires Etrangères Mike Pompeo ont amorcé un rapprochement entre les deux Corées. En parallèle, Trump tient tête à la Chine en instaurant des droits de douane sur certains produits Made in China, ce qui ravit les milieux populaires des Etats industriels de la Rust Belt.
Il scelle une alliance historiquement forte avec Israël et se retire de l’accord sur l’Iran, ce qui lui garantit un soutien inconditionnel de la très influente communauté juive américaine. Il se retire également de l’accord de Paris sur le climat, jugé inefficace et contraire aux intérêts du pays, sous les applaudissements des milieux populaires des Etats producteurs de charbon et de pétrole (notamment les Etats cruciaux pour l’élection de Pennsylvanie et de Virginie). Récemment, il a réussi à contraindre le Mexique à s’impliquer fortement dans la gestion de la crise migratoire.
Au total, en l‘espace de deux ans, Donald Trump aura indéniablement démontré ses capacités de leadership présidentiel sur la scène mondiale, alors que ses opposants présageaient un clown qui serait humilié par les grands de ce monde et qui provoquerait la 3ème guerre mondiale.
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La médiocrité des candidats démocrates
Pourquoi pourrait? Il va gagner, ça c’est sûr !
On aurait dû présenter cet article avec comme titre :
« Qu’est ce qui empêcherait que le président US Donald Trump soit réélu ? »
Il n’y aurait en fait que des avantages à cela.
La « Providence » produit toujours les contrepoids. Puisque le Bien Doit gagner.
Merci pour cette démonstration implacable qui prouve que TRUMP n’est pas le neuneu débile que ses détracteurs, surtout les torchonistes français abreuvés par la désinformation de l’Agence France Propagande aux ordres du Quai d’Orsay, se plaisent à répandre en le moquant.
Les « Démocrates » qui n’ont toujours pas digéré la défaite d’Hillary, sont même allés jusqu’à prétendre que TRUMP leur avait volé la victoire en argumentant qu’ils avaient obtenu plus de voix que lui.
Ce que ces mauvais perdants ont oublié de dire, c’est qu’aux Etat-Unis, ce sont les votes des « Grands Electeurs » qui comptent, nous n’avons pas le même système électoral.
Enfin, il est tout de même renversant de lire que Bernie l’emporterait face à TRUMP selon certains sondages, on se croirait vraiment dans une cour de récréation remplie de dégénérés hallucinés…..