Il y a quelques semaines, le quotidien britannique Times évoquait la volonté de l’Iran de prendre prochainement le contrôle du grand port syrien de Lattaquié, au bord de la Méditerranée.

L’objectif de Téhéran est double: créer une ligne commerciale continue entre l’Iran et la Méditerranée afin d’acheminer des marchandises vers l’Europe, et également, installer une base militaire à Lattaquié afin de renforcer la menace contre Israël par mer.

Les Iraniens prévoient notamment d’édifier une ligne de chemin de fer qui relierait leur pays au port méditerranéen syrien, renforçant ainsi l’axe militaro-économique chiite Iran-Irak-Syrie.

Selon le quotidien londonien en langue arabe, A-Shark Al-Awsat, le gouvernement syrien aurait accepté cette demande dans le cadre de son immense dette financière envers l’Iran qui a énormément investi pour soutenir le régime de Bachar El-Assad.

Mais ceci n’est pas trop pour plaire aux Russes dont l’armée est très présente sur le front méditerranéen de la Syrie, notamment à Tartus et Lattaquié. Moscou a déjà fait connaître son mécontentement aux autorités syriennes.

Israël voit aussi d’un très mauvais œil ces développements prévus et a déjà averti Moscou qu’il n’acceptera pas la création d’une force navale iranienne en Méditerranée et agira pour faire échouer ce projet.

Avec ce nouveau projet, les Iraniens pensent aussi pouvoir se protéger d’attaques israéliennes du fait de la présence massive de troupes, installations et systèmes de défense anti-aériennes russes dans la région côtière.

Mais la réaction de Moscou laisse entendre que Binyamin Netanyahou a réussi à convaincre le président Vladimir Poutine du sérieux des menaces israéliennes face à ces nouvelles velléités de l’Iran.

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Élie de Paris

Les conflits civiles finissent par se tarir. Et l’hégémonie refaire surface. L’investissement russe n’avait pas d’autre but que de se faire une ouverture sur la méditerranée, alors que celui des tyrans iraniens ne l’ont voulu que comme une étape, absorption d’un pays voisin, comme le Liban, le Yemen, l’Irak… Quant à Erdogan, qui revait de se voir le nouveau chef ottoman de l’empire démembré…
Au bon gré des pays « mous », comme ceux de l’Europe conquise qui n’y voit qu’une opportunité pour engranger du profit.
Sauf que dans ces 2 programmes , russes et iranais, programmes hégémoniques, il y a 2 contrariétés. L’iran se cogne à Ysraël. Et la Russie à l’iran…
C’est seulement la détermination qui fera la différence. La survie est, semble-t-il, la meilleure propension à resister,… et seul Ysraël est menacé dans son existence. Et donc teigneux.
Agaçant, non ?