Les médias font actuellement énormément de bruits de bouche autour du bannissement de 90 jours de l’arrivée de ressortissants des pays foyers du terrorisme, mais préfèrent se concentrer sur le « verre à moitié vide ». A aucun moment, ils ne mentionnent les efforts concomitants réalisés en diplomatie, afin de mettre d’accord un certain nombre de partenaires potentiels autour de zones de sécurité, permettant à la vie des vrais réfugiés -et non des migrants économiques profitant de « l’effet d’aubaine » de la guerre-, de se reconstruire. C’est une des questions sine qua non d’une future reconstruction politique de la Syrie, soit par cantons fédératifs, soit par centralisation… Quoi qu’il en soit, il faut toujours retourner à la source et comprendre les causes, plutôt que se contenter de déplorer les effets… 

Turkish soldiers guard crowds near the Syrian border on June 26. The Turkish government's proposed 'safe zones' for Syrian refugees may require a significant military presence, experts say. BULENT KILIC/AFP/GETTY IMAGES

Des soldats turcs gdes foules prèsd de la frontière syrienne, le 26 juin. Le gouvernement turc propose des « zones de sécurité » en faveur des réfugiés syriens, ce qui  peut  réquérir une présence militaire conséquente, selon les experts. BULENT KILIC/AFP/GETTY IMAGES

Moscou pourrait appuyer l’initiative du Président Trump, en vue d’instaurer des « zones de sécurité » pour les réfugiés en Syrie, a annoncé le Ministre russe des Affaires étrangères, lundi, selon RT.

Il a ajouté que ce plan requiert l’approbation du gouvernement syrien et une étroite coopération avec les Nations-Unies.

On peut lire dans l’article de RT :

« Lavrov a déclaré que la proposition américaine de créer des zones sécurisées pour les réfugiés à l’intérieur du territoire syrien a été initiée dans le cadre de l’afflux de réfugiés vers les pays voisins, au Moyen-Orient ainsi qu’en Europe et « au bout du compte, aux Etats-Unis. ”

“ S’il s’agit des gens qui ont été forcés de quitter leurs maisons à cause du conflit[…], qu’ils puissent répondre à leurs besoins élémentaires[…], alors je pense que l’idée de générer des zones de sécurité ent Syrie pour ceux qui sont déplacés de l’intérieur devrait être débattu au sein du Haut-Comité de l’ONU pour les réfugiés et au sein d’autres organisations similaires »  a t-il affirmé. 

Cette annonce de Lavrov faut suite à l’appel téléphonique entre le Président russe Vladimir Poutine et son homologue américain, qui s’est déroulé samedi dernier dans la soirée.

La semaine dernière, le Président américain Donald Trump a ordonné au Pentagone et au Département d’Etat de développer un Plan créant une série de « Zones de Sécurité » pour les réfugiés fuyant la violence dans ce pays tourmenté par la guerre.

La Maison Blanche a déclaré que l’Arabie Saoudite soutient également l’intiative de Trump.

Trump a demandé au Roi d’Arabie Saoudite de soutenir l’idée de zones de sécurité en Syrie et au Yémen et celui-ci a donné son accord, déclare la Maison Blanche

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Le Qatar et la Turquie accueillent favorablement le plan de « zone de Sécurité » proposé par Trump

Le Qatar et la Turquie expriment leur soutien au plan Trump de proposer des « zones de sécurité » en Syrie, alors que la Russie reste très sceptique. L’idée d’en chasser l’Iran est un « premier pas » que Poutine ne peut sans doute pas se permettre de franchir allègrement.  

Le Qatar et la Turquie, deux pays sous le joug des Frères Musulmans, alliés d’Obama, et qui ont appuyé et soutenu les factions rebelle=s durant toute la guerre civile syrienne, ont accueilli favorablement l’appel de Donald Trump à délimiter des « zones de sécurité » en Syrie, stipulé au cours d’une interview donnée à ABC News, et diffusée mercredi.

« Je mettrai absolument en place des « zones de sécurité » pour les gens en Syrie, a déclaré Trump lors de cet entretien. [position tout-à-fait cohérente avec ses mesures anti-immigration sur le territoire américain]

Le Directeur du Ministère qatari de l’Information, Ahmed al-Rumaihi, a confirmé que son pays approuve totalement et adopte le plan Trump.

« Le Qatar souligne le besoin de créer des zones sécurisées en Syrie et d’imposer des Zones d’Exclusion Aériennes pour s’assurer du mieux-être des civils », a t-il dit, selon l’Agence d’Information Qatarie.

 Le Porte-Parole des Affaires étrangères de Turquie, Huseyin Muftuoglu, a exprimé une tonalité d’un optimisme encore plus prudent.

« Mettre sur pied des zones de sécurité partie des arguments défendus depuis le début par la Turquie » a t-il souligné. « Nous avons pris connaissance de la requête du Président des Etats-Unis pour mener une enquête préalable. Ce qui est important,ce sont les résultats de cette étude et le genre de préconisations qui en sortiront ».

Au cours de la campagne présidentielle, Trump a appelé à l’instauration de zones-tampon en Syrie, qu’il ferait financer par les Etats du Golfe, au lieu que ces flux de réfugiés ne soient dirigés vers l’Europe et les Etats-Unis.

« Je pense que l’Europe a commis une énorme erreur en permettant à ces millions de gens de se rendre en Allemagne et dans divers autres pays », a ajouté Trump dans une interview à ABC diffusée mercredi.

La Russie, qui défend le régime syrien a semblé mettre d’abord en doute la viabilité d’un tel plan, avant que Lavrov ne se ravise.

« Il est important de s’assurer que cela ne conduise pas la situation à empirer pour les réfugiés », a déclaré le Porte-Parole du Kremlin, Dmitry Peskov. « Toutes les conséquences éventuelles doivent être prises en compte ».

Quoi qu’il en soit, Paskov a reconnu qu’il revient entièrement à Trump de mettre en place une telle politique.

« Nos partenaires américains n’ont pas consulté la Russie sur ce plan », avait t-il dit à ce moment-là. « Il s’agit de leur décision souveraine ».

Par : Jonathan Benedek, World Israel News

26 janvier 2017

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Le plan de Trump sur les zones de sécurité chasse virtuellement l’Iran de Syrie. Poutine, d’abord réservé, donnerait son accord « si cela convient à Assad » (rien n’est moins sûr). 

Un plan inapplicable sans déclenchement d’une autre guerre? 

La Syrie est au seuil de changements radicaux qui vont directement impacter la situation stratégique et militaire le long des frontières syriennes avec Israël et la Jordanie, selon ce que révèle Debkafile en exclusivité [NDLR : tout en donnant le sentiment de « vendre la peau de l’Ours »]. Ils découleraient d’un accord proposé cette semaine par le Président américain Donald Trump au Président russe Vladimir Poutine, visant à établir des zones de sécurité américaines, russes et turques en Syrie. Ce schéma transférerait le contrôle militaire du pays à ces trois puissances. Chacun d’entre eux  serait responsable d’une zone dont les frontières seraient définies et feraient l’objet d’un accord entre Washington, Moscou et Ankara.

Dans le cadre de cet arrangement, on requerrait de toutes les forces de l’armée iranienne, des milices chiites pro-iraniennes et du Hezbollah de quitter le territoire de la Syrie. [Ce plan n’explique cependant pas comment on fait pour demander poliment aux Iraniens et affiliés de partir… Chaque partie impliquée réclame sa part du gâteau, le prix du sacrifice consenti. Si le plan convient parfaitement à la Turquie, au Qatar et aux Etats-Unis, l’Iran et Assad -son principal débiteur- freinent des quatre fers]

L’armée américaine disposerait de deux zones de sécurité -une couvrant la zone toute entière de l’Est de l’Euphrate jusqu’à la fornitère irakienne, y compris les zones kurdes (selon les zones définies par la carte). Cet accord ressusciterait partiellement l’accord obtenu à la fin 2015 par le Président américain Obama et Poutine, pour la division de la Syrie en zones d’influence. Tout le territoire à l’Est de l’Euphrate avait alors été alloué aux Etats-Unis, la Russie prenant la responsabilité de toutes les zones à l’ouest du fleuve (l’Euphrate) jusqu’à la côte Méditerranée.

Selon le nouvel accord, la zone turque s’étirerait sur environ 650 kms le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie et serait d’une largeur d’entre 35 et 50 kms à l’intérieur du territoire syrien jusqu’à Al-Bab, la ville où l’armée turque est engagée pour son troisième mois complet de combat sans parvenir à conquérir la ville encore aux mains de Daesh.

Les sources des renseignements militaires de Debkafile mentionnent que le changement central sur le terrain serait l’établissement d’une seconde zone de sécurité américaine adjacente aux frontières de la Syrie avec Israël et la Jordanie. Cela signifie que les environ 7.500 hommes de troupes des forces des opérations spéciales actuellement présents en Jordanie seraient transférés vers le Nord pour se retrouver dans le Sud de la Syrie.

La Russie avait, à l’origine, planifié de déployer l’armée syrienne, les milices chiites pro-iraniennes et les forces du Hezbollah, dans de nouveaux combats pour la prise des terres autour des villes de Dera’a et Quneitra du côté syrien du Golan. Ce plan a été remisé et il serait remplacé par le déploiement dans le Sud de la Syrie des troupes américaines accompagnées par les forces spéciales jordaniennes et des rebelles syriens, entraînés par les instructeurs américains dans des camps militaires en Jordanie.

Les Israéliens pourraient alors pousser un soupir de soulagement grâce à la levée de la menace constituées par les forces iraniennes, les milices chiites et du Hezbollah déployées le long de leur frontière nord avec la Syrie.

A paraître dans l’hebdomadaire de DEBKAfile du 26 janvier 2017, 2:55 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

 

Commentaire : Les forces iraniennes et assimilées vont-elles reprendre sans broncher le chemin de Téhéran en rangs d’oignon, après 6 ans de guerre et de sacrifices (environ 3.000 hommes minimum entre l’Iran et le Hezbollah, sans compter les milices)? Assad a toujours eu les coudées franches avec l’Iran, ainsi qu’une sacrée dette envers lui et le Hezbollah.

Il n’est pas dit, non plus, que les Kurdes de Syrie supportent longtemps la présence turque sur les territoires entre Kobané, Afrin et Jarabulus (vers l’Est de l’Euphrate), même s’ils bénéficient d’une autonomie sous tutelle américaine du côté d’Hasakah, Qamishli, etc.

L’inédit consiste ici dans cette forme d’entente cordiale américano-russe qu’on peut croire capable de surmonter bien des difficultés et réticences, à condition de s’entendre sur la nature des régimes récalcitrants comme celui d’Assad, mais surtout celui de Téhéran. 

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SHLOMO

Rabin-Peres-Belin-Derhy, avaient cedes aux Palos, avec l’entente d’Oslo… Le traite de San-Remo, avait ete mis a part afin d’assouvir la lancee des Palos encourages par les Soviets-Egypte-E.U.-Democrates-Americains et meme gauche juive imbibee de Gola, C’etait la grande erreur , car on ne peut defendre un pays avec douze kilometre de large ! Ainsi le coeur du pays, avec le seul aeroport, restent au depent des terroristes qui avait deja leur pays [San-Remo] avec la Jordanie. Avec les evenements actuels, on se rend compte, qu’on ne peut se permetre d’oser laisser ces territoires a qui que ce soit. San-Remo, restera le trace d’Israel, c’est a dire de la Mediterannee au Jourdin. Bref, les Arabes ont recus cadeau 22 grands pays , qu’ils traient leurs brebis et arrettent de semer pagaille… On ne peut deformer l’histoire :
JERUSALEM : ame et coeur du peuple juif. Cite de David.Temple de Salomon [voir bible]
JUDEE-SAMARIE : terre de juda et non ci-jordanie-occidentale [bluffarabe]
LE GOLAN : plus de 40 villages et villes decouverts dont GAMLA qui a lutter contre la puissance Romaine avant Jerusalem..
L’Art arabe est de bluffer et faire tout afin d’explotet autrui.[exploite et menace la gauche europeenne, aussi leur propre peuple et l’ eparpille a la derive].
Des accords doivent etre impartial , a chacun sa verite. sans cela ca ne tiendrait jamais.

ixiane

C’est le moment de créer un Etat palo puisque tout le Monde en veut un !!! Et c’est tout à fait juste qu’il soit créé chez les musulmans et pas chez les juifs dont le pays s’étend de la Mer au Jourdain ( je le répète pour ceux qui oublient le traité de SAN REMO , traité qui ne peut être abrogé ) !!!