Voilà donc qu’un carnage en plein Paris, un soir de vendredi 13 novembre 2015 nous plonge dans la sidération, dans l’effroi, mais aussi dans une forme de colère retenue tant nos avertissements n’ont pas été entendus quant aux dangers de l’islam dit radicalisé. Nos gouvernants parlent de guerre, et beaucoup parlent encore de paix et de tolérance, comme si en pleine terreur, il n’y avait pas l’urgence de la vie. Les témoignages de pacifisme, même tenus par des victimes, inondent les réseaux sociaux et sont la preuve d’un manque total de perspicacité face à un ennemi sans foi ni loi, vivant parmi nous comme un cancer meurtrier. Faut-il leur répéter

« Contre nous de la tyrannie. L’étendard sanglant est levé. Entendez-vous dans nos campagnes mugir ces féroces soldats? Ils viennent jusque dans vos bras égorger vos fils, vos compagnes! »

Certains, il est vrai ne connaissent pas ces paroles, d’autres crachent dessus.

Par contre, nous entendons d’autres paroles. Celles qui nous invitent une fois de plus à la vigilance face à l’amalgame. Mais de quel amalgame parlons-nous ?.quand aujourd’hui même des journalistes mettent sur le même pied d’égalité un enseignant juif attaqué au couteau, et une femme musulmane intégriste victime d’une incivilité. Ces mêmes médias nous mettent en garde contre les amalgames, mais n’hésitent pas à renvoyer dos à dos un Juif avec une kipa et une femme en tchador, comme si l’un et l’autre sont porteurs des mêmes valeurs.

Si certains prennent peu à peu conscience du danger non pas potentiel mais réel, beaucoup d’autres restent dans le romantisme de la société multiculturelle comme si l’échec affligeant de la Belgique n’était pas suffisant, pour ne pas parler de celui de la France ou d’autres.

Cette incompréhension n’est pas le seul lot des Français. Les Européens ne sont pas solidaires entre eux. En s’abstenant de coopérer sur des sujets sécuritaires, ils permettent ce genre d’attentats. Ils font la démonstration du chacun pour soi, en érigeant tour à tour des murs de protection, en pensant que seuls ils réussiront à résoudre un problème qui les dépasse. Alors même que Merkel pense résoudre avec les réfugiés son problème de natalité, elle ouvre en grand ses portes à une population qui immanquablement lui posera les mêmes problèmes que connaissent la Belgique, la France, la Suède et bien d’autres pays.

Ce manque total de discernement, que ce soit sur ce sujet, soit sur d’autres qui touchent au monde Arabe, nous vaut l’entêtement des Européens qui poussent à la création d’un État islamiste au cœur même d’Israël. Le romantisme européen et de la gauche israélienne se caractérise par un aveuglement total, et par une amnésie chronique. Si après avoir perdu la vue et la mémoire, ils pouvaient perdre la parole, cela nous éviterait bien des désagréments

La France et l’Europe ne veulent pas comprendre que l’islam n’est pas une religion comme les autres. L’homme n’y est pas libre face à Dieu. Le sacrifice humain qui est, semble-t-il, la norme au vu de leur pratique, est inacceptable dans le judaïsme à l’image de la ligature d’Isaac, et cela parce que la création de l’homme ne se justifie que dans la liberté absolue que Dieu lui a octroyée. Un adage talmudique va plus loin et dit Hakol bidéi Chamayim houts dé-yiraat Chamayim ( tout est entre les mains de Dieu, sauf la crainte de Dieu). Sur ce point très fondamental Juifs et Chrétiens sont en opposition avec l’islam. C’est sur cette base que Adolphe Crémieux avait refusé la nationalité française aux musulmans d’Algérie. Car par définition le musulman ne peut pas rendre compatible une loi avec sa pratique si celle-ci n’est pas compatible avec le Coran. Par voie de conséquence la citoyenneté française avec ses fondements judéo-chrétiens ne peut être compatible avec un islam sourd à ses exigences. Le dialogue religieux avec l’islam n’est que très superficiel, et relève de la politesse ou du romantisme. Le musulman est donc pris dans une totale contradiction. Soit il adopte une vision occidentale au risque de violer la loi coranique, soit il préfère l’exclusivité de sa loi avec les conséquences que l’on connaît.

Obama, qui a rallumé la guerre entre le chiisme et le sunnisme, en trahissant les uns au profit des autres, et en pensant que cet islam obscurantiste pouvait avoir sa place parmi les nations civilisées, est l’un de ces romantiques qui a participé à ce désastre planétaire.

Nous savons tous que l’islam se veut exclusif, et insupporte les autres modes de pensée. Cela de tout temps, du moins de sa naissance, où son seul argument fut l’épée.

Depuis des décennies, les victimes de l’islam-isme ne se comptent plus, et cela dans l’indifférence des Occidentaux et du monde. Nous avons payé en tant que juifs le prix fort. Mais les attentats ont aussi touché des non-juifs. Mais cela n’a pas permis un véritable éveil face à ce danger. Même les attentats de Mérah, de Charlie, et de Super-Cacher n’ont servi qu’à peu de chose. La fiche S est toujours un permis de tuer, tant on laisse en liberté des fous dangereux.

Aujourd’hui même, alors que la France n’est pas sortie de son deuil, certains veulent freiner la politique sécuritaire du gouvernement alors qu’elle est déjà bien timide.

Si la France frappée une énième fois durement commence à comprendre, il reste encore beaucoup à faire en termes de sécurité face à une frange de la population qui partage une idéologie meurtrière, et face à une Europe majoritairement indifférente.

 La vidéo ci-dessous fait partie de ces rappels nécessaires.

 Moshé COHEN SABBAN

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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André

« C’est sur cette base que Adolphe Crémieux avait refusé la nationalité française aux musulmans d’Algérie. »

Aldolphe Crémieux aurait refusé la nationalité française aux musulmans d’Algérie ???
Et le décret 137, faisant suite au décret 136 pour les juifs, l’auteur n’en n’a jamais entendu parlé ? Alors certes ce décret ne donnait pas la nationalité d’office comme aux juifs mais leur permettait quand même d’obtenir la nationalité sur demande. Les dignitaires musulmans ne voulaient pas d’une nationalité d’office car cela impliquait du jour au lendemain l’abandon du droit musulman pour être régi par le Code Civil napoléonien… et donc la fin de leur pouvoir.

Mikaël

Il ne faut pas oublier le sultan ottoman Erdogan qui depuis son palais d’Ankara a ouvert les vannes qui permettent aux migrants de se ruer sur l’Europe. Parmi ceux-ci il y a évidemment des membres de l’E.I. qui en profitent. Erdogan sait ce qu’il fait. Cela avec la bénédiction d’Hussein Obama. Et quel plus beau spectacle que de voir Merkel s’humilier devant Erdogan. La même Merckel qui donne des leçons aux autres et qui a ouvert la boîte de Pandore avec les migrants. Avec la complicité d’Hollande qui aujourd’hui vient jouer les étonnés, les pleureurs, les pseudos chef de guerre.

Mimouni Gilles

Je tiens à revenir sur le discours de me GABRIEL,il est juste et combien vrai,mais pour qu’il soit complet il fallait y ajouter la complicité de François Miterrand par son aide et proctection à Arafat pour son départ pour la Tunisie ,et l’innocence des israliens,comme me la rapporté,en son temps,un officier de Tsahal de donner aux chrétiens libanais enfin soulagés ,la permission de pénétrer dans les camps palestiniens et leur demander des comptes.Cela a donné Sabra et Chatila de triste mémoire!et pour être complet signaler le virement complet du général Aoun vers Bachar ceci dit je reste le plus admiratif des chrétiens libanais.C’est une histoire qui a commencé en 1947 avec mon idole Laure Daccache,puis plus prés de nous Fayrouz et les Rahbani,Majda el Roumi.Ajouter que sans le libanais RENE l’époux de Dion ne serait pas DION.Ajoutons Rhosne et la régie RENAULT sans oublier Carlos SLIM .MIMOUNI G.

Mimouni Gilles

Ce discours est édifiant il se passe de commentaire,sauf en ce qui concerne la fuite de Arafat vers la Tunisie,réussie avec la complicité de F.Mitterrand!

Gabriel Taieb Favre

Pas seulement de Mitterand, surtout avec l’appui des USA qui ont menacé Ariel Sharon de sanctions contre Israël, s’il tentait d’anéantir la racaille d’Arafat prisonnière dans Beyrouth. Et depuis, les USA n’ont jamais cessé de forcer Israël à conclure des « accords de paix » avec cette vermine, avec les résultats que l’on connaît bien!