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“Mr. Gaga”, le docu qui vous rend dingue d’Ohad Naharin. Vidéo

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Danse. “Mr. Gaga”, le docu qui vous rend dingue d’Ohad Naharin

Mr. Gaga: sur les pas d’Ohad Naharin, consacré au chorégraphe vedette israélien Ohad Naharin, sort en salle le 1er juin, en partenariat avec Courrier international. Voici en avant-première deux extraits de ce portrait sensible et détonnant, réalisé par Tomer Heymann.

“Après avoir rejeté l’idée même que l’on documente sa vie ou son travail, le directeur artistique de la Batsheva Dance Company de Tel-Aviv a enfin accepté qu’une caméra capture la complexité de son art unique”,s’enthousiasmait le quotidien Haaretz en 2015, lors de la sortie du documentaire sur les écrans israéliens.

Des premiers castings passés alors qu’Ohad Naharin était sans le sou, à la fin des années 1970 à New York, aux cours collectifs de Gaga qu’il anime aujourd’hui – langage corporel de son invention, qui transporte des centaines de danseurs dans une transe festive et libératrice –, Mr. Gaga dresse un portrait intime de cet ancien élève de Maurice Béjart. Dans un savant ballet d’archives filmées au caméscope, d’interviews et d’images de répétitions, le documentaire mêle vie privée et vie publique : naissance de l’amour fou du jeune danseur pour l’étoile Mary Kajuwara et premiers succès sur scène, deuil et blessures physiques, invention de la technique Gaga et paternité tardive.

“Plus qu’une biographie, c’est un film complexe sur la création, souligne Haaretz. Mr. Gaga explore les liens entre la vie du créateur et son art, entre l’enfance de Naharin dans un kibboutz et son langage du mouvement, entre ce qu’il a vu alors qu’il servait dans l’armée durant la guerre du Kippour et les éléments militaires que l’on retrouve dans son œuvre.”

On y découvre un chorégraphe exigeant, obstiné, original, mais aussi engagé, devenu célèbre pour ses œuvres et pour ses prises de position politiques. Une tendance au coup de gueule qui culmine lors du jubilé du cinquantenaire de l’Etat d’Israël en 1998. Sa troupe doit se produire durant les cérémonies officielles mais les autorités demandent aux danseurs de se couvrir pour ne pas heurter le public ultraorthodoxe. L’annonce de la démission de l’artiste va jeter des milliers d’Israéliens dans les rues.

A plus de 60 ans, Ohad Naharin semble n’avoir plus rien à prouver. Il joue avec la vérité, s’amuse avec la caméra, fait fi des conventions, comme dans ses cours de Gaga où danseurs amateurs et confirmés “évoluent dans des salles sans miroirs, pour se concentrer sur eux-mêmes et non sur l’image qu’ils renvoient”,explique The New York Times.

Pour le magazine américain Variety, faisant référence au documentaire que Wim Wenders a consacré à Pina Bausch en 2011, il s’agit tout simplement du “meilleur film depuis Pina pour ceux qui aiment la danse moderne et audacieuse”.

courrierinternational.com

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