Le 26 octobre, le Service fédéral de sécurité (FSB) russe a arrêté six membres de l’Etat islamique qui envisageaient de mener des attaques terroristes à l’intérieur de la ville de Moscou et de sa région.

Le FSB a saisi des engins explosifs improvisés, des manuels sur les préparatifs d’attaques terroristes, des fusils automatiques et de l’argent remis aux terroristes. La cellule était dirigée par des émissaires de Daesh envoyés de Syrie. La cellule recevait de l’argent par le biais de transactions à partir d’états étrangers et d’activités criminelles locales en Russie.

Dans son communiqué, le FSB annonce que les six individus «envisageaient de mener des attaques terroristes d’envergure à Moscou, utilisant à la fois des armes à feu et des engins explosifs artisanaux». Ils auraient reçu des instructions directement depuis la Syrie, plus précisément de «barons de l’Etat islamique originaires d’Asie centrale» (Tchétchénie, Dagestan), selon un communiqué de l’agence Tass.

Quelques jours plus tôt, le groupe terroriste avait déjà revendiqué une série d’attaques perpétrées en Tchétchénie contre la police. En avril, un membre de Daesh qui préparait une attaque contre le siège du FSB dans la ville de Stavropol (sud de la Russie) avait été abattu.

Récemment, le président russe Vladimir Poutine a révélé qu’au cours des neuf derniers mois, le FSB avait déjoué 26 crimes liés au terrorisme, dont 15 attentats terroristes.

JForum avec agences russes, dont RT.