Jean-Luc Mélenchon ((PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé, ce mercredi 30 mai, que l’enquête ouverte par le parquet de Paris sur le financement de sa campagne présidentielle de 2017 « ressembl(ait) à un coup monté ».
« On a répondu à 2.000 questions » de la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques), a déclaré le député des Bouches-du-Rhône. Et de s’interroger ensuite :
« Que puis-je faire de plus ? »
Jean-Luc Mélenchon a jugé que l’enquête ouverte pour « vérifications » de ses comptes arrivait « à point nommé pour entacher (s)on honneur », avant d’assurer qu’il « ne tendra(it) pas la joue gauche ».
« Parler de surfacturation, c’est de la diffamation ! »
Dans une série de tweets publiés ce mercredi, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris à CNews qui, selon lui, a publié de mauvais chiffres à propos de ses comptes de campagne :
« CNews publie des chiffres faux à propos de ma campagne présidentielle. Les voyous sont à l’antenne. Un coup monté. On attend CNews sur les vrais dépenses et rabais de Macron. »
CNews publie des chiffres faux à propos de ma campagne présidentielle. Les voyous sont à l'antenne. Un coup monté. On attend CNews sur les vrais dépenses et rabais de Macron.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 30, 2018
Selon le député des Bouches-du-Rhône, « CNews a recopié les chiffres de Franceinfo qui n’a jamais publié notre mise au point. Les faussaires et les fainéants sont à l’antenne. »
CNews a recopié les chiffres de France Info qui n'a jamais publié notre mise au point. Les faussaires et les fainéants sont à l'antenne.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 30, 2018
Et d’avertir :
« Attention CNews, la plainte en justice s’approche. Parler de surfacturation, c’est de la diffamation ! »
Attention @CNEWS, la plainte en justice s'approche. Parler de surfacturation c'est de la diffamation !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 30, 2018
Dans un communiqué publié mardi, le chef des députés « insoumis » avait déjà fait part de son incompréhension. Le leader de La France insoumise déclarait :
« Je ne comprends pas comment la Commission nationale des comptes de campagne a pu à la fois valider mes comptes et faire un signalement. Ni pourquoi elle ne m’en a jamais informé auparavant, alors que cette démarche date du 18 mars dernier […]. Ni pourquoi elle l’a fait, alors qu’elle a au contraire fait un communiqué pour défendre les rabais dont a bénéficié le candidat Macron. »
La CNCCFP a validé en février les comptes des onze candidats à la présidentielle, non sans retrancher un certain nombre de dépenses des prétendants à l’Elysée.