Arab Israelis and activist protest against the arrest of 21 Israeli Arabs who were arrested during a protest on Friday night in Haifa, outside the Haifa Magistrate's Court on May 20, 2018. Photo by Meir Vaknin/Flash90 *** Local Caption *** ??? ??????? ??? ????? ????? ??????? ????? ??????? ???? ??? ???? ???? ????

Plusieurs personnalités politiques ont tenu à dénoncer les débordements et les excès notés lors des deux manifestations organisées vendredi en soutien à la population de Gaza, au Hamas, et contre Israël et Tsahal.

A l’initiative du parti Hadash et avec la participation de plusieurs députés de la Liste arabe unifiée, environ deux cent personnes s’étaient rassemblées au Square de l’Unesco. Le thème de la manifestation était clair: “Stop au massacre de manifestants” et “Stop au blocus maritime israélien de la bande de Gaza”.

Comme d’habitude, des drapeaux de l’OLP flottaient dans la foule et les slogans anti-israéliens fusaient de toutes parts. Le même jour, une autre manifestation était organisée à un autre endroit de la ville par le mouvement arabe israélien ‘Haraq Haïfa’ (Les Jeunes de Haïfa).

Lors de cette manifestation, où foisonnaient aussi des drapeaux de l’OLP, des manifestants criaient de graves insultes parmi elles “Chiens de sionistes!”, “De Haïfa à Gaza, le même sang”, ou encore “Par le sang et l’esprit nous te libèrerons Gaza!”.

Le député Jamal Zahalka (Balad-Liste arabe unifiée) y participait aux côtés de plusieurs centaines de manifestants. Un drapeau d’Israël a notamment été souillé par un manifestant qui l’avait arraché des mains d’une femme qui protestait contre ce rassemblement, avant de le frapper à terre et le piétiner sous les applaudissements. La police a ouvert une enquête.

Le ministre Ouri Ariel (Habayit Hayehoudi) a dénoncé ces excès qui n’ont plus rien à voir avec la démocratie ou la liberté d’expression mais qui sont de vrais soutiens au terrorisme qui frappe Israël.

La députée Nava Boker (Likoud) a écrit: “C’est justement contre ce genre de phénomène que j’avais proposé mon texte de loi sur la protection et le respect des symboles nationaux, qui prévoit des peines allant jusqu’à trois ans de prison et 58.400 shekels d’amende pour quiconque souille ou brûle le drapeau d’Israël”.

Robert Ilatov (Israël Beiteinou) a saisi le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan pour qu’il ordonne à la police de faire toute la lumière sur cette affaire et de poursuivre également les organisateurs de cette manifestation de soutien au Hamas: “Le ballon de la Liste arabe unifiée nous a explosé dans la figure. Ils ont essayé de nous vendre le bluff de ‘manifestations pacifiques en faveur de la paix’ mais il s’est avéré bien rapidement qu’il s’agissait de contester la légitimité même de l’Etat d’Israël et d’offenser ses symboles”. Il a rappelé les propos de Jamal Zahalka qui déclarait que le drapeau d’Israël était pour lui “pire qu’un chiffon”.

Le mouvement Im Tirtsou a également réagi et organisé une contre-manifestation.

Le président de la cellule de l’Université de Haïfa, Alon Malik a déclaré: “Face à ces hypocrites nous brandissons avec fierté le drapeau d’Israël qui leur rappellera peut-être combien il est avantageux de vivre ici. Les Arabes de Haïfa sont sans doute les Arabes les plus chanceux du Moyen-Orient, si ce n’est du monde entier. Ils jouissent d’un niveau de vie et de sécurité dont rêvent sans doute leurs frères de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan. Il est triste de voir comment leurs représentants incitent leur population contre l’Etat d’Israël et choisissent de se placer résolument dans le camp des organisations terroristes et des ennemis du pays”.

Malheureusement, ces genre de rassemblements hostiles a reçu indirectement le soutien du président de l’Etat Reouven Rivlin.

En recevant les dirigeants de la population arabe pour l’Iftar de la fin du Ramadan, le président de l’Etat a fait allusion à ces manifestations en lâchant des propos agréables aux oreilles des participants: “Ce soir, comme chaque année, je veux m’adresser à vous avec franchise. Il y a deux semaines, nous avons à nouveau passé une période difficile entre la société arabe israélienne et la police. Il faut rappeler ce qui est une évidence: la liberté d’expression est un droit fondamental de notre démocratie. Il ne faut en aucun cas que soit remis en question cette liberté d’expression de tous les citoyens d’Israël, même si ce qu’ils ont à dire n’est pas toujours agréable à nos oreilles…”!

Autrement dit, soutenir le Hamas, accuser Tsahal de ‘massacres’ ou contester la légitimité de l’Etat d’Israël au moment où nos soldats protègent nos frontières font partie de cette fameuse “liberté d’expression”.

Le maire de Haïfa Yahav est allé encore plus loin: “Nous somme déterminés à maintenir dans notre ville la coexistence et le vivre-ensemble, même si c’est parfois difficile. Haïfa est assez forte pour survivre à ces manifestations, tout comme nous l’avons déjà fait lors de la 2e Guerre du Liban ou de l’Opération Tsouk Eitan. Nous sommes le seul Etat de la région qui accorde ce droit même si cela énerve et irrite. Il n’y a pas de demi-démocratie (sic)…”.

Mais une démocratie a aussi le devoir de se défendre contre ceux qui tentent de la détruire de l’intérieur.

Shraga Blum

Photo Meïr Vaaknin/Flash 90

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Marc A

Vouloir fermer les yeux sur de tels agissements va avoir un impact plus violent qu’un simple ballon qui leur petera à la figure.