Trois mois avant l’élection présidentielle française [et un peloton de tête très mal en point à cause du Penelopegate], lors de laquelle les sondages prédisent que Marine Le Pen va parvenir à un accomplissement glorieux en remportant vraisemblablement le premier tour et en arrivant au second avec un score de plus d’un tiers des suffrages, Le Pen impose la marque et le style de l’Administration qu’elle envisage de mettre en place.
Lors d’une interview sur CNN, Marine Le Pen a renchérit de louanges pour la politique migratoire de Donald Trump qui ferme la porte aux citoyens de sept pays à majorité musulmane qui empêche complètement, de leur côté, l’entrée aux réfugiés syriens, ce qui a permis à Marine Le Pen de sermonner les détracteurs de Trump.
« Je pense que la plupart de ces réactions sont de mauvaise foi » a déclaré Le Pen à l’animatrice Christiane Amanpour de CNN.
« Il s’agit d’une mesure temporaire [le temps de la mise en place d’une vraie politique antiterroriste]. Elle vise six ou sept pays qui, évidemment, sont responsables des menaces terroristes, donc je pense que Donald Trump et ses services de renseignements voulaient mettre sur pied de nouveaux critères et de nouvelles conditions afin d’éviter de laisser entrer des terroristes potentiels aux Etats-Unis, où ils pourraient commettre des attentats, de la même façon que la France a été victime des mêmes attaques », dit-elle.
Elle a aussi souligné que ce sont des Etats qui ne reconnaissent pas Israël et auxquels les Israéliens n’ont aucun accès.
Lorsque l’animatrice lui demande si une interdiction similaire pourrait fonctionner en France, elle déclare que le pays devrait être « très vigilant », puisque « La France n’a plus aucune frontière qui vaille à cause de l’Union Européenne ».
Concernant le mur censé séparer les Etats-Unis du Mexique, dit-elle, « Trump a été élu et il n’a cessé de dire qu’il allait le faire. Et, à présent, le monde semble être scandalisé parce qu’il met en place ce qu’il a promis de faire tout au long de sa campagne? ».
Adaptation : Marc Brzustowski
Notons que pour censurer ces propos concernant la mesure illégale de bannissement des Juifs Israéliens le choeur de la presse française a préféré faire sa une sur des propos tenus en 2012 sur les migrants, où il était reproché aux clandestins de retoquer la couleur du papier-peint de l’appartement dont nous serions propriétaire et de choisir l’école où nos enfants devraient aller. Une allégorie qui ne mange pas le pain des Français…
D’autre part, il aurait pu être judicieux d’interroger Marine Le Pen sur ce qu’elle pense de la politique de Trump envers l’Iran qui s’avère comme un retour à la rigueur d’antan. Or, le Front a largement semblé sous la houlette de Marine Le Pen virer à l’Iranophilie contre le seul Islamisme wahhabite ou Salafiste. Ce n’est pas le tout d’imiter Trump, encore faut-il avoir une pensée cohérente sur un laps de temps assez grand pour faire une « politique étrangère ». Idem sur les questions d’Etat Palestinien, et l’anti-Israélisme primaire de ses principaux conseillers, dont Philipot, après Charlie-Hebdo :
@f_philippot : « Je n’étais pas mécontent de ne pas être derrière les représentants de l’ultra droite racialiste israélienne. » #RTL.
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Félicitons Marine Le Pen d’avoir « osé » le dire
Et encore, elle ne sait pas que des Arabes se promènent tranquillement à Jérusalem et dans les autres villes d’Israël en toute sécurité, alors que les Israéliens ne peuvent pas mettre les pieds dans les territoires palestiniens.
Remarque, je ne vois pas ce qu’on ferait à Gaza ? mais tout de même c’est le principe !
Marine Le Pen se défend très bien, et n’exigez pas une défense totale de sa part alors que certains à droite comme à gauche jouent les hypocrites à l’égard d’Israël.