La chaîne de télévision australienne Channel 7 a diffusé ce samedi la vidéo d’une femme en burkini se faisant « chasser » d’une plage de Villeneuve-Loubet par des baigneurs. Selon un témoin, la scène est montée de toute pièce.

Selon une vidéo diffusée par une chaine de télévision australienne titrée ‘The war against Burkinis’ (la guerre contre les burkinis), Zeynab Alshelh, une étudiante de 23 ans, aurait été forcée de quitter une plage de Villeneuve-Loubet où elle s’était installée. En cause? Son burkini, jugé provocateur par d’autres baigneurs.

L’histoire a été reprise par tous les médias et notamment par l’AFP.

Mais selon une mère de famille qui se trouvait sur la plage à ce moment-là, la scène qui s’est déroulée sous ses yeux était plus que suspecte.

« Nous étions installés sur la plage avec mes enfants, quand nous avons vu la caméra débarquer à quelques mètres de nous, explique-t-elle. Ce n’est qu’après qu’un homme et deux femmes en burkini sont arrivés. Ils ont marché quelques minutes le long de la plage, puis sont venus s’installer juste devant l’équipe télé ».

Alors, un coup monté? « On s’est immédiatement posé la question. C’est d’ailleurs pour ça que tous les gens sur la plage regardent dans la direction de la caméra.« 

Mais la vidéo diffusée par la chaîne australienne va plus loin. On y voit un homme se diriger vers la caméra et lâcher: « Vous faites demi-tour et vous partez« . Tel qu’est monté le reportage, cette invective semble dirigée à l’encontre des deux femmes en burkini.

Une impression appuyée par la voix off de la vidéo qui confirme: « Nous avons été forcés de partir, car les gens ont dit qu’ils allaient appeler la police. »

Mais il n’en est rien. « L’homme sur la vidéo est mon oncle, atteste notre témoin. Il n’a jamais demandé à ce que ces trois personnes quittent la plage. Il s’adressait à la caméra pour demander au cameraman de partir. Il y avait des enfants sur la plage, dont les nôtres, et on ne voulait pas qu’ils soient filmés. »

La suite de la vidéo montre le même homme en train de téléphoner. « Oui, il appelait la police. Pas pour les faire intervenir pour chasser ces personnes, mais pour demander comment on pouvait faire pour empêcher la caméra de nous filmer, surtout nos enfants« . Et d’ajouter: « A aucun moment des gens sont venus demander aux femmes en burkini de quitter la plage.« 

« C’était trop gros pour être vrai »

Une version corroborée par un autre témoin de la scène. « On voyait que c’était scénarisé, c’était trop gros pour être vrai et ça puait le coup monté« , raconte Stéphane. Ce père de famille était dans l’eau avec ses enfants, au niveau de la plage privée Corto Maltese, quand il a vu débarquer la petite équipe sur la plage.

« L’homme et les deux femmes sont arrivés presque en courant pour s’installer. En 10 secondes, ils avaient déplié leurs serviettes et planté leur parasol. Ils se sont mis en plein milieu du couloir à jet-ski de la plage privée. Comme ils gênaient, le propriétaire de la plage est sorti leur demander de se pousser.« 

Ce n’est qu’après que Stéphane aperçoit la journaliste et son cameraman « planqués » derrière les voitures, en train de filmer. Il raconte qu’à ce moment-là, le propriétaire de la plage a fait entrer le petit groupe dans son restaurant.

« Ils sont ressortis au bout d’un moment. L’homme et les deux femmes ont continué à marcher le long de la plage en direction de la Siesta. Des fois, ils se posaient. Puis ils repartaient. » Le journaliste et le cameraman, qui avaient fait mine de partir, étaient en fait toujours cachés derrière les voitures. « On aurait dit qu’ils attendaient des réactions« .

Stéphane assistera de loin à la scène du baigneur qui pressera les journalistes de quitter les lieux. « J’ai vu ce monsieur au téléphone. Mais j’étais trop loin pour entendre ce qu’il disait.« 

Le petit groupe finira par quitter les lieux. « Il y avait un véhicule qui les attendait en haut de la plage, comme pour les exfiltrer au cas où…« 

Nice Matin

NDLR : « L’étudiante » du reportage n’en est pas vraiment une. Selon le quotidien The Australian son père est le patron de l’association caritative « Islamic charity projects » à Sydney, une association qui défend les thèses de l’islam radical. The Australian qualifie ce reportage de « pratique journalistique contraire à l’éthique ».

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Voltjus

Il faut porter plainte et je trouve que cette affaire n’a pas suffisamment étée médiatisée.
Et là comme par hasard pas un seul article dans la presse anglaise.
Suspect.

makha

N’y a t-il pas moyen de porter plainte pour trouble à l’ordre publique avec intention de créer
des polémiques en mettant la merde ….Salauds d’islamistes!