(FILES) In this file photo taken on March 10, 2016, French soldiers involved in the regional anti-insurgent Operation Barkhane patrol on March 10, 2016 in Timbamogoye. Two French soldiers were killed and another was hurt when their armoured vehicle struck a mine in Mali, a military source told AFP on February 21, 2018. Around 4,000 French troops are deployed in Mali and neighbouring countries to combat jihadists. / AFP PHOTO / PASCAL GUYOT

Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) dit être derrière l’attaque qui a coûté la vie à deux militaires français.

Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué ce vendredi 26 février l’attaque qui a coûté la vie à deux militaires français dans le nord du Mali, rapporte l’agence en ligne privée mauritanienne Saharamedias, citant un communiqué du groupe.

Le groupe dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghali précise que l’attaque a eu lieu entre Gao et Ménaka. Deux soldats français ont été tués et un blessé mercredi dans l’explosion d’une mine artisanale dans le nord-est du Mali, une zone frontalière du Niger réputée servir de refuge à des groupes jihadistes que la force conjointe du G5 Sahel s’est donnée pour mission de chasser.

« C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé », avait annoncé l’Élysée dans un communiqué.

450 djihadistes « neutralisés » depuis l’été 2014

Les forces armées françaises ont tué « plus d’une trentaine » de combattants de groupes jihadistes récemment dans le nord du Mali, a déclaré vendredi Emmanuel Macron à l’issue d’une conférence sur la force G5 Sahel vendredi à Bruxelles.

Revenant sur la mort des deux soldats français, le président a indiqué que cette attaque était intervenue « après plusieurs opérations fortes que nous avons menées sur le sol malien qui ont conduit à plus d’une trentaine de victimes du côté des terroristes ».

Les deux décès de mercredi portent à 22 le nombre de militaires français morts dans le Sahel depuis le lancement dans cette vaste région de l’opération française Serval, en janvier 2013, remplacée depuis par l’opération Barkhane, à l’été 2014. Quelque quatre mille militaires français sont déployés au Sahel .

Selon la ministre des Armées, Florence Parly, citée par Le Parisien, les militaires français ont « neutralisé » un total de 450 djihadistes depuis l’été 2014, dont 120 tués et 150 remis vivants aux autorités maliennes au cours des douze derniers mois.

 

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