es attentats de Paris et Bruxelles en cachaient peut-être un autre. Voilà ce que laisse entrevoir le contenu d’un ordinateur des commandos du 13 novembre 2015 et du 22 mars 2016 retrouvé par les policiers belges, et récemment décrypté, selon « le Monde ». Une série de fichiers informatiques ont été exhumés, dont certains portaient des noms correspondant aux attaques de Saint-Denis, du Bataclan, des terrasses parisiennes, et du métro Bruxellois. La présence d’un ultime fichier, baptisé « groupe Schiphol », du nom de l’aéroport d’Amsterdam, laisse envisager le projet d’une attaque avortée visant la capitale néerlandaise.
Cette hypothèse est confortée par l’arrestation de deux membres présumés des commandos, arrêtés au printemps dernier en Belgique, à Molenbeek et à Anderlecht. A l’aide de fausses cartes d’identité, les deux hommes, d’origine tunisienne et suédoise, avaient acheté un ticket de bus Bruxelles-Amsterdam pour la journée du 13 novembre. L’un d’eux a admis face aux enquêteurs avoir passé une nuit sur place, avant de se raviser et d’expliquer avoir fait l’aller-retour dans la journée. Pour l’heure, on ignore s’ils devaient effectivement passer à l’acte, et si oui, les raisons qui les ont fait renoncer.
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