“La vérité finira par triompher” : Nicolas Sarkozy sort du silence après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

L’ancien président de la République a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un ferme. Il a décidé de se pourvoir en cassation, clamant toujours son innocence. « J’ai tout de suite su qu’il s’agirait d’un combat de longue haleine. » Nicolas Sarkozy fait face depuis des années à une enquête dans le cadre de l’affaire dite des écoutes, aussi appelée Bismuth. Mercredi 17 mai, l’ancien président de la République a été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence dans ce dossier. Il n’a pas tardé à se pourvoir en cassation. Dans un entretien accordé au Figaro au lendemain de cette condamnation, Nicolas Sarkozy a à nouveau clamé son innocence, pointant des dérives.

Un « combat politique » à son encontre ?

Cette figure historique du parti Les Républicains (LR) a en effet, jugé que « les principes essentiels de notre démocratie ont été foulés aux pieds » afin de « construire à tout prix une culpabilité ». Il a listé : « La confidentialité des conversations entre un avocat et son client ; la réalité d’une preuve ou de l’absence de preuve ; le doute qui doit, en toutes circonstances, profiter à la défense et non à l’accusation ; le droit à une justice impartiale qui se prononcerait sur ce que j’ai fait ou pas fait, et non pas sur ce que je suis… »

Selon Nicolas Sarkozy, « certains magistrats sont dans un combat politique » à son encontre. Toujours auprès du Figaro, l’ex-chef de l’État s’est souvenu, après des révélations d’un journaliste lors de l’audience mercredi, que la présidente de la chambre à l’origine de sa condamnation s’en était déjà « prise à (lui) nominativement en 2009 dans un article du Monde ».

Nicolas Sarkozy a également fait savoir que le « témoin-clé » Ziad Takieddine avait « changé de version à sept reprises », et que seules les plus « loufoques » et les plus « défavorables » à l’ex-président ont été retenues par la justice. « Quand il affirme qu’il n’a jamais donné un centime pour ma campagne, on n’en tient pas compte », a-t-il insisté auprès du journal. Nicolas Sarkozy a encore mentionné « un journaliste de Mediapart à l’origine de l’affaire ». Ce dernier a souhaité témoigner contre l’ex-président à plusieurs reprises. « Quand on lui demande des preuves, il invoque le secret des sources », s’est-il agacé.

« Pas question que je baisse les yeux »

Or, Nicolas Sarkozy a encore une fois clamé son innocence. « Tout le monde le sait. Après d’innombrables investigations nationales comme internationales, la montagne promise a accouché d’un vide sidéral. Dans cette affaire, tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé », a-t-il déclaré au quotidien. Il compte ainsi aller « jusqu’au bout » : « Il n’est pas question que je baisse les yeux. » Se qualifiant de « combattant », Nicolas Sarkozy a enfin prévenu que « la vérité finira par triompher », et « tous ceux qui se sont prêtés à ces manigances en rendront compte devant les Français comme devant les juridictions européennes ».

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Asher Cohen

Effectivement, la Vérité finit toujours par triompher. Quand un innocent est accusé abusivement, il ne se laisse pas faire et défend son honneur et sa réputation. Il n’attend pas un jugement en appel pour porter plainte pour calomnie, diffamation, etc..Il écrit des livres dénonçant l’horreur judiciaire, et ne cesse d’alerter l’opinion publique. Un ex président de la République, de surcroît avocat, ne manque pas de moyens pour cela. Sarkozy est en train de dire que les juges qui le condamnent actuellement seraient l’équivalent des juges vichystes qui ont condamné les ministres et parlementaires juifs à de lourdes peines de prison ferme, pour prétendue désertion dans l’affaire du Massilia. Ainsi, il assimile l’actuel président Macron, garant de l’indépendance de la Justice, à Pétain. C’est une accusation grave qu’il n’est même pas capable de démontrer. A l’entendre, il faudrait fusiller les dizaines de personnes qui ont participé à l’instruction de son dossier. Si j’étais magistrat ou président, j’aurais déjà porté plainte pour diffamation grave.

Accuser les magistrats de partialité est bien léger ici. Ce qui compte ce sont les faits et la loi. Des fausses factures, des écoutes téléphoniques abusives ou des millions d’euros d’argent sale injectés dans une campagne électorale, ne peuvent pas passer inaperçus.

Que l’on me démontre ce qu’aurait été la contribution de cet individu, et sa bande, à la société française. 500 milliards d’euros d’aggravation de la dette publique, quand 6 millions de chômeurs galèrent dans la forte souffrance et la misère, pour créer, eux, des valeurs réelles ? Peut-on accepter ce type de parasitisme social grave quand le pays compte déjà 7 millions de clochards tributaires des minimas sociaux ? On voit bien que la France a été dirigée par des petits cons qui n’en ont rien à faire de la morale et donc ne peuvent aucunement être efficaces. Ils sont partis aux affaires pour croquer le maximum sur le dos des pigeons qui triment comme des cons. La loi fondamentale en France est ‘voles et arnaques qui tu peux!’ donc la loi du flingue et du fusil mitrailleur. Sarkozy et sa bande, tout coupables qu’ils sont, ne feront probablement jamais une journée de prison, donc pour eux c’est tout bénéfice net d’impôts. La dictature militaire arrive dans ce pays de ratés merdeux, pervers et corrompus, destructeurs et lâches, et je me demande comment les Juifs ont pu tomber dans le panneau comme des niais.