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Nos rabbins nous ont légué cette formule étrange pour certains, « Que son âme soit liée au monde des vivants »  תהא נשמתו צרורה בצרור החיים.

Aussi c’est à Joseph Haïm Sitruk Zal  lui-même, à qui nous laissons la parole vivante, celle qu’il nous a légué , comme étant le meilleur hommage que nous puissions lui rendre , lui assurant ainsi une place toujours vivace parmi nous.

תהא נשמתו צרורה בצרור החיים

L’équipe de JForum.fr

 

Et pour continuer son enseignement, voici un cours d’actualité du Grand Rabbin Joseph Haïm Sitruk sur le mois d’Eloul à la veille de Rosh Hashana, c’est sans doute ce qu’il nous aurait aujourd’hui..

Joseph Haïm Sitruk, né Joseph Sitruk à Tunis le 16 octobre 1944 est mort à Paris le 25 septembre 2016. Il fut le grand rabbin de France de juin 1987 à décembre 2008. Issu de la branche séfarade judaïsme, il a été le guide spirituel de la première communauté juive d’Europe pendant son rabbinat. Le 22 juin 2008, Gilles Bernheim est élu pour lui succéder le 1er janvier 2009. Conformément à une tradition juive, le prénom Haïm (signifiant « vie ») a été ajouté à son nom en 2001 dans l’espoir d’une guérison après l’attaque cérébrale dont il est victime.

Rabbin diplômé depuis 1970 après ses études à l’école rabbinique ( le Séminaire Israélite rue Vauquelin), il est nommé rabbin de Strasbourg et aumônier de la jeunesse, avant de devenir l’adjoint du grand rabbin Max Warchawski.

En 1975, le rabbin Joseph Sitruk succède à Israël Salzer au poste de grand rabbin de Marseille. Il est élu en 1987 pour occuper la charge de Grand-rabbin de France. Il est ensuite réélu pour deux autres mandats de 7 ans chacun. Il est notamment à l’initiative des différents Yom Hatorah (au Bourget et au Parc Floral de Paris), évènements qui ont réuni des milliers de personnes.

Présent à Carpentras le 13 mai 1990 pour l’affaire de la profanation du cimetière juif, il veut marquer un avant et un après Carpentras.

Dans les années 1990, il crée à Neuilly-sur-Seine, hors le Consistoire central, le centre Aleph, centre communautaire strict quant à la halakha qui correspond mieux à sa conception du judaïsme que la synagogue consistoriale de Neuilly. Ce centre est en 2009 dirigé par le rabbin Ariel Gay, gendre du grand rabbin Sitruk.

Ami de Jacques Chiac, il lui rend visite en 2001 lors de l’accident vasculaire cérébral du chef d’état.

Le 16 mars 2007, il est élevé au rang de Commandeur de la Légion d’honneur.

Début février 2008, il annonce son intention de briguer un nouveau mandat de Grand Rabbin de France, alors que le grand rabbin Gilles Bernheim se déclare aussi candidat. Le 22 juin, Gilles Bernheim est élu pour lui succéder. Le mandat de Bernheim qui est de sept ans prend effet le 1er janvier 2009.

Il est marié et père de neuf enfants : Rebecca, Yacov, Hanel, Elie, Sarah, Ephraim, Esther, Isaac et Myriam.

Dans un entretien avec Norbert Attali, le grand rabbin Sitruk prône la contraception féminine : « Voilà pourquoi la femme a droit à la contraception, mais pour que la contraception ne devienne pas qu’un moyen de confort ou l’expression d’un égoïsme, le recours à un avis rabbinique autorisé est toujours indispensable ».

Contraception.

Dans le même entretien, il est beaucoup plus circonspect sur la contraception masculine et l’usage du préservatif qu’il n’accepte qu’en cas de risque pour la santé : « En ce qui concerne les préservatifs masculins, l’avis médical s’oppose à l’avis rabbinique sauf dans deux cas qui nécessitent toujours consultation rabbinique préalable lorsqu’il peut y avoir danger dans les cas de SIDA par exemple et, deuxièmement, lorsqu’il s’agit éventuellement de le faire dans un but de procréation. Par exemple lorsque la collecte du sperme est nécessaire pour une congélation et un traitement de stérilité dans le cadre du couple, on peut alors envisager un recours aux préservatifs masculins dans certaines conditions ».

Laïcité.

Pour lui, « la laïcité n’est pas autre chose que cette reconnaissance de la liberté culturelle et religieuse des différentes communautés ».

Tribunaux rabbiniques.

Il souhaite l’extension des tribunaux rabbiniques, les Beth Din, en France dont les compétences portent sur les mariages et divorces religieux, les conversions et la cacherout (règles alimentaires) et pourraient inclure les « conflits entre des personnes ». Il déclare :« J’aimerais que, lorsque deux juifs ont un conflit, ils prennent l’habitude d´aller au Beth Din ». Il précise sa pensée dans un entretien au mensuel Tribune juive : « Je souhaite créer un tribunal rabbinique d’arbitrage au service de chacun. Il manque une « instance d’appel » pour les rabbins eux-mêmes, mais aussi pour ceux qui ont des conflits d’ordre économique. Nous devons apprendre à régler les problèmes entre nous ».

Homoséxualité

Le 2 juillet 1996, il affirme dans Le Figaro : « Accepter que des couples puissent se constituer autrement que dans la relation conjugale d’un homme et d’une femme, c’est aller contre l’équilibre naturel établi par Dieu. Sous couvert de démocratie, notre société tend à légiférer selon l’évolution des mœurs. […] Lorsque l’homme porte atteinte à la nature, il porte atteinte à Dieu et à lui-même ».

En 2006, à l’occasion de la sortie de son livre, Rien ne vaut la vie, lors d’un passage dans l’émission Tout le monde en parle sur France 2, interviewé par Thierry Ardisson, il déclare à propos de l’homosexualité : « C’est un échec du point de vue de l’égoïsme, parce que être homo, c’est-à-dire être du même sexe, c’est se replier sur soi. Je trouve que le mariage hétérosexuel est une expérience très enrichissante, très belle, et que d’abord être homosexuel c’est d’un égoïsme fou, puisque cela veut dire que après vous le monde s’arrête, pour ce qui est de la procréation. Et pour ce qui est de l’enrichissement mutuel, bien évidemment c’est ce que je viens de dire ».

En juin 2016, il déclare sur Radio J, à propos de la Marche des fiertés qui se déroulait à Tel-Aviv : « Israël, par cette manifestation, se trouve rabaissée au rang le plus vil. Je n’hésite pas à qualifier cette initiative de tentative d’extermination morale du peuple d’Israël. J’espère que les auditeurs écouteront mon appel au secours et réagiront de façon radicale à une telle abomination ». Cette déclaration fait polémique, un an après l’assassinat de Shira Banki, poignardée à 16 ans par un extrémiste religieux lors de la marche des fiertés de Jérusalem. Alain Beit, président de l’association juive et LGBT, Beit Haverim, proteste avec vigueur contre ces propos et organise le 29 juin 2016 à l’espace culturel et universitaire juif d’Europe un débat sur la place de l’homosexualité dans le judaïsme en présence du grand rabbin de France Haïm Korsia. C’est finalement l’association SOS Homophobie qui dépose début septembre 2016 une plainte contre Joseph Sitruk pour « incitation au crime en raison de l’orientation sexuelle »

JOSEPH SITRUK MORT

Hommages à Joseph Sitruk Zal ancien grand rabbin de France

L’ancien grand rabbin de France Joseph Sitruk, guide spirituel de la première communauté juive d’Europe pendant plus de 20 ans, est mort dimanche 25 septembre à Paris à l’âge de 71 ans.

Victime d’une attaque cérébrale en 2001 et malade depuis plusieurs années, il est décédé à l’hôpital, a-t-on appris dans l’entourage du grand rabbin de France Haïm Korsia, qui fut son collaborateur et a fait part de sa « tristesse et douleur immense ».

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Un office d’hommage aura lieu à 19H30 à la Grande synagogue de la Victoire à Paris.

« Tristesse » et hommages

Dès l’annonce de son décès, les réactions se sont multipliées pour saluer la mémoire de ce séfarade chaleureux, né à Tunis le 16 octobre 1944, qui a exercé les fonctions de grand rabbin de 1987 à 2008.

« Beaucoup de tristesse au moment où j’apprends la disparition du Grand Rabbin Joseph Haïm Sitruk Zats’al. Il fut un maître et un ami », a tweeté Gilles Berheim, qui lui avait succédé de 2009 à 2013.

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« Que sa mémoire soit bénie », a réagi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) dans un tweet faisant part de sa « tristesse », tout comme l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, qui se souvient « de longues discussions tout au long de ces années » et des « souvenirs de Tunisie » partagés.

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Côté politiques, l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy a estimé dans un tweet qu' »avec la mort du grand rabbin de France Sitruk, la République perd une grande figure, ayant marqué durablement le judaïsme français ».

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Pour le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé « la France perd un grand homme de dialogue ».

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Le chef de file des députés PS Bruno Le Roux a, lui, salué un homme « avec qui c’était toujours avec plaisir et joie que se menait l’échange ».

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Mort de Joseph Sitruk, ancien grand rabbin de France.

Où Joseph Sitruk était-il le plus lui-même ? Le lundi soir quand il donnait, presque chaque semaine que Dieu fait, son enseignement aux jeunes, dans la synagogue bondée de la rue de la Victoire ? Ou quand il haranguait la foule lors de ses Yom Hatorah, ces rassemblements de masse du Bourget où il invitait toute sa communauté dans une sorte de kermesse fervente et chaleureuse ? Ou tout simplement en famille, au milieu de ses enfants – neuf –, quand il allumait les bougies de Hanouka ?

Mort le 25 septembre à 71 ans, il emporte avec lui nombre de mystères. Joseph Sitruk était un intellectuel juif, mais détesté par les intellectuels juifs. Charismatique, moderne, mais confondu avec l’orthodoxie la plus archaïque. Lecteur insatiable – raffolant du Talmud autant que des revues automobiles –, mais aussi homme de terrain et capitaine d’équipe. Attaché aux institutions laïques mais vitupéré pour son intégrisme. Prêchant le dialogue entre les religions, mais se frottant assez peu, sinon pour une rencontre à l’Elysée ou une cérémonie commémorative, à ses pairs catholiques, protestant ou musulman. Comme s’il était convaincu que lejudaïsme devait être toujours plus intégré à la société française, mais cultiver aussi son isolement et sa supériorité de peuple élu.

Né le 16 octobre 1944 à Tunis, formé à Strasbourg, d’abord grand rabbin de Marseille, Joseph Sitruk fut élu grand rabbin de France pour la première fois en 1987, réélu en 1994, puis le 17 juin 2001. On l’a accusé d’avoir remanié les statuts pour se doter d’une sorte de mandat à vie, incompatible avec l’esprit du rabbinat. Mais en un peu plus de trois septennats, il aura été la figure la plus symbolique de toutes les mutations de la communauté religieuse juive, de sa vitalité fiévreuse, de son orthodoxie toujours plus rigoureuse, de son exigence de l’étude, aussi de ses conflits internes, toujours au bord de la rupture, enfin de sa proximité inconditionnelle avec Israël.

Rabbin bâtisseur

En France, il n’y a plus aujourd’hui une place libre dans les écoles juives et la communauté le doit à ce rabbin bâtisseur. Seules des contraintes financières l’empêchaient d’inaugurer toujours plus de synagogues et de centres communautaires. Pour les grandes options de la vie religieuse (cashrout, mariages, conversions), appuyé par un beth din (tribunal rabbinique) trié sur mesure, Joseph Sitruk était d’une intransigeance absolue, dissimulée sous un éternel sourire et un art de séduire, par le geste et un verbe toujours émaillé de références talmudiques, qui n’appartenait qu’à lui.

Ce leader né était aussi un spirituel. Couche-tard, il étudiait jusqu’à une heure avancée de la nuit, mais chaque matin il était le premier à l’office dans sa synagogue de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine. En famille, en voyage, au bureau, à la synagogue, la prière et la méditation de son livre de Psaumes – il lisait aussi bien Sartre, Balzac ou Philon d’Alexandrie – lui servaient de respiration. On l’a vu arrêter son chauffeur en pleine rue à l’heure de mynha (prière de l’après-midi). Des heures durant, à la synagogue ou dans des salles publiques, il était capable de commenter des passages de la Torah, citant ses maîtres en hébreu aussi bien que des dictons en yiddish. Sous les applaudissements, il eut un jour cette formule : « Le rabbin est un allumeur de réverbères. Il y a, chez les jeunes surtout, d’immenses besoins de spiritualité et je porte la flamme là où elle est le plus nécessaire. »

Ses ennemis en faisaient une sorte de « télévangéliste » à l’américaine ou, pire, un « chef de secte ». L’invective le chagrinait plus qu’elle ne l’inquiétait ou lui faisait perdre sa sérénité. Joseph Sitruk rappelait sans se lasser que le danger du judaïsme était son extrême fragmentation et sa violence verbale. La question du leadership juif (le porte-parole de la communauté doit-il être un religieux ou un laïc ?) l’a opposé maintes fois, contre son gré, à des responsables consistoriaux comme Jean Kahn ou Moïse Cohen. « L’histoire juive a plus de trois mille ans et elle a toujours prouvé sa capacité, dès lors que certains allaient trop loin, à revenir à son point d’équilibre », confiait-il au Monde le 2 novembre 1996, à propos de ces polémiques à répétition.

Défenseur fervent de la République laïque

Se faisait-il réprimander pour intervenir sur tous les sujets et ne pas se cantonner – comme tous les rabbins – à l’étude et au conseil privé, pour écrire peu et fuir les intellectuels, qu’il répondait qu’il avait la confiance des plus éminents rabbins des Etats-Unis, d’Israël, de France et que sa place était, d’abord, auprès de ses fidèles. A Sarcelles ou dans le 16arrondissement. A Marseille ou dans le Sentier. Dans sa ville de Neuilly quand, une classe de maternelle étant prise en otage par un déséquilibré, il propose au ministre de l’intérieur, alors Charles Pasqua, et au maire, Nicolas Sarkozy, de prendre la place des enfants. Il est à la barre dans les procès Touvier et Papon. Il fonce en Israël quand les Scud irakiens tombent du ciel, à Moscou pour ouvrir le premier grand rabbinat, au Caire pour sauver un cimetière juif menacé par une autoroute.

C’est dans le débat sur la laïcité et la lutte contre l’antisémitisme que Joseph Sitruk donnait sa mesure. Défenseur fervent de la République laïque, il n’en déplorait pas moins que la place de la religion ne soit pas bien ajustée à l’espace public. Il plaidait pour que les examens scolaires n’aient pas lieu le samedi ou un jour de fête religieuse, pour qu’un tour d’élection nationale ne tombe pas un jour de kippour. Une polémique s’en suivit en 1993. « Quand on arbore des signes religieux, est-ce qu’on agresse la société française ? », interrogea-t-il lors du débat interminable qui suivit, entre autres, l’affaire du voile. Il s’inquiètait de l’effacement des références bibliques, dans le discours public et surtout l’enseignement, qui fondent pourtant des valeurs comme l’égalité, le rejet de l’intolérance et du racisme.

Chaque vague d’antisémitisme, chaque campagne du Front national le faisait monter au créneau. En 1991, quand éclata l’affaire de Carpentras, il fut le premier – avec Pierre Joxe, ministre de l’intérieur – dans le cimetière où une tombe et un cadavre juifs avaient été douloureusement profanés. C’est la « bête immonde » qui renaît cinquante ans après, s’épouvanta-t-il, « parce que ressurgissent partout la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et toutes ces perversions que nous osons encore appeler l’humanisme ». Cet homme à la foi d’acier ne perdait pas pour autant son humour, sa gentillesse et son espérance dans un Dieu et un peuple juif« qui se sauve parfois de la Torah, mais ignore que la Torah lui court derrière ».

Le Monde.fr

 

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Charly Chalom Lellouche

Une des réalisations du Grand Rabbin de France qu’i a été, c’est notamment le Centre Aleph, rue Garnier à Neuilly, auquel il était particulièrement attaché, Centre d’études où se déroulaient cours, conférences, études talmudiques etc…

Voilà alors le poème que j’avais dédié à cette oeuvre, observant deux élèves en « Havrouta » décortiquant un texte du Talmud, d’autres étudiant en groupe ou seuls… la matinée puis s’envolant vers leurs activités professionnelles vers midi. Ils avaient décidé de travailler à mi temps, d’étudier à mi temps…

________Centre Aleph

Un brouhaha dans l’air d’un univers céleste ;
C’est pourquoi le quidam qui entrerait ici
Pourrait se demander, au moindre de leur geste :
« Mais qui sont ces rêveurs, que font-ils donc ainsi ?  »

Comment peut-on décrire une ambiance aussi dense ?
Je ne sais si ma plume aura la sainteté
Pour oser dessiner cette ferveur intense ;
Ils la cueillent aux cieux ces anges de bonté.

Quand il sera midi, un peu comme des aigles,
Ils prendront leur envol pour « vivre au quotidien »
Car c’est là qu’à mi-temps, défiant toutes règles,
Entre étude et travail ils ont tissé le lien.

Des pères de famille, avocats ou dentistes,
Médecins, commerçants, agents immobiliers,
Bien sûr des étudiants… tous à l’âme d’artistes,
Cisèlent de leur voix des pages par milliers.

Les traités du Talmud sont leur arbre de vie,
Ils en goûtent la sève, un nectar de bon vin,
L’un peine sur un mot puis, d’un trait de génie,
En dévoile le sens aux portes du Divin.

Un autre le reprend, une espèce de lutte,
Déchiffrer les secrets, l’argument est un art ;
Un combat de titans, l’univers est en butte,
Mais quand ils ont la clef, c’est plus beau que Mozart.

Je dédie cette page au Grand Rabbin de France,
Qui a semé ces plants, a su les irriguer
Et il a bien choisi, pour sa science et patience,
Le jardinier des lieux, notre Rav Ariel Gay.

6 Juin 2006
© Charly Chalom Lellouche

Michelle Deladeriere - Pariente

.comme je suis triste d’apprendre le décès du grand rabbin Joseph Sitruck , en 1982 il avait officié la nomination de mes quatre filles à la synagogue de Marseille , quelques temps après , Monsieur Sitruck devenait le grand rabbin de France , grande fierté pour moi et ma famille . Toutes mes condoléances à sa famille .

Joel

Nous étions tous ses enfants
Je tu il elle nous vous ils elles avons reçu de lui plus que nous ne lui avons jamais donné car il n’attendait rien en retour quand il donnait des brakhotes, des conseils, son temps, sa présence, sa souffrance et son réconfort avec ceux qui souffraient, sa joie avec ceux qui étaient joyeux, son soutien à tous ceux qui en avaient besoin : les institutions de Thora de charité et toutes les autres, les Rabanims, les associations, Israel, les adultes, les enfants, les hommes et les femmes, les fidèles et les infidèles.
Je peux témoigner qu’il :
– a toujours répondu présent pour ERETZ ISRAEL meme quand ça n’était pas politiquement correct (le Grand Israel …)
– a refusé les combats qui n’étaient pas loyaux même quand ses adversaires ne l’étaient pas
– n’a jamais refusé son aide et son assistance meme quand il était à bout de forces

Nombreux furent ses combats, grandes furent ses victoires.
Le Rav nous laisse tous orphelins mais tellement fiers de ce qu’il a pu accomplir, de tout ce qu’il nous a appris : que tout est possible meme les rêves les plus fous : sauver et faire renaître un Judaisme de France authentique et conforme à la Halakha, résister aux sirènes du modernisme.
Trop jeune pour nous quitter, trop peinés pour réaliser cette monumentale absence, nous sommes choqués mais nul doute qu’avant de nous quitter il a dû nous inoculer la force de consolation et le courage de poursuivre sur le chemin qu’il a si bien tracé au péril de sa vie et à la force de sa EMOUNA en HACHEM et en l’être humain

Anisette

Super souvenirs avec le grand rabbin Sitruk : ses conférences extra-ordinaires, séminaires à la montagne : repos, gaité, chaleur, bref pour une non pratiquante comme moi, un Grand homme , qui avait une gentillesse et un charisme rares. Que son âme repose en paix.

Monique Schönberg

triste d’apprendre cette nouvelle! rappelons le charisme du personnage, sa chaleur humaine et son affection pour sa communauté à l’échelle nationale et son souci de faire partager son amour pour la Thora à plus de juifs possible pour les rendre sensibles au génie de leur culture et les faire adhérer à la justesse de ses préceptes au quotidien.
Qu’Hashem apporte la consolation à toute sa famille et lui permette de continuer à suivre cette même voie dans laquelle s’expriment simultanément l’amour de la Thora, du peuple juif et de la terre d’Israël dans laquelle il va reposer.
שהמקום ינחם אתכם מתוך אבלי ציון וירושלים

Moncey

Depuis quand être homosexuel est une marque d’égoïsme ? Encore un charabia de pseudo psychomachin… Et traiter d’abomination l’homosexualité alors qu’il s’agit d’une traduction peu rigoureuse du mot « Toeva » ? A-t-il dénoncé les injustices sociales que les prophètes qualifient aussi d’abomination, Toéva ?
Quant aux tribunaux rabbiniques en France, que vous soyez puissants ou …

EB

@ Bloch, laissez tomber, c’est trop demander!

YANA FRANCINE

LE COMITE E.H.A.D.FRANCE MARSEILLE A L’IMMENSE DOULEUR D’APPRENDRE LE DÉCÈS DE NOTRE PRÉSIDENT
D’HONNEUR DEPUIS SA CRÉATION EN 1987 A CE JOUR .
NOTRE CHAGRIN EST INTENSE. QUE DE MERVEILLEUX SOUVENIRS NOUS CONSERVERONS DANS NOS MÉMOIRES
QUE HKBH DONNE LA CONSOLATION A NOTRE RABBANITE DANIELLE, SON EPOUSE ainsi qu’à SES ENFANTS
ET A TOUTE SA FMILLE.
QUE SA NECHAMA REPOSE EN PAIX AU GAN EDEN ! AMEN VE AMEN !

Yeps

Bien dit pour les fautes d’orthographe et de grammaire!
Au moins, il était un rabbin qui avait compris vers quel abîme se dirigeait la yiddischkeit de France. Après tout, qu’est-ce que le Consistoire sinon une tentative des goyim d’assimiler les Juifs?
Cela a d’ailleurs malheureusement plutôt bien réussi quand on voit les résultats. Si Le Monde parle de ce grand homme dans ces termes ignobles « confondu avec l’orthodoxie la plus archaïque », cela veut dire qu’il était un vrai Tsaddik.
Borouch Dayan Emes

jeanine

ne retenons de lui que ce qu’il a fait de bien! le reste ne nous appartient plus!!!
qu’il repose en paix!

kerob Paula,

Quelle tristesse de savoir que M. le Grand Rabbin Sitruck nous a quitté.
Il a toujours pris le temps de faire partager son savoir a qui voulait
l’ entendre.
Ce fut un Grand Homme.
Sincères condoléances au Consistoire Central ,en la personne de
M. Haim Korsia , Grand Rabbin de France ainsi qu’à la famille

ro

Il est dit :  » Lorsqu’un Homme quitte ce monde, il faut se souvenir de ce qu’il a fait de bien et pas ce qu’il aurait fait de mal et surtout ce qu’il laissera derrière lui »
Il faut juger avec indulgence, pour que l’on soit en retour jugé dans ce sens.

Disraeli

Un peu de grisé dans ce panégyrique plutôt outrancier.
Premier Grand Rabbin a décidé que le mariage de son fils aura lieu hors d’une synagogue (à Guy Patin en l’occurrence) alors que le Consistoire oblige les mariages à l’intérieur d’une synagogue.
Premier Grand Rabbin a décidé qu’il ne reconnaît pas la cachrout du Bet Din de Paris alors que c’est la taxe prélevée par ce même Bet din qui fait vivre le Consistoire de Paris et par là le Consistoire Central et paie le salaire du Grand Rabbin de France, son salaire..
Premier Grand Rabbin a estimé qu’il est au-dessus du règlement du Consistoire et se présente pour un troisième mandat, alors que les textes les limites à deux..
Premier Grand Rabbin a …

J’attends la volée de bois vert en retour qui me fera beaucoup rire !

Bloch

Ben peut-être pour commencer à écrire sans fautes d’orthographes….

Disraeli

Juste omission volontaire du « que » pour le rythme et donc pas de faute..

Hector

Merci pour la franchise qui concerne le KLAL ( super faute mais je m’en fiche surtout comparativement au vraies fautes): mais mieux vaut se battre du vivant d’une personne que le rapporter au moment du décès. Mon message est donc qu’il y a beaucoup de dysfonctionnement à mettre en avant au consistoire. Je n’attends pas la volée de bois vert mais beaucoup de courage de la part de ceux qui veulent assainir pour le plus grand bien de la Communauté en cessant de s’infantiliser devant les institutions non rigoureuses qui transgressent tous les jours les buts qu’elles se sont fixées. Que son âme monte en paix.

NatN

Bien sûr qu’il y a des fautes. C’est « à décider que » et non « a décidé » (qui est le participe passé).

Charly Chalom Lellouche

Faut mériter le bois vert messire

Vous n’êtes pas un peu aigri ?

Quand un homme est Grand il y a toujours des petits, très petits qui nous permettent de juger justement ce qui est Grand et ce qui est insignifiant