Un « homme enceint » fait la une du magazine « Glamour » au Royaume Uni.

Logan Brown brise les tabous, se réjouit la presse progressiste.

Ne mentez pas, les hommes ne tombent pas enceintes !

Un homme peut-il tomber enceinte ? Le magazine Glamour essaie de nous le faire croire. Leur numéro du 1er juin présente en couverture une interview de Logan Brown, soi-disant un homme enceint.

Logan Brown n’est pas un homme. C’est une femme qui, probablement, déteste tellement son corps féminin qu’elle a demandé à un chirurgien de lui enlever ses seins. Les cicatrices sont évidentes sur la photo. Elle doit encore avoir son utérus ou elle ne serait pas enceinte. Mais elle ne pourra pas allaiter son bébé.

Pourquoi Logan Brown déteste probablement son corps est une question à laquelle elle et son thérapeute doivent répondre. Mais pourquoi le magazine Glamour jouerait-il le jeu ?  On peut penser à plusieurs réponses, et aucune d’entre elles n’est bonne :

● Ils exploitent une personne vulnérable pour une histoire de couverture accrocheuse.
● Ils veulent promouvoir une idéologie.
● Ils reçoivent de l’argent des compagnies pharmaceutiques et des chirurgiens plasticiens qui gagnent des centaines de milliers d’euros sur chaque patient « transsexuel ».

Ne vous y trompez pas. Les journalistes et les rédacteurs qui publient ces histoires ne croient pas une seconde qu’une femme peut être un homme, ou qu’un homme peut être une femme. Certains d’entre eux pensent qu’il est « cool » de jouer le jeu. De simplement l’appeler un homme si c’est si important pour elle.

Mais ce n’est pas « cool ». C’est nuisible. Les hormones de sexe opposé et les soi-disant chirurgies de changement de sexe sont une forme extrême d’auto-mutilation.

On ne dirait pas à une fille qui se scarifie que c’est bien. On ne dirait pas à une anorexique qu’elle vit sa véritable identité. Alors pourquoi ce magazine encourage-t-il les mastectomies inutiles ?

La plupart des filles et des jeunes femmes qui revendiquent une identité trans sont confuses, elles se détestent. Elles ont besoin d’aide. De même pour beaucoup des garçons et des jeunes hommes qui prétendent être des filles. Parmi les hommes adultes qui prétendent être des femmes, la plupart sont des pervers sexuels qui veulent forcer tout le monde à jouer le jeu de leur fétichisme.

Il n’est pas gentil de mentir. Et ce qui est pire, c’est que nous élevons une génération d’enfants qui entendent ces mensonges tous les jours. Ils finissent par les croire. Croyant qu’un homme en perruque est une femme et qu’il doit être autorisé à entrer dans les douches pour femmes.

Nous sommes dans une société où des ignorants arrogants ont pignon sur rue et où la sagesse est obligatoirement ringarde pour éviter le débat et la confrontation d’idée qui mettrait à nu les discours mensongers. Les mots n’ont plus de sens, c’est une nouvelle civilisation de Babel, au début de laquelle la langue unique n’était que la pensée unique, la dictature vouée à l’échec, par les mots et surtout les maux.


Ils font la couverture du magazine Glamour (édition anglaise). Ils au pluriel parce que, contrairement à ce qu’il semble à première vue, ils sont plusieurs. Ils au masculin parce que je me contrefous des diktats nouveaux en matière de syntaxe prétendument inclusive. Plusieurs, disais-je. Un monsieur, une dame, un enfant à naître. Le tout réuni en un seul individu. Cet état multiple, croit-on comprendre, fait la fierté de ce personnage. C’est en effet à l’occasion du mois des fiertés LGBT (et dérivées) que cette exposition médiatique nous est proposée. On ne pouvait trouver plus parlant, il est vrai.

Je vais à présent m’efforcer de rendre compte de ce fameux pluriel. Voilà : le personnage photographié est un homme. Du moins s’affirme-t-il comme tel au moment de la prise de vue. Il porte un enfant. Pas dans ses bras, banalement, comme nous le ferions vous et moi. Non, dans son ventre. Manifestement le terme est proche. Ainsi, avec fierté (puisqu’on y est…) le sujet revendique la gloire d’apporter au monde émerveillé la preuve vivante qu’il est possible d’être à la fois homme et enceint. (On ne prétend pas encore que ce serait « normal », mais ne nous inquiétons pas trop, d’aucuns s’emploient à ce que cela devienne avant peu une évidence « sociétale » pour tout un chacun »).

Cela dit, osons une minuscule réserve, une broutille de rien. Il y aurait en effet l’ombre d’une tromperie dans la présentation de ce bel agencement et la revendication triomphale évoquée à l’instant, car ce n’est pas l’homme qu’il est aujourd’hui qui a été mis enceint mais la femme qu’il était au moment du coït… (Vous me suivez ?) Notre fier héros est, on l’aura compris, une femme repentie ayant entrepris son chemin de conversion. Une précision tout de même : à moins bien sûr que, comme dans Molière, « on ne fasse aujourd’hui la médecine selon une méthode toute nouvelle », il faut bien que le dispositif anatomique mobilisé pour cet heureux événement ait été plutôt féminin. Donc, homme, notre « cover symbol » ne le serait que de très fraîche date. Une sorte de vendange tardive, pour dire gaiement les choses. (On me pardonnera d’en rester à ces données physiologiques traditionnelles. J’avoue ne pas me tenir très au courant des dernières évolutions.)

Cependant, on n’omettra pas de noter que l’accouché(e) aura tenu à manifester sa réprobation devant ce qui lui a semblé être un grave déficit de formation des personnels soignants mobilisés par son cas. Nous autres, nous comprenons fort bien leur désappointement. Lui, non. Son ego trinitaire méritait infiniment mieux, à n’en pas douter. En fait, nous nous trouvons devant l’expression la plus achevée du culte du moi. Nous voici confrontés à l’individualisme porté à son paroxysme, à l’égocentrisme dans sa phase ultime, au nombrilisme dans ses excès les plus délirants : concentrer sur sa petite personne tous les sexes (je passerais pour ringard en limitant à deux), se vouloir le maître de la paternité et de la maternité réunies, soumettre à sa volonté, à son désir, à son caprice, éventuellement à ses intérêts les lois de la nature, bref, s’affirmer comme l’alpha et l’oméga de toute chose.

Oui, voici que viennent les temps de l’Homme total, de l’Homme totalitaire en vérité, l’Homo Autarcicus, l’Homme sans Dieu et qui se prend pour Lui. Le plus désespérant est que, sous peine d’accusations de transphobie et autres anathèmes nous nous voyons contraints de saluer bien bas, d’applaudir, d’encenser. Pour ma part, j’attendrai de pouvoir juger aux conséquences. Un enfant est né de cette bizarrerie. Ménageons-nous le temps de voir ce que donnera à terme le foudroyant départ dans la vie que son géniteur merveilleusement polyvalent lui a, non pas offert, mais imposé.

« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », écrivait Camus en 1944. La formule est toujours d’actualité…

Dominique Labarrière – Causeur

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madredios

Faut arrêter de faire de la pub à cette femme … travestie en homme.
Dans le monde d’avant, cette femme aurait suivi des séances de psy.
Prochaine étape : une femme se fait engrosser, puis se déguise en zèbre (mâle, bien sûr).
Dans une série des années 2000 (Nip-Tuck, il me semble), lorsque le patient entrait dans le cabinet, on lui demandait : Qu’est-ce que vous n’aimez pas chez vous ? » :o)))
Cette femme, en photo, aurait du consulter des « Nip-Tuck » avant de se travestir en mec.

Eliezer

J’espère que son zizi est suffisamment large pour laisser passer le bébé à l’accouchement. Si tu es dingue, alors tu es normal ; mais si tu es perplexe face aux intentions des uns et des autres alors tu es complotiste. Dire que même Israël ne fait plus exception…
Courage!