Emmanuel Macron prêt à retirer les troupes françaises si le Mali cède à la « tentation » de l’islam radical. Macron été resté dans les pas de F. Hollande. Cette opération avait été approuvée à l’époque. Après les dernières pertes au Mali, la question du retrait été posée. Mais si notre allié et aussi celui de notre ennemi, il y a un grand problème. L’islam dit radical pose problème partout, hors de France, comme en France.

Le président de la République s’est exprimé sur la situation au Mali dont le Président et le Premier ministre ont été démis de leurs fonctions par un colonel de l’armée malienne.

La France bientôt partie du Mali ?

Emmanuel Macron a affirmé, dans un entretien dimanche au JDD, que la France retirerait ses plus de 5000 militaires si le Mali allait « dans le sens » d’un islamisme radical après un deuxième coup d’État en neuf mois. Mardi, le Président malien Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ont été arrêtés par un militaire, le colonel Assimi Goïta qui fait la pluie et le beau temps sur la scène politique malienne.

« Je ne resterais pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition », a assuré le chef de l’État. Avec environ 5100 hommes, la France est présente militairement au Mali depuis 2012 dans l’objectif de faire face à la poussée djihadiste et consolider les États du Sahel.

L’exécutif français met en garde les dirigeants maliens

Mais la dégradation de la situation politique au Mali renforce la préoccupation française sur l’avenir de l’opération Barkhane, présente au Mali ainsi qu’au Tchad, au Niger et au Burkina Faso. Emmanuel Macron prévient : « Au président malien Bah N’Daw, qui était très rigoureux sur l’étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes, j’avais dit : ‘L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie !’ Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai. »

Au sommet du G5 Sahel, à Pau, en janvier 2020, le président de la République avait déjà expliqué avoir « préparé un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas ». La réaction malienne aux avertissements du chef de l’État français sera déterminante dans l’optique de savoir si la France va passer des paroles aux actes, et se retirer d’un pays où elle est présente militairement depuis neuf années.

 

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Pierre 2

Sortir de ce conflit de la manière évoquée par Macron est une façon de dire  » le moment est opportun de se faire la malle ». Il aurait pu le faire plus tôt et épargner des vies. Quand à la suite de ce départ, ce sera au prochain numéro.

moche

Quand les pouvoirs s’effondrent et que leurs mensonges ruissellent,
Quand les lois deviennent caduques sous l’Histoire au galop,
Quand les stratégies s’essoufflent, dépassées par l’Esprit,
Alors, c’est la fin du Temps des Nations,
L’avènement du nouvel ordre modial

Marco 22

Que de sagesse dans vos propos, vous avez tout dit en cinq phrases.

Bensimon Philippe

La France n’a ni les moyens ni l’infrastructure pour jouer aux gendarmes. Qu’elle commence par avoir un réel gouvernement, fort, uni et implacable comme une immigration invasive, non-productive et par-dessus tout, délinquante. Retour aux frontières et application de la loi. Deux choix : le respect de la loi et de la laïcité ou le retour au bled parmi les chèvres et les moutons.