Dans une semaine, les jeux seront faits. Dimanche 26 mai à 20 heures, les 47 millions d’électeurs qui l’auront souhaité (environ 40% d’entre eux selon les estimations) auront désigné les 79 candidats qui deviendront quelques jours après ces européennes les nouveaux eurodéputés français.

Sur la base des dernières enquêtes d’opinion, on peut imaginer les chances des uns et des autres de rejoindre Strasbourg et Bruxelles. Pour réaliser cette projection, Le HuffPost a établi la moyenne des quatre sondages les plus récemment publiés.

Ils dessinent un paysage avec six listes dépassant la barre fatidique des 5%, notamment le Rassemblement national qui est donné en tête trois fois sur quatre. Pour le Parti socialiste, les sept jours qui viennent seront cruciaux pour éviter le cauchemar d’un score insuffisamment élevé pour être représenté au Parlement européen.

1. Rassemblement national: 23,5% (23 élus)
2. La République en marche: 22,625% (23 élus)
3. Les Républicains: 12,75% (12 élus)
4. La France insoumise: 8,625% (8 élus)
5. Europe Écologie Les Verts: 7,875% (8 élus)
6. Parti socialiste: 5% (5 élus)

Découvrez les 79 députés qui auraient été élus

Seulement en raison du fait que le Brexit n’est toujours pas effectif, les 79 élus ne siégeront pas tous au début de la mandature; cinq d’entre eux resteront sur la touche jusqu’à ce que le Royaume-Uni quitte pour de bon l’Union européenne.

Un projet de loi doit être adopté ce lundi 20 mai pour préciser leur condition. Selon notre simulation, il s’agirait de Pierre Larrouturou (Parti socialiste), Caroline Roose (EELV), Sandro Gozi et Ilana Cicurel (La République en Marche) ainsi que Jean-Lin Lacapelle (Rassemblement national).

Le Rassemblement national aurait 23 élus.

Le HuffPost