La décision de l’administration Biden de signer avec NSO et le mettre sur liste noire.
Le New York Times rapporte que le gouvernement américain a acheté le logiciel espion israélien via Kesh tout en le condamnant publiquement.
Le journal « New York Times » rapporte aujourd’hui qu’un contrat secret signé entre le gouvernement américain et la société israélienne NSO fin 2021, cinq jours seulement après que le président américain Joe Biden a déclaré qu’il prendrait des mesures contre la société, qui, selon lui, ses fonctions ont été utilisées pour espionner des militants des droits de l’homme, des politiciens et des journalistes.
Selon le rapport, les Américains sont autorisés à utiliser les logiciels espions contre des cibles au Mexique. Dans le cadre de l’accord, la société israélienne NSO Group a donné au gouvernement des États-Unis l’accès à l’une de ses armes les plus puissantes – un outil de géolocalisation qui peut secrètement suivre les téléphones mobiles dans le monde à l’insu ou sans le consentement de l’utilisateur du téléphone.
L’administration, selon le rapport, a créé une société de paille appelée Cleopatra « Holdings » qui a opéré pour le FBI et a ainsi acquis le logiciel Pegasus. L’accord secret a été signé par un homme d’affaires qui a utilisé un pseudonyme et est apparemment toujours actif et opérationnel. Le document montre que le gouvernement américain est propriétaire de l’outil, mais il n’est pas clair qui au sein du gouvernement a approuvé l’accord.
Rappelons que Biden, après sa déclaration, a mis la société NSO sur la liste noire du gouvernement alors qu’au même moment, un autre bras du gouvernement promeut l’accord et le signe même.
La Maison Blanche a répondu: « Nous n’étions pas au courant de l’existence du contrat, et toute utilisation de ce logiciel serait extrêmement inquiétante. »
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