Gaston Ghrenassia, est le fils de Sylvain et de Suzanne Zaouch, famille juive d’Algérie de musiciens de malouf. Il se définit lui même comme juif « d’origine berbère ». Son père était violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (le beau-père de Macias, ce dernier ayant épousé en 1962 sa fille Suzy avec qui il aura deux enfants Jocya et Jean-Claude) ; il apprend la guitare grâce à son cousin Jean-Pierre, mais aussi avec des amis gitans qui lui donnent le surnom de « petit Enrico », son futur prénom d’artiste.

Engagement en faveur d’Israël
En janvier 2006, Enrico Macias est décoré par le ministère israélien de la Défense « pour son soutien à l’État d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière ».
Enrico Macias participe ponctuellement à des événements et manifestations de soutien à Israël. En janvier 2008, il parraine le gala de l’association Migdal, destiné à apporter un soutien aux militaires de l’unité Magav, chargée de la surveillance des frontières israéliennes. Le 4 janvier 2009, il est présent à un rassemblement de solidarité avec les victimes israéliennes , organisé par le CRIF en réaction à une manifestation ayant eu lieu la veille dénonçant l’intervention de l’armée israélienne (Tsahal) dans la bande de Gaza.
En janvier 2015, dans une interview au journal Le Parisien, il se montre perplexe face aux juifs qui se sentent mal à l’aise en France et qui décident de partir pour Israël. Il aborde également la cause palestinienne avec une anecdote qui lui est arrivée peu de temps auparavant, en déclarant :
« L’antisémitisme, il faut le combattre, pas le fuir. J’en ai été victime à mes débuts. Aujourd’hui, on ne m’insulte plus, mais parfois je me retrouve dans des situations délicates. Il y a peu, un jeune maghrébin m’a interpellé dans la rue en me disant : Salut Enrico, et en ajoutant Vive la Palestine. Je lui ai dit : Je suis d’accord, vive la Palestine. Moi aussi je peux le crier. Mais je veux que tu cries aussi vive Israël. Et tous les deux on a crié Vive Israël, vive la Palestine ! Quelle leçon je lui ai donnée. »
Dans son autobiographie, L’envers du ciel bleu, parue en 2015, il évoque son combat pour la paix dans le conflit israélo-palestinien.

Engagement politique
Il a soutenu François Mitterrand aux élections présidentielles de 1981 et de 1988.
En mars 1992, lors des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Enrico Macias est candidat sur la liste Énergie Sud, menée par Bernard Tapie.
Le 14 février 2007, Macias annonce son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy dans l’émission de Laurent Ruquier, mais se déclare ni de gauche ni de droite. Il a déclaré à cette occasion qu’il aurait pu soutenir Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn s’ils avaient été candidats, et a vivement critiqué l’attitude de Ségolène Royal vis-à-vis d’Israël et du Hezbollah.
Il prévoyait d’accompagner le président Sarkozy, lors d’un voyage officiel en Algérie en décembre 2007, mais il dut renoncer à la suite de l’opposition des autorités algériennes et particulièrement du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem et du ministre des Anciens Combattants Cherif Abbas. Il n’est pas autorisé à retourner en Algérie depuis 1961.
Enrico Macias soutient la candidature de Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2012.
En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

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Adam

Son s’en fout.