Une femme de 84 ans est « guérie » d’un cancer du poumon en phase terminale… et les médecins ont une théorie fascinante
Par Apolline Henry
Les médecins ne lui donnaient que 6 mois à vivre: cette grand-mère Américaine défie pourtant les pronostics grâce à son système immunitaire ultra-performant. Un témoignage porteur d’espoir.
Dukhi Hong est une Américaine âgée de 84 ans. En 2019, cette grand-mère originaire de Corée du Sud, qui a élevé seule ses 4 enfants, a été diagnostiquée d’un cancer du poumon à petites cellules (CPPC).
Un cancer agressif, avec un taux de survie à 5 ans particulièrement faible
« Quand les médecins ont annoncé le diagnostic, notre monde s’est écroulé » a raconté Mitzi Maughan, la fille de la patiente, à nos confrères américains de KTVX. Et pour cause: le CPPC (qui appartient à la grande famille des carcinomes bronchiques) constitue une pathologie cancéreuse agressive, et ses chances de guérison sont faibles.
Dans 60 % des cas, le cancer du poumon à petites cellules est diagnostiqué tardivement, lorsqu’il a déjà atteint le stade métastatique – il est alors inopérable, et le taux de survie 5 ans après le diagnostic n’est que de 7 %. Seule bonne nouvelle : cette pathologie reste assez rare puisqu’elle ne représente qu’environ 15 % des cancers du poumon.
Tous les mois, l’octogénaire américaine a donc subi des séances d’immunothérapie, un traitement dont l’objectif est d’ « apprendre » au système immunitaire à identifier les cellules cancéreuses afin que l’organisme puisse les détruire lui-même. Son cancer du poumon, lui, s’est progressivement étendu au cerveau : « les médecins nous ont dit qu’elle n’avait plus que 6 mois à vivre. Nous étions préparés à son décès » ont indiqué ses enfants.
« Le système immunitaire de la patiente répond très bien à l’immunothérapie »
Mais Dukhi Hong ne s’est pas laissée faire. Mi-mars 2025, la grand-mère américaine a reçu sa 100ème dose d’immunothérapie, après 6 années de traitement anti-cancer. Aujourd’hui, « ses analyses sont incroyables : le cancer semble avoir disparu » souligne son médecin, le Dr. Stephan Kendall. Ce dernier a une théorie pour expliquer ce miracle médical : « le système immunitaire de la patiente répond très bien à l’immunothérapie, il est suffisamment fort pour en tirer tous les bénéfices ».
« Notre mère est une héroïne » affirme la fille de Dukhi Hong. Malheureusement, cette dernière n’est pas encore tirée d’affaire : les médecins remarquent en effet que, plus encore que d’autres cancers, le CPPC est susceptible de récidiver.
Apolline Henry Journaliste Pigiste Spécialisée en Santé et Bien-Être Depuis 2013, Apolline Henry évolue en tant que journaliste pigiste, collaborant avec une multitude de magazines réputés tels que Femme Actuelle, Prima, Top Santé,
Sources : Daily Mail / ELSAN
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