Elisabeth Borne: son enfance marquée par le suicide de son père à 49 ans

Elisabeth Borne s’est rarement épanchée sur son passé. Dans les colonnes de L’Obs, la Première ministre a fait des confidences déchirantes sur son enfance traumatisée par le suicide de son père alors qu’elle n’avait que 11 ans.
Elisabeth Borne ne montre jamais rien. Mais la Première ministre cache un passé des plus douloureux. Une enfance marquée par la souffrance qu’elle avait quelque peu évoquée avec pudeur lors de son premier discours à l’Assemblée nationale après sa nomination au gouvernement. « Si je suis ici devant vous, Première ministre de la France, je le dois à la République. C’est elle qui m’a tendu la main, en me faisant pupille de la nation, alors que j’étais cette enfant dont le père n’était jamais vraiment revenu des camps », avait-elle déclaré avec émotion.
Si la femme politique n’en a alors pas dit davantage sur sa vie, elle s’est dévoilée à cœur ouvert dans les colonnes de L’Obs. L’ancienne ministre du Travail a ainsi évoqué son père, un rescapé des camps d’Auschwitz. Un cauchemar dont il ne se remettra jamais. L’Obs révèle qu’il avait de lourdes séquelles et n’arrivait à dormir que la journée. La nuit, il faisait du somnambulisme. Un trouble du sommeil obligeant la famille d’Elisabeth Borne à être sur ses gardes notamment en posant des barreaux aux fenêtres de la maison. « Toute mon enfance, je l’ai connu vivant de façon décalée. On se croisait de temps en temps », a-t-elle expliqué, tout en révélant qu’avec ses parents et sa sœur Anne-Marie, ils ne fêtaient jamais Noël, son père ayant été déporté un 25 décembre.

Elisabeth Borne traumatisée par la mort de son père

Elisabeth Borne confie également à L’Obs qu’outre le traumatisme de son père, financièrement, sa famille a connu des difficultés en raison du déclin de ses entreprises. A bout, le papa de la Première ministre a alors un jour décidé d’en finir. Une première tentative de suicide avec des médicaments qui a échoué. La prochaine, au lendemain de sa sortie de l’hôpital, lui a malheureusement été fatale. La femme politique a pleuré la mort de son père à seulement 11 ans.
« Ça a été très difficile. Ma mère est partie à Paris régler les affaires avec ma sœur, moi je suis restée seule tout l’été chez ma grand-mère. Mon monde s’est effondré. Votre père décède de façon violente, votre mère part sans vous… Je me suis dit : ‘il n’y a rien qui tient' ».
Elle s’est finalement plongée dans les études et son amour pour les maths pour oublier son chagrin et relever la tête. « Une thérapie » pour Elisabeth Borne dont l’arrivée à Matignon est une vraie revanche sur la vie.
par Sonia Ouadhi  www.voici.fr

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Filouthai

Pour elle , une revanche ! Pour les français, une malédiction.
Car avoir pour dirigeante, une personne dogmatique, arrogante, cupide et qui a fait la preuve de son incompétence dans ses dernières fonctions, c’est une malédiction et un désespoir profond
-le passé de cette personne qu’il soit douloureux ou pas ne change rIen à l’affaire (on remarquera quand même que les politicards macronistes, à l’instar de leurs électeurs mahométans, ne savent que pleurnicher et apitoyer sur leur sort pour masquer leur incapacité à construire ou gérer correctement) !

Habibi

Elle est sexagénaire… cessez de nous exaspérer avec les traumatismes de son enfance, elle, qui oeuvre quotidiennement à détruire la France et les Français.