Égalité professionnelle, violences sexuelles … Le gouvernement a commencé à dévoiler hier des mesures pour faire progresser l’égalité femmes-hommes, « grande cause du quinquennat », à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

A l’issue d’une consultation entre le Premier ministre Édouard Philippe et les partenaires sociaux, le gouvernement a annoncé que les entreprises de plus de 50 salariés présentant des écarts « injustifiés » de salaires entre hommes et femmes seraient sanctionnées à partir de 2022. Elles seront passibles d’une pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1% de leur masse salariale.

Cette mesure figurera dans la loi sur les réformes sociales (assurance chômage, apprentissage, formation professionnelle) que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, doit présenter en conseil des ministres fin avril.

« Ce qui est fou c’est que tout existe dans le droit, mais dans les faits l’égalité n’est pas là. Notre objectif c’est de passer de belles déclarations juridiques à une véritable égalité réelle », a déclaré le Premier ministre.

A partir de 2019, un logiciel dédié, libre de droit, sera déployé dans les entreprises de plus de 250 salariés, et dans celles de 50 à 249 d’ici 2020, pour détecter les écarts de salaires injustifiés.

Muriel Pénicaud a fixé l’objectif de supprimer, « d’ici trois ans », l’écart salarial de 9% existant entre hommes et femmes à poste équivalent. « Cela fait 35 ans » que la loi garantissant le principe à travail égal, salaire égal « n’est pas respectée, c’est hallucinant », s’est-elle indignée.

(Avec AFP)

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rachel

Rectificatif : ….prescription ne voulant absolument pas signifier innocence…

rachel

Il est totalement dérisoire et indécent de parler des violences faites aux femmes et aux fillettes quand un Président garde dans son gouvernement un ministre accusé de viol et d’abus de faiblesse envers une jeune femme et un autre qui échappe à la poursuite judiciaire juste parce que le crime est prescrit, prescription ne voulant absolument signifier innocence.
Certes , Darmanin est présumé innocent et Hulot ne peut plus être jugé mais la question de l’éthique est très important dans toutes les professions, y compris et surtout dans celles des représentants du peuple : demander à des femmes des faveurs sexuelles en échange d’un logement ou d’une aide quelconque, piéger une jeune fille de 20 ans à la recherche d’un stage en l’amenant dans une villa éloignée pour pouvoir la séduire contre son gré est totalement contraire à l’éthique. J’ai été infirmière pendant près de 40 ans et j’ai eu quelques stagiaires garçons sous ma responsabilité : si j’avais demandé, ne serait-ce qu’à l’un d’eux, de venir au restaurant avec moi pour jouer le rôle d’escort boy lorsque j’étais sans compagnon, en échange d’une bonne note de stage, il aurait été normal que je sois licenciée pour faute d’éthique.
Deux autres exemples au niveau de l’Etat : Thévenoud a été remercié avant sa mise en examen pour non déclaration fiscale, c’est ce qu’il fallait faire et pourtant, les faits reprochés étaient 10 fois moins graves. Hollande s’est basé sur l’éthique pour le remercier et c’est la seule position possible, alors Darmanin et Hulot ne doivent pas rester au gouvernement. A cette même époque, travaillait au Ministère de l’Intérieur un haut fonctionnaire coprophile qui filmait ses ébats dans les égouts des villes d’Europe et les mettait sur le Net : il a été licencié, pourtant, hormis que cela provoque le dégoût, ce n’est pas un délit mais les Services du Ministère de l’Intérieur en ont fait une question d’éthique.