Gare aux virements « ENS » : les victimes de ces prélèvements non autorisés se multiplient

Une arnaque aux prélèvements bancaires circule en cette fin avril 2023, en France. Les sommes dérobées varient à chaque fois de 300 à 600 € et pour le moment le mode opératoire des escrocs est un mystère. La mention « ENS » apparaît sur les relevés de comptes des particuliers abusés.

« Des prélèvements non autorisés arrivent en masse sur les comptes de nombreux témoins », prévient le site Signal arnaques.

Le principe est on ne peut plus basique : des escrocs se servent sur les comptes en banque de leurs victimes via des prélèvements non autorisés. Depuis mardi 25 avril, au moins une dizaine de personnes ont été victimes de cette arnaque, rapporte RTL.

Des prélèvements « ENS »

Les sommes dérobées – via des prélèvements européens (SEPA) – par une mystérieuse société qui se fait appeler « ENS », varient de 300 à 600 €. Les victimes sont unanimes : jamais, elles n’ont autorisé un tel prélèvement au profit de cette compagnie.

« J’ai été arnaqué de 650 € par la société ENS », confie l’une d’entre elles. « Deux prélèvements frauduleux dans la même journée par ENS », livre une autre. « Mes parents, pareils, 589 hier », renchérit un troisième internaute.

À chaque fois, le libellé du prélèvement fait référence à de prétendus travaux de maintenance.

Les banques auraient-elles manqué de vigilance ?

Mais, comment les escrocs ont-ils réussi à prélever des fonds sans l’autorisation des détenteurs de compte ? Il se peut que les arnaqueurs soient parvenus à se procurer un fichier d’Iban. Fichier avec lequel ils se seraient rapprochés des banques de leurs victimes pour mettre en place des prélèvements automatiques.

Les escrocs auraient-ils falsifié les signatures de leurs victimes ? Y a-t-il eu une faille dans la procédure de transmission des mandats ? Les banques auraient-elles manqué de vigilance ? Impossible de dire pour le moment.

Faire opposition rapidement

Les personnes constatant un prélèvement réalisé sans leur autorisation doivent contacter leur banque dans les plus brefs délais pour faire opposition. « Tout prélèvement non autorisé dans l’EEE [Espace économique européen, N.D.L.R] de moins de treize mois doit vous être remboursé par votre banque. C’est à la banque qu’il appartient de fournir la preuve de l’autorisation », indique le site Signal arnaques. Qui précise que « tout prélèvement SEPA, même autorisé, peut faire l’objet d’une demande d’annulation dans les huit semaines qui suivent son exécution ».

Pour appuyer davantage encore leur demande de remboursement, les personnes concernées peuvent présenter à leur banque des témoignages d’autres victimes relatant le même type de mésaventure.

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