À Gaza, la reprise des exécutions avec l’approbation des Palestiniens.
L’exécution de centaines de palestiniens par le Hamas ou le Fatah indiffèrent le monde entier. Elles s’inscrivent dans un mode de la gestion de la terreur dans les territoires gouvernés par ces entités terroristes. C’est dans le plus grand silence que ces meurtres ont lieu. Le pire ce que cela dégoute quelques palestiniens, alors que les antisémites qui sont les soutiens indéfectibles des ennemis d’Israël, restent muets sur ces pratiques et n’y trouvent rien à redire.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a récemment exécuté cinq Palestiniens, dont deux accusés de collaboration avec Israël. Une première depuis 2017. Des exécutions que la société palestinienne dans son ensemble accepte, déplore un activiste palestinien sur le site “Daraj”.
Il s’agit des premières exécutions dans l’enclave palestinienne depuis 2017. Après les exécutions de cette année-là, écrit le militant palestinien des droits humains Moustafa Ibrahim sur le site Daraj, des responsables du Hamas s’étaient engagés à ne plus faire appliquer la peine capitale.
Et pourtant, déplore Ibrahim :
“Le Hamas a renié ses promesses, le gouvernement de Gaza a ignoré tous les avertissements des militants et des organisations de défense des droits humains et a procédé à des exécutions.”
Ces dernières ont été condamnées par l’ONU, ainsi que par plusieurs organisations locales et internationales des droits humains.
Quelques chiffres
Avec ces dernières exécutions en date, ce sont en tout 46 condamnations à mort qui ont été appliquées depuis la création de l’Autorité palestinienne en 1994, dont 44 dans la bande de Gaza et deux en Cisjordanie, détaille Daraj. Parmi les 44 exécutions comptabilisées dans l’enclave palestinienne, 33 ont eu lieu depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.
Les chiffres des condamnations à mort prononcées par la justice, civile ou militaire, sur les territoires palestiniens sont encore plus élevés. Depuis 1994, 270 peines capitales ont été prononcées (dont les 46 exécutées mentionnées ci-dessus) – 240 dans la bande de Gaza et 30 en Cisjordanie. Sur ces 240 peines prononcées, 181 l’ont été depuis 2007.
La justice de la rue
Le militant palestinien des droits humains reprend :
“En Palestine, toutes les questions nationales et sociales suscitent le débat, à l’exception de quelques-unes, au premier rang desquelles l’exécution de la peine capitale qui fait l’objet d’un consensus national.”
C’est un fait divers qui a remis sur la table le débat sur l’application de la peine de mort. En juillet, dans la localité de Jabaliya, un homme a tué sa femme et son beau-père dans une dispute familiale qui a dégénéré. Ce crime “a suscité la colère de la population”, alimentée aussi bien par des politiques que par des dignitaires religieux, qui a alors réclamé que justice soit faite et que le suspect soit exécuté. Il l’a été le 4 septembre.
“Ce que le gouvernement du Hamas a fait, à savoir appliquer la peine de mort, est une incarnation de ce qu’on appelle la justice de la rue”, déplore le militant palestinien.
JForum.fr et Courrier international
J’aime ça :
J’aime chargement…
Articles similaires
La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
