Un ancien député déclare que les plans des sous-marins israéliens ont été piratés par l’Iran

Erel Margalit, expert en high-tech expert, déclare, lors de la conférence sur la cybertechnologie à Tel Aviv que le vol de secrets sur les plans des sous-marins a coïncidé avec la période d’acquisition des ces sous-marins allemands en 2016, et il met en garde contre le fait que des informations confidentielles  sur d’autres navires israéliens pourraient avoir été transmis à l’Iran.

Un ancien membre de la Knesset a prétendu, mercredi, que des ordinateurs appartenant à la compagnie allemande Thyssenkrupp ont été piraté par un hacker qui est parvenu à « voler des secrets det des plans des sous-marins développés en Allemagne en vue de leur mise en fonction ultérieure par Israël ».

Erel Margalit, qui est aussi entrepreneur dans le High Tech, a occupé un poste de député au sein du parti travailliste, entre 2015 et 2017, a exposé ces accusations au cours d’une conférence sur la cybertechnologie (et donc la cybersécurité), organisée à Tel Aviv, où il a mis l’audience en garde contre la vulnérabilité du monde aux cyber-attaques drastiques qui peut aussi porter des préjudices graves à la sécurité d’Israël.

 Selon Margalit, un hacker est entré dans des failles des logiciels d’ordinateurs de Thyssenkrupp, en 2016, quand Israël était en train de commander ses sous-marins stratégiques à l’Allemagne.

« Aussi pour autant qu’Israël soit capable de se protéger et pour autant qu’un pays tiers soit, lui-même, capable de se protéger, dès qu’il est question d’autres pays qui doivent traiter ces problèmes, on doit s’assurer que cette protection fonctionne et c’est bien pourquoi nous avons absolument besoin du plus haut niveau de coopération » a t-il affirmé devant son auditoire durant cette conférence.

Margalit, fondateur et président de JVP a aussi suggéré que des informations sensibles sur les corvettes achetées par Israël afin de protéger ses eaux territoriales, sont aussi susceptibles d’êtres tombées entre les mains des Iraniens.

Erel Margalit (Photo: Yariv Katz)

Erel Margalit (Photo: Yariv Katz)

 

« Nous savons que ces navires, les corvettes, qu’Israël a acheté pour protéger ses eaux territoriales, ces quatre bateaux donc, ont été achetées à un chantier naval de Kiel, qui est la propriété d’une famille libanaise, dont l’un des membres a été ministre de la Défense libanaise et qui a des affaires et relations intimes en cours avec l’Iran » a poursuivi Margalit.

« Et donc, vous vous demandez si et comment ces plans des nouveaux navires d’Israël sont entre les mains de l’Iran! »

En tirant ces sinistres conclusions, Margalit a affirmé qu’Israël, en tant que puissance dominante dans le camp de la cybersécurité, doit aussi s’assurer, non seulement que les fortifications virtuelles qu’il a mis en place ne peuvent pas être pénétrées par des forces hostiles, mais de plus qu’on ne puisse pas les contourner.

« Aussi, ce que j’essaie de vous démontrer, c’est que, même si Israël est au top en la matière, au niveau mondial, avec les Etats-Unis, également un cyber-pays, parfois le cordonnier n’est pas forcément le mieux chaussé (littéralement : risque de marcher nu-pied-) s’ils (les cyber-ennemis) accèdent à lui par l’intermédiaire de ses voisins ou de ses alliés moins bien couverts », a t-il mis en garde.

L’Iran dispose d’une armée de hackers. Au moins 11 énormes entreprises traitent exclusivement du problème des cyber-attaques (défensives et offensives), la moitié d’entre elles ont pour unique objectif de prendre Israël pour cible. Ces compagnies, financées par le régime islamiste iranien, ont déjà attaqué de nombreuses cibles à travers le monde, dont des institutions bancaires aux Etats-Unis.

M. Margalit a déclaré qu’on devrait établir une cyber-alliance pour combattre la cyberguerre, en ajoutant que de nombreuses organisations à travers le monde ont été la cible de ces agences iraniennes (et nord-coréennes, chinoises), dont 55 compagnies énergétiques américaines.

Une des façons d’empêcher les cyber-attaques est d’instaurer un CERT  dans chaque pays. « Les institutions doivent coopérer et échanger des informations et des renseignements afin d’empêcher ces attaques », a t-il dit lors de son allocution.

James Patchett, PDG de la Corporation du Développement Economique de New-York City, a fait ses compliments aux entreprises israéliennes de cybersécurité qui ont ouvert leurs filiales à New York, ainsi qu’aux compagnies américaines opérant en Israël. Il a affirmé qu’un des buts de son entreprise à New York est de construire un vaste centre urbain de cybernétique qui emploiera des milliers d’experts. Selon Patchett, en 2019, New York domiciliera près de 10 millions de gens et un mega-foyer d’affaires et la ville doit être protgée des menaces cybernétiques.

Adaptation : Marc Brzustowski

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