«Vous me parlez de droit international ?» : Bernard-Henri Lévy et Natacha Polony, irréconciliables sur le plateau de «Quelle époque !»
Par B.P.
VIDÉO – L’essayiste et la directrice de la rédaction de Marianne ont échangé avec vigueur au sujet de la guerre à Gaza, samedi soir, sur France 2.
Exceptée leur tenue vestimentaire, tout séparait hier soir Natacha Polony et Bernard-Henri Lévy débattant sur le plateau de «Quelle époque !». L’essayiste, vigie de la guerre en Ukraine qui apporte aujourd’hui son plein soutien à Israël endeuillé, était venu présenter son dernier essai, La solitude d’Israël ( voir notre article ci-dessous)
«Pas un lieu en ce monde où les Juifs soient saufs, voilà le message. Pas une terre, sur cette planète, qui soit un abri pour les Juifs, voilà ce qu’énonce l’événement (du 7 octobre)», écrit BHL dans cet essai dont Le Figaro et Le Point ont publié publié les bonnes feuilles.
Le clin d’œil de Saint-Sernin
Face à Léa Salamé, il pointe du doigt – et là se trouverait notamment la solitude d’Israël -, le «manque de solidarité» dont auraient fait preuve les organisations internationales après le 7 octobre. Natacha Polony, venue présenter la nouvelle version de son hebdomadaire Marianne, écoute son vibrant préambule. Puis s’étonne : «J’aurais aimé que vous soyez capable de dire aussi que la situation des Palestiniens est tragique.» Le début de leur escarmouche.
🗣️ "Vous êtes en train de fabriquer des générations de soutiens du Hamas" lance @NPolony à @BHL dans un vif échange
📺 #QuelleEpoque @FranceTV @LeaSalame pic.twitter.com/kKy5vryp12
— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff) March 24, 2024
«Cela fait cinquante ans que je le dis, y compris dans le livre», répond Bernard-Henri Lévy. Avant que Léa Salamé ne l’interroge : «On a l’impression que vous avez du mal à critiquer le gouvernement de Netanyahou.»
La critique du PM israélien Benjamin Netanyahou, devenue un sport international, est un signe de réelle soumission aux clichés anti-Israël. ( ajouté par JForum)
BHL évoque alors les corridors humanitaires établis par Israël, «qui déploie des efforts considérables pour préserver les civils». Pour lui, la situation n’aurait pas d’autre issue que la guerre. Ne pas combattre le Hamas, ce serait abandonner les otages et prendre le risque de nouveaux massacres à l’avenir.
L’humoriste Paul de Saint-Sernin détend l’atmosphère : «Est-ce qu’on peut avoir l’avis de Zoé, qui n’a rien dit depuis tout à l’heure ?», glisse-t-il en parlant de Zoé Clauzure, la gagnante de l’Eurovision 2023, 14 ans, également sur le plateau.
«Ne parlez pas en même temps !»
Natacha Polony reprend la parole : «Ceux qui ont torpillé les processus de paix, ce sont les intégristes des deux côtés. Il faut sortir de cette logique où le pouvoir est aux mains des extrémistes. (…) Le gouvernement de Netanyahou ne mérite pas un soutien inconditionnel. Il faut stopper cela, donner aux peuples les droits qu’ils méritent »
«Vous me parlez de droit international ?», s’enflamme BHL, qui rappelle alors toute l’horreur du 7 octobre. «Lorsque le Hamas sera brisé, et le peuple palestinien libéré de sa dictature, là il faudra parler d’une solution politique raisonnable et juste», poursuit-il.
«Je n’ai pas pu terminer mon raisonnement de tout à l’heure: cette position est dangereuse parce qu’elle est en train de montrer au monde entier que le droit international peut être utilisé à géométrie variable», reprend Natacha Polony. Ce qui serait un mauvais signal envoyé au «sud global», qui pourrait le bafouer à son tour.
«Le sud global n’a pas attendu Israël pour le faire !», s’emporte Bernard-Henri Lévy.
Place à la cacophonie. «Ne parlez pas l’un sur l’autre, les gens ne comprennent pas», avance alors en pseudo-casque bleu Léa Salamé.
Et le livre dans tout cela, et le 7 octobre et les otages toujours captifs ça intéresse qui.!!
JForum.fr avec tvmag.lefigaro.fr
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C est pourtant simple tant que le Hamas n est pas éradiqué Israël sera menacé c est tout ..il n y aura Jamais de paix avec le Hamas .. tous ces gauchos le savent très bien..Israël est disposé à négocier avec les palestiniens pas jamais avec des naziislamistes ..
polony rien compris a ce qui se passe.
lea salame fidele a elle meme porte voix de la doxa ambiante .
il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir..
BHL commet l’erreur d’employer le concept invalide de peuple palestinien, qui n’a jamais existé dans l’Histoire, la meilleure preuve en étant le comportement du Hamas qui fait massacrer les populations civiles en les utilisant comme boucliers humains, d’autant qu’il crée de la famine en détournant l’aide humanitaire à son profit. Si ce n’est pas de la trahison d’une prétendue patrie, qu’est-ce que c’est?
Le Hamas est clairement une marionnette d’une poignée d’états antisionistes donc antijuifs, et BHL omet les états européens qui ont financé et armé les tueurs du hamas. De plus, le Sud global n’attend pas l’offensive de Rafah pour ignorer le prétendu droit international, de multiples exemples le prouvent. Si la France était attaquée sur son propre sol, comme Israël l’a été, s’abstiendrait-elle de contre-attaquer au nom du droit international ?
Madame Polony ne base pas sa pensée sur la Réalité. Elle menace Israël de prendre une position dangereuse. Mais de quoi les Juifs pourraient-ils avoir peur quand ils sont massacrés sur leur propre sol et qu’il s’agit de leur survie ? Madame Polony n’est qu’une baratineuse, irrationnelle, perverse et adepte du faux débat. Elle base sa pensée sur la fausse prémisse de peuple palestinien inventé, elle hurle des accusations intimidantes de position dangereuse, elle prend l’offensive quand elle est submergée par les faits, et elle feint l’indignation quand elle est piégée. BHL n’a pas compris qu’une manière de se rendre fou est de perdre son temps et énergie à essayer de débattre avec une personne irrationnelle. La question n’est même pas de faire admettre à une personne malhonnête qu’elle est malhonnête, ce que BHL ne réussira pas, la question est pourquoi essayer de débattre avec une personne irrationnelle comme Madame Polony ? Le débat c’est l’examen calme et objectif des faits et ce ne semble pas être ce que Madame Polony aurait appris dans des écoles françaises de science politique.