L’Allemagne et Israël conviennent que le maintien de l’embargo sur les armes en Iran est important
Lors d’une réunion dans une villa où de hauts dirigeants nazis ont coordonné des plans pour l’Holocauste, FM Ashkenazi a déclaré aux journalistes que l’Iran cherchait à « répandre » des armes avancées dans le Moyen-Orient, tandis que son homologue dit que l’Allemagne n’est « pas naïve à propos de l’Iran ».
Le ministre allemand des Affaires étrangères a convenu jeudi avec son homologue israélien qu’un effort doit être fait pour prolonger un embargo sur les armes contre l’Iran, tout en soulignant que l’Allemagne considère toujours l’accord historique de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales comme le meilleur moyen d’empêcher le pays d’obtenir une arme nucléaire. .
L’embargo sur les armes de l’ONU contre l’Iran devant expirer le 18 octobre, le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi a déclaré aux journalistes à Berlin qu’une prolongation était nécessaire pour empêcher l’Iran de se doter de « systèmes d’armes plus avancés et de les diffuser dans tout le Moyen-Orient ».
Le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas
( Photo: AFP )
« Nous aimerions voir les pays européens, pas seulement l’Allemagne, l’empêcher, » ?? il a dit. « Ce n’est pas utile pour la stabilité de la région. » ??
Ashkenazi était à Berlin pour assister à une réunion de deux jours des ministres européens des Affaires étrangères à l’invitation de l’Allemagne, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne.
Les États-Unis veulent une extension complète de l’embargo sur l’Iran, qui se verrait presque certainement opposer son veto par la Russie et la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas.
L’Allemagne et d’autres essaient actuellement de trouver un terrain d’entente qui rencontrerait l’approbation de la Russie et de la Chine – et sans veto des États-Unis au Conseil de sécurité.
« Nous essayons de parvenir à une solution diplomatique pour qu’il y ait un embargo sur les armes contre l’Iran à l’avenir », ?? Dit Maas.
Dans le même temps, il a déclaré que l’Allemagne voyait toujours le plan d’action global conjoint signé avec l’Iran en 2015, promettant au pays des incitations économiques en échange de restrictions sur son programme nucléaire, la meilleure entente pour empêcher le pays de développer une arme atomique.
Israël est contre l’accord et les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018, laissant les autres impliqués – l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine – lutter pour le maintenir en vie.
Maas a déclaré que les préoccupations en dehors du JCPOA, comme le programme de missiles balistiques de l’Iran et son influence en Syrie, au Liban et en Irak, doivent être abordées, mais que « nous voulons préserver le JCPOA pour empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire. » ??
« L’Iran doit changer son approche dans la région, nous ne sommes pas naïfs à propos de l’Iran », a-t-il déclaré. « Nous savons que l’Iran joue un rôle dangereux. »
Les deux ministres se sont rencontrés au mémorial de la Conférence de la Maison de Wannsee, une villa du sud-ouest de Berlin où de hauts nazis et des bureaucrates ont coordonné des plans pour l’Holocauste en 1942.
Ashkenazi a déclaré qu’en tant que fils d’un survivant de l’Holocauste, il était particulièrement émouvant pour lui de visiter l’endroit où «le mal et la cruauté» du génocide de 6 millions de Juifs ont été complotés.
Maas a déclaré que l’antisémitisme existe toujours en Allemagne aujourd’hui, et que le mémorial sert de rappel que « nous devons le combattre avec les moyens disponibles. » ??
C’est dans un lieu chargé d’histoire que se sont rencontrés Heiko Maas et son homologue israélien Gabi Ashkenazi.
Après la normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis, les évolutions régionales sont particulièrement au centre de cette visite.
Les deux ministres ont d’abord visité le site commémoratif et éducatif de la Maison de la conférence de Wannsee. C’est dans cette villa que des fonctionnaires et dirigeants allemands ont planifié en 1942 l’extermination des Juifs d’Europe.
Le travail de mémoire est un sujet majeur pour le gouvernement fédéral allemand. La complète rénovation de l’exposition du site a été achevée en janvier 2020 avec l’aide financière du ministère fédéral des Affaires étrangères.
Heiko Maas a déclaré après la visite :
Il n’y a toujours rien d’évident, 75 ans après la fin de l’holocauste, à ce qu’un ministre israélien des Affaires étrangères se rende à Berlin. Le fait que tu sois aujourd’hui parmi nous, dans cette période si agitée au plan intérieur et extérieur pour Israël, souligne à quel point les relations entre nos deux pays sont étroites.
Les échanges resserrés entre jeunes sont un autre pan important du travail de mémoire mais également des relations germano-israéliennes.
C’est aussi la grande diversité des réseaux personnels et issus de la société civile qui rend les relations germano-israéliennes si singulières. Lors du déplacement de Heiko Maas à Jérusalem en juin 2020, les deux ministres avaient convenu de renforcer les échanges de jeunes entre les deux pays. À Berlin, il s’agit désormais d’évaluer les mesures concrètes à entreprendre à cette fin.
Dynamiques régionales
L’État d’Israël est au cœur de l’actualité internationale : avec l’appui des efforts de médiation du gouvernement américain, Israël et les Émirats arabes unis se sont mis d’accord sur une normalisation de leurs relations. En échange, le gouvernement israélien a annoncé suspendre provisoirement ses plans d’annexion de la Cisjordanie.
Du point de vue allemand, cette nouvelle dynamique constitue désormais une opportunité à saisir pour le processus de paix au Proche Orient, notamment en vue d’une reprise des discussions directes entre Israël et les Palestiniens. L’Allemagne est disposée à soutenir activement ces processus avec ses partenaires européens et régionaux.
Coopération entre l’UE et Israël
C’est le premier déplacement en Allemagne du ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi depuis son entrée en fonction en mars 2020 et sa première visite à l’étranger depuis le début de la pandémie de Covid 19.
Il répond ainsi à l’invitation de son homologue allemand pour un déjeuner de travail avec les ministres des Affaires étrangères de l’UE en amont de la réunion de Gymnich.
C’est la première fois qu’un chef de la diplomatie israélienne participe à cet événement. Les ministres entendent discuter entre autres du processus de paix au Proche Orient, des questions de stabilité régionale et de la forme future des relations entre l’UE et Israël.
Je suis certaine que le cinglé du Quai d’Orsay a dû taper de ses petits poings sur la table.
Eh oui, il faut bien vendre des bagnoles aux terroristes.
La sécurité du Moyen Orient? Mais il n’en a rien à faire Le Drian.
ROSA
Je suis certaine que le cinglé du Quai d’Orsay a dû taper de ses petits poings sur la table.
Eh oui, il faut bien vendre des bagnoles aux terroristes.
La sécurité du Moyen Orient? Mais il n’en a rien à faire Le Drian.
ROSA