« Toujours homme de gauche, je ne sais pas. Je m’interroge sur la pertinence de cette opposition pour penser le monde où nous vivons. La tendance de la gauche, c’est de ramener tous les problèmes à la question sociale, (…) à l’affrontement des dominants et des dominés », a expliqué le philosophe Alain Finkielkraut mercredi matin sur BFMTV-RMC.
« Or aujourd’hui, nos sociétés européennes sont confrontées à un choc des cultures, a-t-il poursuivi, évoquant le fameux Choc des civilisations théorisé par Samuel Huntington. Or, toute une partie de la gauche refuse de voir ce choc des cultures. Tout une partie de la gauche refuse de voir cette réalité. Dès lors qu’elle s’aveugle, je ne peux pas me reconnaître dans son comportement. »
Mais, « non, je ne peux pas être un homme de droite », a-t-il conclu, renvoyant au passage droite et gauche dos-à-dos au sujet de l’école républicaine, malmenée selon lui par trop de réformes.
Quant à la tentation FN, elle n’existe pas, assure Alain Finkielkraut. « Je ne pourrai jamais voter pour le Front national, c’est un parti que je trouve irresponsable et dangereux », a-t-il affirmé.
Quelques 800 personnalités ont lancé un appel pour un plan d’urgence à Calais, où le nombre de migrants a explosé ces dernières semaines et atteint désormais près de 6.000 personnes. Romain Duris, Eric Cantona, Jeanne Moreau, Michel Hazanavicius, Omar Sy ou encore Benjamin Biolay font partie des personnalités signataires. Interrogé sur cette initiative par Jean-Jacques Bourdin, mercredi matin sur BFMTV-RMC, le philosophe Alain Finkielkraut a affirmé qu’il ne « signerai pas l’appel ».
« Je comprends leur motivation mais je crois que c’est la tendance de certains intellectuels et artistes de s’installer dans le confort de la morale de conviction », a-t-il argué.
Et de poursuivre:
« L’Europe ne peut pas être le seul continent accueillant de la planète. »
Il ferait mieux de défendre l’identité juive de la Judée Samarie, plutôt que celle de la France.
Mais il a de la sympathie pour un français de souche d’un coté et la detestation du juif de souche de Judée Samarie qu’il voudrait voir chassé de force par les puissances étrangères.
Et pourtant ce type est constamment présenté comme un défenseur d’Israel.