Alain Finkielkraut: “Fillon a raison de dénoncer l’acharnement judiciaire”
Les deux hommes n’ont pas la même implication politique, ni le même positionnement, cela va de soi. Néanmoins, ils partagent un même dégoût de l’Injustice et des affaires traitées de manière trop lapidaire, avant même que l’accusé n’ait pu se défendre. Lorsqu’on se plaint de manque d’indépendance, tant de la Justice que des médias en France, on ne se doutait peut-être pas encore d’une telle judiciarisation de la politique, au point qu’une poignée d’enquêteurs zélés de la vingt-cinquième heure, appartenant au Tribunal financier novice, puisse imposer aux Français leur préférence pour Macron ou pour Le Pen et leur obsession d’un présumé affairisme de droite…
Les coïncidences et le recoupement des deux agendas politique et judiciaire sont troublants. Néanmoins, il n’y a pas même lieu d’envisager un « complot », à tel point le marquage très à gauche des syndicats des Magistrats ou de la presse sont éloquents : seule l’initiative personnelle, le zèle et l’acharnement suffisent largement à alimenter ces prises de rendez-vous, jusqu’à quelques heures du dépôt définitif des candidatures.
Pourquoi, comment une enquête qui aurait pu être menée, plus ou moins sereinement, il y a une bonne dizaine d’année, ou dans une bonne dizaine d’années, pourquoi, s’est-elle retrouvée à faire la Une des kiosques au lendemain d’une primaire largement gagnée par le candidat Fillon? Le livre de référence, si l’on veut comprendre l’affaire Fillon est-il « Le Mur des Cons », de l’excellent chroniqueur judiciaire Clément Weill-Reynal, lequel en a déjà largement fait les frais?
Finalement, quelle marge de liberté citoyenne et politique reste t-il aux Français, autant qu’à l’homme debout de la Droite, qui, il faut le reconnaître, ne tient plus qu’en équilibre sur un fil tendu entre République et Nation?
Le candidat n’a, en tout cas plus droit, depuis longtemps, au bénéfice du doute ni à la présomption d’innocence, ou plutôt de routine parlementaire de l’époque.
©Marc Brzustowski, JForum
Alain Finkielkraut: “Fillon a raison de… par causeur
L’esprit de l’escalier en vidéo
Alain Finkielkraut
est philosophe et écrivain.
Publié le 05 mars 2017 / Politique
Mots-clés : Alain Finkielkraut, François Fillon, L’esprit de l’escalier
Philippe Karsenty, soutien de François Fillon et adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine, Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L’Express, Céline Bracq, directrice générale de l’institut Odoxa, et Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV, sont revenus sur le maintien de la candidature de François Fillon. Est-il toujours le meilleur candidat pour la droite ? Quid de l’alternative Juppé ? – BFM Story, du vendredi 3 mars 2017, présenté par Thomas Misrachi, sur BFMTV.
quelques extraits choisis de cette émission :
- « La justice n’est pas neutre dans l’affaire Fillon »
- « Fillon a le peuple avec lui. Les élus ont peur pour leurs circonscriptions. Moi je suis candidat, je n’ai pas peur »
- « Le week-end sera difficile à passer mais on va gagner »
- « Le vrai peuple a choisi Trump. Le vrai peuple veut Fillon »
- « Si on nous pique cette élection, on imposera une cohabitation »
- « La ligne Juppé est minoritaire. Si quelqu’un remplace Fillon, je ne le souhaite pas, il devra avoir la ligne Sarko/Fillon »
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Tout ceci n’est qu’un coup monté par le gouvernement et son pouvoir de destruction soutenu par les médias de gauche
En effet les choses auraient été plus simple si les médias avaient dévoilé cette affaire avant les primaire du LR.
ils ne vont pas nous faire croire qu’ils ne possédaient ces informations depuis longtemps.
Mais ils ont choisi le moment propice pour mettre en grande difficulté le LR.
Ils méritent que Marine Le Pen soit élue
10 à 15% des 900 parlementaires ont un collaborateur issu de leur propre famille. D’après une enquête de Mediapart, en 2014, au moins 115 députés (sur 577) ont salarié, en CDD ou en CDI, sur un temps plein ou partiel, un membre de leur famille. Le site d’information ressort son enquête, après les révélations du Canard enchaîné alors lorsque l’hebdomadaire satirique sort l’affaire « Penelope Fillon » pour les périodes 1998 à 2002, puis 2012, on se demande où pourrait se situer la faute….d’ailleurs de nombreux journaux étrangers ont depuis, tentés de joindre une partie des assistants (conjoint ou enfant ou ami …etc ) de parlementaires de gauche ou de droite et curieusement certains sont désespérément absents….curieux non ? Et là , ni les juges ni les médias n’en parlent…..sans doute le hasard ou la faute a pas de chance….