Une délégation de l’Etat hébreu va présenter devant les Nations Unies sa version de l’incident du Mavi Marmara. Une commission de l’ONU enquête toujours sur le sujet.
Une délégation turque devait présenter sa version mardi à la commission. Celle-ci est dirigée par l’ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer. On y trouve aussi l’ancien président colombien Alvaro Uribe et les représentants israéliens et turcs Joseph Ciechanover et Ozden Sanberk.
Dans sa présentation, la délégation israélienne devrait s’appuyer sur le rapport de la commission Turkel publié en janvier. Il avait montré que le blocus de Gaza et que l’opération israélienne sur le Mavi Marmara étaient en accord avec la loi internationale.
La commission de l’ONU devrait présenter ses conclusions sur l’incident le 15 mai.
Le 31 mai 2010, des commandos de Tsahal avait pris d’assaut le Mavi Marmara. Neuf personnes, dont huit Turcs avaient été tuées.
« Il est de la responsabilité israélienne de ne pas imposer de blocus à Gaza », a déclaré Ahmet Davoutoglou, le ministre turc des Affaires étrangères. « L’année dernière, les personnes de la flottille ont été tuées à 116 kilomètres des côtes, donc dans les eaux internationales. La Méditerranée n’appartient à aucune nation. »
Plus tôt dans le mois, Israël a demandé aux autorités turques d’empêcher le départ d’une nouvelle flottille, prévue à l’origine entre mi-mai et fin mai pour marquer l’anniversaire de l’incident du Mavi Marmara.
Davoutoglou affirme à ce sujet que le gouvernement turc avait exhorté l’organisation IHH à ne pas envoyer la flottille l’année dernière, mais « dans une société démocratique, nous ne pouvons les arrêter ».
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou réunit plusieurs ministres mercredi pour discuter de la flottille. Le départ de celle-ci devrait avoir lieu après les élections en Turquie, le 12 juin.
HERB KEINON
JPost.fr
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