Une toute première interview avec le Chef de la division Technologies de l’Information du Shin Bet, Ronen Horowitz, depuis son départ en retraite. Comment sont utilisées les données des renseignements, à l’ère d’Internet, du téléphone cellulaire et des réseaux sociaux ? Exclusif.

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Les éliminations ciblées ont été la réalisation qui a couronné le travail de fourmi du Shin Bet (Agence Israélienne de Sécurité) au cours de l’opération dans la Bande de Gaza, à l’été 2014. A la suite d’un cessez-le-feu de 5 jours qui s’est terminé le 10 août, plusieurs chefs de haut niveau du Hamas ont été éliminés l’un après l’autre. Cette campagne comprend une frappe directe contre une maison où était censé se trouver le Commandant de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif.

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On a retiré des gravats les corps de la femme et du fils de Deif, mais le sort du chef du Hamas lui-même demeure sous scellés, depuis l’opération.

Mais un autre sujet qui reste du domaine du non-dit concerne les méthodes d’opération du Shin Bet, couronnées de succès, alors qu’elles étaient exécutées dans le cadre de l’opération Roc Inébranlable et qui est parvenu à compléter son tableau de chasse par tous les terroristes impliqués dans le kidnapping et le meurtre des trois jeunes Israéliens du Gush Etzion, près de Jérusalem, en juin. La poursuite de ces meurtriers a pris pas moins de trois mois.

Un entretien exclusif, offert à Israel Defense par Ronen Horowitz, le Chef de la Division technologique de l’information du Shin Bet, nous donne un rare aperçu (au moins jusqu’au point qui puisse être révélé) sur l’un des aspects les moins connus du travail de contre-espionnage :

les méthodes technologiques d’information qui permettent le recueil de bribes de renseignements significatifs, à partir de l’océan infini d’informations qui affluent à l’ère actuelle, tirées des conversations incalculables grâce aux téléphones cellulaires, aux ordinateurs, aux réseaux de communications sans fil, aux messages WhatsApp et même à partir des messages encryptés échangés par les réseaux sociaux.

Il s’agit de la toute première interview publique d’Horowitz. Il a achevé son mandat à ce poste en octobre 2014. Jusqu’à présent, ses activités ne se déroulaient qu’à l’ombre du système national de défense. Même son nom demeurait secret. Horowitz a reçu plusieurs récompenses et prix, au cours de sa carrière, dont le Prix de la Sécurité d’Israël. A la suite de son départ en retraite, il a repris ses fonctions dans le secteur privé, en tant que directeur des technologies de l’information au sein de l’entreprise de crédit Visa CAL.

Au cours de l’Opération Roc Inébranlable, en plus des opérations offensives, est-ce que le Shin Bet a aussi dû faire face aux attaques de cyberguerre, lancées par le Hamas, ou par des entités telles que l’Iran et le Hezbollah ?

« Il y a eu toutes sortes d’attaques relevant de la cyberguerre contre Israël », déclare le chef en retraite de la Division IT du Shin Bet. « Le Shin Bet lui-même dispose d’un site internet extérieur et si quiconque nous attaque, nous savons comment fermer le site internet et faire face. Parfois, nous clôturons ce site internet de notre propre initiative. A la différence du site internet externe, que nous n’avons aucun problème à fermer dès que nécessaire, les systèmes internes du Shin Bet sont lourdement sécurisés ».

Avant son départ en retraite, Ronen Horowitz a été en poste sans interruption au Shin Bet durant 26 ans. Il a débuté au sein du monde du renseignement, en tant qu’universitaire réserviste, qui avait étudié l’ingénierie de l’ordinateur et il a intégré l’unité SigInt fondamentale d’Israël, l’Unité 8200 du Directoire des Renseignements.

En 1988, il a commencé à travailler pour le Shin Bet en tant que consultant externe, mais il a bientôt été recruté et il est devenu un permanent de l’Agence. Au cours de ses années passées au Shin Bet, Horowitz a joué un rôle essentiel dans le cadre de la révolution informatique que le Shin Bet a entrepris –tout comme bien d’autres agences de renseignements à travers le monde -. Tout au long de son parcours, Horowitz a dirigé deux départements des TI, avant d’être nommé, en 2000, chef de la Divsion SigInt du Shin Bet, puis chef de sa Division des Technologies de l’Information.

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Selon Horowitz, la révolution de l’information a débuté au Shin Bet, immédiatement après la vague d’attentats-suicide que le Hamas a lancé au début des années 1995. A cette époque, les terroristes-suicide se faisaient exploser l’un après l’autre à l’intérieur des centres urbains de la population israélienne, dans une série d’attaques pour venger l’élimination ciblée d’Yahya Ayyash, alias « l’Ingénieur ».

« Jusqu’en 1995, au Shin Bet, il y avait des gens qui ne comprenaient pas vraiment en quoi les technologies de l’infomation étaient nécessaires et cruciales »,raconte Horowitz. « Jusque-là,les renseignements étaient accumulés dans des archives géantes, consignés sur des rapports de papier. Le surgissement d’attentats-terroristes s’est déroulé peu de temps après l’assassinat du Premier Ministre Yitzhak Rabin et le Général-Major Ami Ayalon, anciennement Commandant de la Marine de Tsahal, qui détenait alors le poste de Chef du Shin Bet, a conduit ce changement.

« La globalité des membres de l’Agence était profondément dépressive, à cette époque, à la suite du fiasco complet de l’assassinat de Rabin, et alors que les bus commençaient à exploser un peu partout. On avait le sentiment que l’Agence était incapable de faire correctement son travail. Puis, ensuite, est venu Ami Ayalon, qui a décidé qu’une analyse stratégique de la situation devenait indispensable, et c’est à la suite de cela qu’il a fait de l’Agence une entité très orientée sur les nouvelles technologies, ainsi qu’elle apparaît aujourd’hui ».

Est-ce que cela s’est produit, essentiellement parce qu’Ayalon provenait d’ailleurs que des rangs du Shin Bet ?

« Avant tout, -oui, parce qu’il venait de l’extérieur et deuxièmement – au cours de son mandat en tant que Commandant de la Marine, il avait dirigé le premier projet de sous-marin en Allemagne. Du fait de ce projet, entre autres choses, Ayalon était exactement au courant de la signification de ce que représentait la technologie, en tant que démultiplicateur de force.

« De l’aveu général, en 1995, les premiers téléphones mobiles sont entrés en pleine puissance en Israël, mais je pense que sans Ami Ayalon, cette révolution technologique ne se serait pas déroulée de la même façon qu’elle l’a fait en réalité. Ayalon martelait que l’Agence n’avait qu’une seule Raison d’Être, celle de se placer au plus haut niveau de maîtrise des technologies.

« Sous la férule d’Ayalon, dans une période d’à peine trois ans, les divisions technologiques et des logiciels ont doublé et jusqu’à triplé de volume – par des personnels et des budgets supplémentaires. Il s’agissait d’un développement sans précédent. Ayalon répartissait ces budgets (vers ces activités) même au détriment d’autres projets : la construction, par exemple. Si les locaux sont surpeuplés au Quartier-Général du Shin Bet, aujourd’hui, c’est parce que l’argent a été investi, à cette période, dans le Département SigInt, qui a bientôt évolué pour devenir une Division, et dans le cadre d’autres projets connexes. Les chefs du Shin Bet qui ont pris la suite d’Ayalon, : Avi Dichter, Yuval Diskin et Yoram Cohen – n’ont fait qu’intensifier ce processus ».

Utilisation de l’Information

Au cours de l’année 2003, Ronen Horowitz faisait partie des rares personnes du Shin Bet à conduire l’instauration de l’Autorité Nationale de Sécurité de l’Information (NISA). D’après lui, cela n’a pas été une mince affaire de convaincre les nombreuses organisations impliquées dans les infrastructures cruciales du secteur civil d’Israël, de recevoir les instructions du Shin Bet sur la façon de faire face aux attaques de cyberguerre, alors « qu’aujourd’hui, se trouver sous la responsabilité du Shin Bet est devenu un statut-symbole et un label de fiabilité ».

En 2007, Horowitz a commencé à étudier pour passer un diplôme doctoral à l’Université de Tel Aviv, sous la direction de recherche du Professeur Oded Maimon, l’un des meilleurs experts du champ de la fusion des données. Cependant, son projet de doctorat a été rapidement interrompu avant même de commencer à prendre son essor, puisque Horowitz a été rappelé d’urgence pour diriger un projet ERP géant – fruit des efforts de coopération entre le Shin Bet et la police israélienne – sous le nom de code de « Merkava Bithonit » (le Char de la Défense, en hébreu). Ensuite, Horowitz a détenu son dernier poste au sein du Shin Bet, en tant que directeur de la Division IT, durant 6 ans – depuis 2008.

En fait, au début de l’actuelle décennie, le domaine des Technologies de l’info était encore perçu au sein du Shin Bet, comme un facteur ne concernant qu’une simple « équipe ». Il n’y a que quelques années, au cours du mandat d’Horowitz à ce poste, que ce secteur a évolué pour concerner une division entière, en simultané avec la nouvelle Division SigInt. Par définition, la Division TI s’occupe des technologies qui rendent l’Agence capable de faire face effectivement avec la somme presque infinie d’informations et la mine de bribes de renseignements qui l’entourent.

Jusqu’à quel point l’apparition des téléphones portables a-t-elle affecté le travail des Renseignements ?

« Le fait que le téléphone cellulaire sert actuellement, aussi, d’ordinateur personnel pour presque tout un chacun prend une énorme signification. Cela a accéléré l’explosion de l’information : aujourd’hui, l’essentiel de l’activité de surf sur internet se fait grâce au téléphone mobile. Et cela s’est fait dans un processus extrêmement rapide ».

Par le passé, les services de renseignements avaient l’habitude de ne surveiller que les communications téléphoniques, mais la communication d’aujourd’hui s’effectue aussi bien par Internet – dont les réseaux sociaux et les innombrables autres canaux. Est-ce que cette abondance de médias constitue un avantage ou un inconvénient majeur, en ce qui concerne les services de renseignements ?

« Certainement, le fait de pouvoir disposer de toujours plus d’informations constitue un avantage. A mon avis, la capacité humaine, en ce qui concerne les renseignements, a atteint son qorum depuis longtemps – vous ne disposez plus d’un nombre d’oreilles suffisant qui puissent suivre le trafic en arabe, vous ne disposez plus de suffisamment de paires d’yeux capables de lire tous les textes en arabe – ces volumes sont sans fin. Et de toute cette abondance d’infos, il n’y en a peut-être que quelques millièmes de pour cent qui puissent être pertinents, aussi un système de bonne utilisation de l’information est absolument essentiel. Au cours de ces dernières années, c’est là-dessus que nous avons mis l’accent. En quoi consiste l’utilisation de l’information ? Le vrai défi consiste à faire usage d’outils automatiques, afin de glâner la bonne information conformément au principe de la « médaille d’or » (la pépite).

« Avant, il n’y avait que du texte. Aujourd’hui, on a de la vidéo, des images, des discours – en plus des textes traditionnels (qui n’ont pas disparu). On investi énormément dans les technologies qui tentent d’utiliser l’information et de la convertir en quelque chose qu’on puisse analyser dans les mégadonnées, pour ensuite ne présenter au chef de bureau que ce qui est hautement certifié de façon à ce qu’il ou elle puisse en faire le meilleur usage.

Par exemple, si vous vous mettez sur une place de parking, aujourd’hui, il y a des caméras qui relèvent la plaque d’immatriculation du véhicule et qui sont capables de convertir ce numéro et d’identifier votre véhicule quand vous sortez, en employant une technologie connue comme le LPR (La Reconnaissance de Plaque de Permis). C’est ça, l’utilisation de l’infomation. Vous devez formater cette information et vous n’avez pas besoin d’un opérateur humain pour lire le numéro du véhicule à partir de l’image. Si je dispose d’un numéro, je serais en capacité de l’examiner en la comparant automatiquement à mes bases de données ».

Est-ce que vous coopérez avec des instituts de recherche, des universités ?

« Oui, en ce qui concerne les R&D, nous maintenons des relations étroites avec plusieurs professeurs et étudiants en doctorat et nous coopérons aussi avec MAFAT (Systèmes d’armement IMOD et l’Administration des Infrastructures Technologiques d’Avenir en matière de Recherche & Développement)

Est-ce que le Shin Bet est impliqué dans le projet de MAFAT visant à utiliser l’information à partir de sources ouvertes sur Internet, qu’Israel Defense a commenté par le passé ?

« Oui, nous y avons pris part. Il y a des projets auxquels nous participons par le financement et d’autres auxquels nous coopérons activement. Il y a beaucoup de choses en cours. Nous avons d’excellentes relations avec l’Unité 8200 du Directoire des Renseignements militaires (l’unité fondamentale SigInt de Tsahal), ainsi qu’avec le Mossad. Nous coopérons activement avec l’industrie. Nous ne menons pas de projets conjoints avec l’Unité 8200, puisque l’environnement de chacun est différent, mais je sais précisément ce dont dispose l’unité 8200 et vers quels objectifs elle s’oriente et nous nous entraidons. En matière militaire, elle est de plus en plus impliquée dans le domaine des sources ouvertes. Dans tout ce qui implique les raccourcis technologiques, nous coopérons et il n’y a aucun problème de politique (entre nos organisations)».

De quelle façon l’organisation impliquée dans les TI est-elle reliée à l’échelon opérationnel ?

C’est, précisément, l’étendard sous lequel j’ai travaillé au cours de ces dernières années. Ma conception, comme celle du Chef de l’Agence, a consisté à se connecter aux affaires courantes et à déterminer comment je peux contribuer au champ opérationnel. Lorsque le soldat Gilad Shalit a été kidnappé dans la Bande de Gaza (en 2006), nous avons réuni des think-tanks sur la façon d’amener des idées nouvelles sur la façon d’obtenir et de fournir des renseignements. Certaines de ces capacités qui ont été conçues à cette époque sont encore en usage au sein de l’Agence avec d’autres objectifs.

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« En raison même de la nature opérationnelle de l’Agence, le rythme ici s’est avéré très élevé depuis 2009. J’ai des consultants externes qui travaillent pour l’Agence et je leur ai ordonné de se rendre dans les centres opérationnels des brigades de Tsahal qui sont entrées dans la Bande de Gaza, à l’époque. Nous sommes en lien très étroit avec le terrain. « 10% de nos plans de travail et de nos budgets sont alloués à l’accélération des procédures de développement. Il n’y a aucun projet – au cours de ces 3-4-5 années- qui ait échoué. Chaque projet doit fournir une solution selon un calendrier réaliste d’une année maximum. La technologie évolue. On doit fournir une solution en moins d’un an. Elle n’a pas besoin d’être entièrement démontrée comme valable, mais on doit parvenir à une solution initiale, quoi qu’il arrive. Cela peut contenir des bugs, mais l’Agence disposera d’un produit qui fonctionne ».

Est-ce que les projets développés pour le Shin Bet dans le domaine de l’utilisation et de la fusion des données sont également perçus comme des projets innovants au niveau international ?

« Oui. En 2000, j’ai commencé à diriger le Département SigInt. C’était la période où nous avons reçu des personnels et des budgets complémentaires et où nous avons développé la première génération de systèmes d’accumulation d’une mine de données. Nous sommes impliqués dans ce processus depuis plus de 15 ans, depuis 2000. Je peux vous dire avec certitude qu’il y a un très grand nombre de terroristes qui nous regardent en train de les observer depuis le ciel, grâce à nos capacités d’assemblage de mégadonnées. Nous sommes à l’avant-garde dans ce domaine, en Israël et à travers le monde entier ».

Est-ce que vous faites référence à des évolutions faites maison ?

« La fondation scientifique provient de l’extérieur, mais beaucoup des éléments de logiciel ont été fabriqués-maison, aux côtés de systèmes que nous achetions à des entreprises géantes des TI. Dans certains domaines, nous avons identifié des produits et des start-ups israéliennes à leur tout début. Nous avons acheté des produits pour l’Agence et les avons développés avant qu’ils ne mûrissent dans le monde environnant. Les Mégadonnées Actives à partir desquelles on produit des alertes –nous l’avions développé il y a un bon paquet d’années et cela a sauvé la vie à de nombreux Israéliens. « Nous cherchons une aiguille dans une botte de foin- des signaux très faibles, alors que l’ennemi s’avère hautement sophistiqué dans ses méthodes ».

Est-ce que le Prix de la Sécurité a récompensé ces systèmes ?

Selon Horowitz : « nous avons aussi développé un système appelé « Yoman Meshutaf » (Calendrier partagé) pour l’Agence. Il s’agissait d’une mise en œuvre la plus banale et la plus simple qui soit, mais il a révolutionné complètement la conception du travail au sein de l’Agence. Actuellement, chacun partage un système unique de calendrier et intègre des informations à ce calendrier. Tout le monde peut voir ce qui se passe. De cette façon, vous coordonnez toutes les unités dans un tableau à statut unique en temps réel. Avant cela, les unités étaient séparées et les communications se maintenaient au mieux par téléphone. C’est un exemple de technologie très simple, sans la moindre sophistication, qui peut conduire à une véritable révolution.

« Au cours du dernier conflit, nous avons été des participants actifs – en fournissant une assistance aux brigades de Tsahal sur le terrain, au Commandement Sud de Tsahal, en apportant tout le renseignement dont nous disposions ».

« Cet endroit est réellement fascinant, il n’y a pas d’autre endroit où on puisse sentir à quel point on contribue sur le plan technologique, immédiatement et directement, à la sécurité nationale. En 2000, au plus fort de la « bulle high-tech », mes employés ont continué à recevoir des offres d’emploi avec des salaires deux fois supérieurs à ceux qu’ils percevaient ici et les gens se rendaient à mon bureau pour me dire : « Je ne pars pas, parce que je fais bien mieux de travailler ici, où je peux mesurer l’importance de la contribution apportée ».

« Vous avez besoin d’individualités brillantes dotées de capacités analytiques, de très hautes aptitudes méthodologiques, mais sortant complètement du cadre ordinaire de pensée, qui puissent analyser l’information et par chance, nous disposons vraiment de ces individualités hors-pair. Aujourd’hui un quart de la main d’œuvre de l’Agence est au top sur le plan technologique, constitué d’ingénieurs, d’analystes programmeurs et de gens possédant bien d’autres aptitudes (technologiques) ».

Avez-vous réussi à recruter un personnel très professionnel, étant donnée la compétition qui existe avec de nombreuses entreprises High-Tech dans le domaine privé et civil ?

« Oui, en se fondant sur une expérience qui s’étend sur de nombreuses années, l’argent n’apparaît que comme le troisième facteur dans la motivation de l’individu. Le premier facteur, c’est le challenge professionnel et le développement personnel. Le second facteur ce sont les procédures, l’environnement, l’atmosphère et les qualités d’émulation sur le plan humain. Le salaire ne vient qu’en troisième position, mais il doit être équitable. La majorité absolue demeure au sein de l’Agence ».

Est-ce que les gens rejoignent une organisation telle que le Shin Bet juste pour quelques années ou pour y faire une carrière d’une vie durant ?

« Ils nous rejoignent pour y faire leur vie, mais de façon à éviter que la division ne stagne, nous employons 40 à 45% de notre personnel assujetti à une durée limitée. Nous déterminons à l’avance que certaines personnes travailleront pour l’Agence durant 9 ans maximum ».

Est-ce que la plupart des employés de la Division TI du Shin Bet proviennent d’unités telles que l’Unité 8200 ?

« Non, ils proviennent de tous les segments du marché, des universités, des entreprises privées. Nous prenons la crème de la crème. Dans de nombreux cas, c’est le système de la recommandation par un ami qui fonctionne. La Division TI du Shin Bet est une organisation qui relève de la même catégorie que les grandes banques : il comporte des centaines de personnes, des budgets colossaux et une technologie à la pointe de la pointe.

Amir Rapaport
3/1/2015

[israeldefense.com->
http://www.israeldefense.com/?CategoryID=483&ArticleID=3288 « >Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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Armand Maruani

{{Celui qui a pris une balle un Vendredi 13 on ne peut pas dire que c etait son jour de chance . Ah ah ah}}