Dans un article daté du 9 juillet 2013, remis à jour (persiste et signe) le 11 juillet, Guylain Chevrier, chroniqueur sur Atlantico, mais aussi membre actif de la Mission laïcité du Haut Conseil à l’intégration, publie, haut et clair, -« oyez bonnes gens, et que tous s’en souviennent pour l’exemple »-, l’accusation suivante :

« De jeunes juifs orthodoxes refusent des femmes comme surveillantes d’examen: et il n’y aurait pas de problème avec la laïcité en France. Une cinquantaine de garçons venant d’une école privée juive et portant la kippa ont refusé d’être surveillés par deux femmes, lors des épreuves du Brevet dans un collège de Seine-Saint-Denis.

Pire, ce serait à la demande de leur principal d’école privée et religieuse, que la règle commune aurait été changée et que le public se serait vu « interdire la mixité » par « dérogation » (et donc sexisme militant de jeunes pubères un peu chahuteurs).
Atlantico Article original

Le texte est, immédiatement, repris par le site de campagne présidentielle de Marine Le Pen :

marinelepenelysee2012.com Article original

Intrigués par la gravité de cette suspicion de « désobéissance confessionnelle et anti-féministe », de la part de jeunes Juifs de 14 à 15 ans, qui se rebelleraient contre la présence de surveillantes, JForum.fr a lancé l’enquête pour débrouiller cet acte d’accusation publique, de toute évidence, pré-jugée par un Procureur médiatique, avant toute enquête des services du Ministère de l’Education, ou de l’ACADEMIE et ces certitudes sur le comportement de ces élèves, un jour de passage d’examen.

De quels élèves s’agit-il ? Les jeunes inculpés d’insoumission laïque par le Commissaire Chevrier, du Haut Commissariat à « l’intégration », sont en fait, les élèves, généralement très sages, d’une classe de troisième au Collège Mercaz HaTorah de Gagny. Ils devaient passer les épreuves du Brevet au Collège Pablo Neruda, de Gagny.

Les élèves des écoles privées, religieuses ou non, sont astreints aux mêmes conditions que leurs petits camarades du public et c’est la raison pour laquelle, en pleine connaissance de cause, ils ont rejoint la salle d’examen « public », ce matin-là. Or, selon tous les témoins présents, à commencer par le Principal du Collège Pablo Neruda, les épreuves se sont normalement déroulées. C’est-à-dire sans l’incident monté en épingle par le Commissaire Chevrier, qui, lui-même, le tire d’Agoravox, l’ayant emprunté à une tierce anonyme, etc.

Cela dit, les élèves « en kippa » ont eu, contrairement au programme annoncé, la surprise de découvrir qu’au lieu de rejoindre leurs collègues du public, ils avaient été regroupés dans une « salle à part ». L’intention était de ne susciter aucun rejet, aucune discrimination, de la part de leurs camarades ; une mesure de sécurité, en quelque sorte. Par circulaire, et dépendant d’un collège privé, ils sont autorisés à porter leurs signes distinctifs, mais reconnaissons que cela peut faire « jazer » (la preuve…).

Certains élèves, à la sortie de l’examen, s’en sont émus auprès des cadres de leur école. Le directeur de celle-ci, Monsieur Benjamin Tagger, en a fait part à son homologue de Pablo Neruda, afin qu’à l’avenir, cette mesure de séparation pour motif de sécurité n’ait plus cours. Afin que les élèves Juifs et Non-Juifs affrontent ensemble l’épreuve à laquelle, en tant que citoyens français, ils sont solidairement soumis.

Monsieur Laurent S., Principal du Collège Pablo Neruda pensait bien faire et n’est absolument pas en cause.

Que se passe t-il ensuite, puisque tous les élèves et les surveillantes sont bien rentrés chez eux ? Que le Directeur dit que tout s’est bien passé?

Une professeur de ce collège, connue pour ses orientations politiques engagées à l’extrême-gauche, mais absente ce jour de l’examen, se saisit de « l’affaire » et inverse les données du problème (sciemment ou non ?, l’intention, cette fois, est malveillante, surtout de la part d’un personnel du corps « enseignant »).

Au lieu d’une exigence en non-discrimination, quel qu’en ait été le motif, Mme X. invente, purement et simplement, une scène de quasi-mutinerie contre les surveillantes, au motif que ces petits « Talibans » n’en supporteraient pas l’autorité. Et elle se précipite auprès d’un ami, Chalot, sur Agoravox ( agoravox.fr Article original), qui en parle à un autre ami, « bien placé » (Haut Conseil à l’Intégration) pour lui faire part de son « courroux » et lui narrer toutes les « péripéties » de cette talibanesque histoire de « discrimination contre les femmes ».

A part elle et ces pseudo-journalistes, qui ne vérifient aucun des épisodes affabulés par ce « professeur », nul, à ce jour, n’a constaté le moindre incident.

Quand bien même y aurait-il eu un peu de chahut, cela relève de la crise récurrente de l’autorité dans l’Institution, ou de la classe d’âge remuante à laquelle ils appartiennent. On ne peut attribuer à des adolescents de 15 ans des revendications politiques ou religieuses très affirmées. On ne peut imaginer un directeur du privé donner ses ordres à son collègue du public, pour l’obliger à modifier les règles, comme l’entendent les procureurs Calot et Chevrier.

Alors, qui s’en est chargé? Le rôle d’un syndicat est de transformer en mots d’ordres politiques des situations qui ne sont pas clairement débrouillées, pour imposer le type de réformes qui lui semblent impératives à son Institution de tutelle.

Cette politisation d’une situation banale, une fois étiquetée, labellisée par la syndicaliste absente, fait le tour des gazettes et cybergazettes. Ni les jeunes concernés n’ont droit d’être questionnés sur ce qui s’est réellement passé, encore moins les deux directeurs principaux d’établissements.

Le récit insurrectionnel dans une salle d’examen était trop bien ficelé pour que Guylain Chevrier passe à côté de l’aubaine et manque d’aller le dénoncer au grand public -jeter en patûre, ou aux fauves, des gosses de 15 ans, seraient les termes descriptifs appropriés-, sur un site bien en vue, en l’occurrence, Atlantico :

Persona non grataPublié le 9 juillet 2013 – Mis à jour le 11 juillet :

De jeunes juifs orthodoxes refusent des femmes comme surveillantes d’examen: et il n’y aurait pas de problème avec la laïcité en France Une cinquantaine de garçons venant d’une école privée juive et portant la kippa ont refusé d’être surveillés par deux femmes lors des épreuves du Brevet dans un collège de Seine-Saint-Denis.

Et c’est dommage. Dommage, parce ce qu’il s’agit d’un site, généralement, bien documenté, qui recueille des contributions de très bon niveau. Depuis « l’affaire du Mur des Cons », dans laquelle Clément Weill-Raynal lui a transmis le document révélateur, la vidéo du « flag », cette revue en ligne fait pendant, à droite, à d’autres « lanceurs d’alerte », comme Mediapart, avec un certain nombre de scoops qui peuvent faire « mouche », mais aussi faire « mal », si on n’y prend garde et ne rebalise plus le matériau qu’on vous transmet pour recoupement et validation, si et seulement si les faits s’avèrent exacts et corroborés par plusieurs témoins (en l’occurrence Calot, Chevrier et… Marine Le Pen).

Dans le cas présent, Atlantico ne fait que répercuter une rumeur, mise au point par une excentrique de la « laïcité à tout prix », mais qui a, surtout, à cœur de dénoncer de jeunes Juifs au même niveau que les Intégristes musulmans, qui ont incité violemment la Crèche Babyloup à … mettre les voiles et quitter la banlieue qu’elle était venue soutenir, en soulageant les jeunes mamans.

A moins que cette rumeur masque une autre intention, de la part de la « source » : ne tolérant pas la circulaire qui couvre l’accord amiable entre les deux chefs d’établissements, elle entend, simplement, dénoncer le port de la Kippa, mais le motif lui paraît trop court (ele dérogerait à la règle, ainsi que le discours de Calot et Chevrier, qui visent à la supprimer, au nom d’un laïcisme intégral). Il faut y rajouter un parfum de scandale.

Comprenons : ces jeunes sont, généralement, sous la responsabilité de leur directeur d’école religieuse privée, avec ses us et coutumes. Ils le restent le jour de l’examen. Ne sachant comment gérer le transfert d’une cohorte d’élèves du privé, portant un signe ostentatoire, vers son établissement public, le Principal trouve une formule jurisprudentielle, dérogatoire, relative aux usages publics, en leur accordant une salle où ils peuvent « rester eux-mêmes », tels qu’ils sont en règle générale : c’est-à- dire, arborant la kippa. Ne pouvant ni ne sachant comment aborder de front la question de continuum de la responsabilité qui la taraude, le professeur -délateur trouve une formule plus « sexy » et accuse, plutôt les jeunes que les adultes, d’une série de méfaits contre les femmes qu’ils n’ont jamais commis.

L’existence d’un possible débat, avorté, en choisissant le parti-pris de la rumeur et de la délation publique, n’enlève rien au caractère fallacieux des dires de celle qui rapporte, ni de l’ensemble des textes de ceux qui s’en font l’écho…

Depuis, c’est-à-dire plus de 3 jours, M. Benjamin Tagger a enjoint un certain nombre de SMS et courriels, aussi bien à la direction d’Atlantico qu’à son rédacteur en chef. Sans réaction en ligne ni réponse à jour, au contraire, puisqu’une mise à jour a été effecuée le 11 juillet.

Saisi, le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme suit cette affaire de très près et soutiendra toutes les démarches judiciaires que les parties injustement incriminées entendront devoir poursuivre par la voie juridique. Il porte plainte pour propos mensongers et discriminatoires.

Cette saga nous donne une idée « approximative » de l’état de conscience d’une société, dès qu’il s’agirait du port de la Kippa : on tire à vue et sans sommation… pour le « bien Public » et l’Intégration! »>Article original

Les Torquemadas de la laïcité, jamais à un mensonge près, qu’ils soient Lepénistes ou gauchistes (ce qui, bien souvent, revient strictement au même sectarisme) , ne passeront pas !

———————

En complément :

SMS du directeur du collège Merkaz Hatorah du Raincy au Directeur de la Publication d’Atlantico :

« Monsieur,

Directeur d’un établissement scolaire privé sous contrat d’association avec l’État, sis à Gagny, accusé dans votre publication, à mots couverts mais sans équivoque possible, de façon clairement mensongère et diffamatoire, je vous adresse un courrier vous demandant de retirer cet article et d’insérer le rectificatif qui s’impose, au risque, sinon, de légitimes démarches en justice pour faire valoir notre bon droit.

B. TAGGER

Collège-Lycée Merkaz Hatorah

Gagny ».

SMS resté sans suite à cette heure (vendredi 12/07, 14h15).

Communiqué du BNVCA :

Le BNVCA a pris contact avec la direction des services académiques, qui ont confirmé que le Principal du Collège Pablo Neruda de Gagny dément formellement l’existence d’un quelconque incident durant les épreuves du Brevet 2013 dans son établissement.

Le BNVCA indique qu’il va porter plainte pour diffamation , parallèlement à une demande d’enquête administrative et pénale, qui devra établir les sources de cette fausse information dont le but est de porter atteinte à la Communauté juive .

NDLR

Une fois de plus, sous couvert de la lutte pour la laïcité, du personnel de l’éducation nationale tente de provoquer par des propos inconsidérés à la haine antisémite. Sans aucun fondement, des faits sortis de l’imaginaire haineux, sont mis sur la place publique aux seules fins de justifier la mise au ban de la société de la Communauté juive.

Cette démarche prend différentes formes, qui consistent toutes à mettre en exergue ce qui fait la spécificité juive, comme la cacheroute remise en cause par le sénat, la circoncision que certains veulent interdire, le port de la Kippa comme signe ostentatoire, l’attachement à la célébration des fêtes juives durant lesquels des examens sont organisés, et maintenant le seul fait que des élèves passant un examen d’état aient été regroupés simplement dans une même salle, ce qui serait un crime contre la laïcité.

Rappelons enfin que l’école Merkaz Hatrah a été victime à deux reprises d’incendies criminels, et ce dans un contexte d’antisémitisme de banlieue bien connu, et surtout bien étouffé.

Le premier incendie a eu lieu en 2003, et a ravagé toute une aile de l’école qui était en construction, et qui n’a pu être rebâtie. Le second en 2006 a été rapidement découvert par une patrouille de police qui a confirmé le caractère criminel de ce dernier.

Non seulement des propos dangereux et mensongers sont tenus en toute liberté, au prétexte de la défense perverse de la laïcité anti-juive, mais plus encore les crimes et délits à l’encontre des juifs sont souvent masqués pour nier une réalité alarmante.

Cela rejoint donc un autre sujet aujourd’hui sur JForum.fr, à savoir la place des juifs dans une Europe où l’antisémitisme n’est plus que verbal.

——————————————-

Courriel du Principal du Collège Pablo Neruda :

Bonjour monsieur le directeur,

Suite à notre conversation téléphonique, je vous confirme que les épreuves se sont déroulées conformément aux textes réglementaires en vigueur.
Aucune demande modifiant l’organisation n’a été faite.

Bien Cordialement,

Laurent S.

Collège Pablo Neruda

16 Rue de Franceville

93220 Gagny

Recueil, vérification et mise en forme : La rédaction de J. Forum.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
yapasbon

Méir, c’est la voix de la Raison ! Pourquoi continuez à faire vivre, par vos professions et vos impôts, un pays qui pue le racisme et l’antisémitisme? Pliez bagages pour vous rendre en Israël, ou ailleurs, de toute façon dans un lieu plus acceuillant que cette Répoublique qui ne vit que de sa gloire passée. Mais la tempête va la rattraper tantôt, et les Juifs seront les premières victimes des haines antisémitites que les « concitoyens » vont déchaîner contre eux comme boucs émissaires. La société française est bien malade et sa descente est inévitable. En plus si elle ne veut plus de ses Juifs, pourquoi rester?

meïr

Qu’est-ce qu’il vous faut de plus pour comprendre. Venez vivre heureux d’être juif en Israël. Il suffit de voir le rayonnement des enfants ici. Sortez d’Egypte – Mitsraïm : des limites étroites , étriquées . En un mot : VIVEZ.

Charlesdalger1

Une fois de plus, l’unique manière de réagir à ce genre d’intox, ce n’est pas de prouver que c’est faux.

Le plus important, c’est d’expliquer que même si c’est vrai, c’est strictement sans aucune importance, car ça ne concerne que quelques individus isolés.

Donc, oser comparer un acte vraiment isolé, avec un acte susceptible d’être imité par des millions de personnes, c’est volontairement mensonger.

En l’occurrence, l’arrière-pensée antijuive est évidente dans la propagation de ce truc.

gospecial

Je considére que le Directeur de l’école publique a fait une erreur majeure en :
– regroupant les élèves d’une même école
– en autorisant des kippotes dans une école publique.
Il ne peux y avoir 2 poids et 2 mesures.
On ne peux pas reprocher à une Directrice d’une école maternelle de faire un barbecue hallal, si nous acceptons toutes manifestations confessionnelles dans l’éducation nationale.

valtremont

Cette façon de nier et maquiller des actions antisémites est devenue monnaie courante. J’ai inscrit ma fille dans une école catholique, Saint Paul à Lille. Dans la métropole, les écoles publiques sont radicalement antisémites. Les enseignants ne défendent pas les enfants juifs et s’il y a un problème, les familles racistes et antisémites ont toujours raison. La seule issue est donc un enseignement privé catholique où on espère faire suivre une éducation à son enfant d’une manière impartiale.
Deux sœurs sont venues s’inscrire depuis cette année, venant directement d’Algérie. Elles font courir des rumeurs à mon sujet uniquement parce que je suis juive. Elles espèrent que des disputes et des problèmes naissent de cette situation. J’ai commencé à faire une enquête sur leur origine et leurs activités dans la ville. Je pense qu’il faut absolument réagir devant ce genre de réaction antisémite de l’extrême gauche et droite. Leur arme est avant tout notre passivité. J’espère avec les informations récoltées être prête à répondre s’il y a un souci.

Laissez moi encore vous raconter mon témoignage au sujet de l’antisémitisme de gauche dans le Nord de la France. Les médecins et particulièrement les femmes médecins jeunes sont agressives et n’hésitent pas à refuser de soigner des juifs en rendez-vous ou à l’hôpital. J’ai eu la mauvaise surprise de faire face à ce type de réactions racistes, sans que personne ne réagisse. De plus j’ai attendu mon compte rendu d’examen 6 semaines alors que les autres patients l’on récupérer le jour même. Lorsque j’ai enfin reçu le compte rendu qui avait été retardé en raison d’un médecin en vacances, soit-disant, aucune analyse accompagnait les résultats. Les autres patients ont eu la chance d’avoir une page de conseils rédiger par le même docteur. Les médecins en provenance directe de la fac de médecine de Roubaix sont de plus en plus activistes pour montrer sans complexe leur antisémitisme.

Je souhaite bon courage à tous les juifs victimes d’antisémitisme, en espérant qu’un jour la communauté se décidera à reconnaître l’antisémitisme virulent dont elle victime en toute impunité par la rumeur, la médisance, les commérages et les faux témoignages de la part des enseignants, des journalistes et des médecins. Peut-être qu’un jour on décidera à devenir un peu plus solidaire?

Christian Hausslein

Bonjour.
Je me permets d’apporter mon témoignage personnel à cette affaire, ayant été directement concerné pendant des années.
J’ai été professeur au Collège Madame de Sévigné de Gagny de 1973 à 2008. Lorsque ce collège était Centre d’examen, nous recevions régulièrement, pour les épreuves du Brevet des Collèges, les élèves du Lycée Merkaz Hatorah. J’ai moi-même été amené à surveiller ces élèves, à plusieurs reprises.
En effet, il avait été convenu de regrouper ces élèves dans des salles qui leur étaient réservées, et de ne pas les « dispatcher » avec les élèves du collège Sévigné. Le côté « pratique » de cette séparation était en fait une mesure de précaution pour éviter d’éventuelles « tensions » avec « certains » de nos élèves hostiles aux kippas qu’ils voyaient, et à ceux qui les portaient…surtout dans les années 2000.
Quant à moi, je n’ai eu qu’à me féliciter de l’excellente éducation de ces élèves de Merkaz Hatorah, et de leur politesse. Jamais je ne les ai vus refuser la surveillance d’une collègue féminine.
J’ai personnellement écrit à Merkaz Hatorah, le 16 novembre 2003, une lettre de sympathie, à la suite de l’incendie criminel dont cet établissement a été victime. Cette lettre a été reprise par le site Desinfos.com, et est lisible sur Internet.
Je ne peux donc que m’associer à votre étonnement au sujet de cet article de Guylain Chevrier.
Avec mes cordiales salutations.

HERVE

Pourriez vous m’envoyer vos sources sur la réaction de l’entourage de marine Lepen?
Il ne s’agirait pas de répondre à la rumeur par la rumeur,
Marine Lepen a été très claire sur la laïcité.
Référez vous à ses déclarations officielles.
Nous savons tous de qui vient les attaques contre la laïcité et ce n’est pas de chez nous mais il serait plus sage d’éviter tout signe religieux en public, surtout pour des mineurs qui sont des cibles faciles, comme l’avait conseillé le grand rabbin Sitruk.

yapasbon

« Cela rejoint donc un autre sujet aujourd’hui sur JForum.fr, à savoir la place des juifs dans une Europe où l’antisémitisme n’est plus que verbal. »

C’est la seule conclusion utile de cet article. Car l’antisémitisme de gauche comme de droite a toujours existé et va redoubler d’intensité. Les réactions justifiées légales et autres sont certes nécessaires mais que produisent-elles de bon? Des gens encore plus antisémites qu’avant, voire même militantistes contre les Juids de façon encore plus virulente (comme le comique « Satandonné »), une fois qu’ils se font taper sur les doigts. En final ils n’apprennent rien et voient leur punition comme une autre preuve de la pain mise juive sur l’état, la justice, la presse, et tout le reste. Alors que les nababs du pétrole eux controllent beaucoup de choses, bâtiments historiques et même clubs de foot, et n’attirent pas la même attention, voire plutôt le respect. Que bien leur fasse, si la France est à vendre, mais les antisémites continueront eux à blâmer tout sur les Juifs.

La France est perdue, qu’on se le dise, car le processus d’intégration ratée de ses immigrés est désormais irréversible. Et la spirale dans laquelle elle se trouve engloutira les Juifs qui s’accrocheront à l’espoir d’un retour à la Douce France qu’ils ont connue, et elle finira par engloutir les Chrétiens aussi car il n’y a aucun doute que le pouvoir politique de cette « répoublique » fera de plus en plus de concessions au nouvel électorat qu’il n’aura de cesse de courtiser et ce au détriment de la majorité qui est décidément bien silencieuse (peureuse?) en face des problèmes de fond qui s’amoncellent de jour en jour.

danigoz

vous attendez quoi pour porter plainte, sur le forum atlantico.fr, ils se lachent pensant l’info vraie!! je ne comprends pas votre laxisme, un démenti ne suffit pas, il faut le trainer au tribunal et lui interdire d’écrire à jamais!!de plus il n’a apporte aucun correctif!!

Augustin

Que viennent faire les « lepénistes » dans cette affaire?
Augustin

Gordigen

Merci pour votre article! J’essayais depuis plusieurs jours de les contacter afin de demander d’ou ils avaient obtenu leur source. Suite à votre article je leur ai écrit en leur demandant de rétablir la vérité. j’espère de tout coeur que cela arrivera.