Si les rapports initiaux concernant l’endoctrinement syrien de Mehdi Nemmouche sont exacts, alors les meurtres du Musée Juif de Bruxelles ne sont que des “signes annonciateurs” de ce qui attend réellement les Juifs d’Europe et d’autres groupes-cibles éventuels.
L’arrestation de Mehdi Nemmouche, vendredi, le tueur présumé de trois personnes, qui a aussi laissé en situation de mort encéphalique un quatrième homme, le réceptionniste, marque la première fois qu’un ancien du Jihad en Syrie revient dans un pays occidental et met en action l’idéologie extrémiste dont il est porteur. Mais, selon un ancien officier supérieur des renseignements israéliens, qui a écrit sur l’onde de choc de la guerre en Syrie influencée par le Jihad, il ne sera pas le dernier, loin de là.
“En supposant que les rapports initiaux sont corrects, il ne s’agit pas d’une surprise, selon le Colonel (de réserve),
Nemmouche, soupçonné d’avoir tué deux Israéliens et une femme française, au Musée et d’avoir blessé mortellement le réceptionniste, toujours hospitalisé entre la vie et la mort, a été arrêté vendredi, par des responsables français des douanes, alors qu’il descendait d’un bus, qui voyageait de Bruxelles à Marseille, par Amsterdam. Il a été pris avec un fusil d’assaut Kalashnikov identique à celui utilisé dans le massacre de Bruxelles et avec une caméra GoPro, comme celle transportée par le tireur.
Les responsables aux Etats-Unis, en Europe et ailleurs ont tiré les sonnettes d’alarme sur les risques potentiels posés par les combattants sur le retour, et les efforts nécessaires de
Au début de l’année, Erlich a publié un rapport alertant du fait que « le retour des combattants étrangers est une
Dans ce rapport, on cite Joëlle Milquet, la Ministre belge de l’Intérieur Article original comme ayant assisté à une rencontre des ministres étrangers de
Erlich rappelle, dans un entretien téléphonique, qu’alors qu’environ 5.000 combattants des pays arabes constituent le noyau dur des groupes appartenant à al Qaïda en Syrie, les combattants d’origine occidentale, souvent de seconde et troisième génération d’immigrés des pays musulmans, sont rapidement intégrés aux combats dans cette guerre civile cruelle, et que beaucoup passent moins d’un mois à s’entraîner et ensuite, environ 6 mois dans les combats, avant de faire demi-tour vers leur pays.
Les combattants européens retournant dans leur pays sont abreuvés d’idéologie islamiste, ont côtoyé la mort de près et sont rompus au maniement des armes, prêts à remonter rapidement des réseaux de recrutement potentiel ou à s’appuyer sur d’autres combattants de retour, dans les mêmes pays.
Nemmouche, 29 ans est de Roubaix, cette ville du Nord de la France, où le
Dans la suite immédiate de l’attentat du 24 mai à Bruxelles, Karmon avait affirmé qu’il avait tendance à douter que le Hezbollah puisse chercher à s’impliquer dans un acte de ce type, parce que l’Iran pouvait ne pas autoriser un attentat terroriste en Europe, alors que Téhéran est engagé dans des négociations nucléaires et parce que le Hezbollah, pour peu qu’il soit effectivement impliqué dans une telle frappe de haute volée, court le risque de voir, non seulement, sa branche armée être mise hors la loi en Europe – comme s’est arrivé à la suite de l’attentat de Burgas en 20132 – mais l’ensemble de son organisation.
“Il y a, en Belgique et en France, qui n’est qu’à trois heures de là, assez d’éléments salafistes”, avait-il dit à ce moment-là.
Ne souhaitant pas pour autant écarter totalement l’implication du
Source : Mitch Ginsburg, Times of Israel Article original & ynetnews.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski