La cérémonie de la Journée du Souvenir en l’honneur des martyrs et des héros de la Shoah aura lieu ce soir à Yad Vashem à Jérusalem, au cours de laquelle six survivants de l’Holocauste allumeront six torches, représentant les six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale 2.

Le thème central de la cérémonie de cette année est «tout nous est interdit et pourtant nous faisons tout« : qui symbolise la lutte pour le maintien en vie de l’esprit humain pendant l’Holocauste.

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Première torche – Sara Kain :


Sara Kain est né en 1919 à Kassa (Košice), en Tchécoslovaquie, dans une famille religieuse traditionnelle de huit enfants. En Avril 1944, un mois après l’invasion de la Hongrie par les Allemands, les Juifs de Kassa et des villes voisines ont été concentrés dans un ghetto. En mai, ils ont été transférés dans une usine de briques. Sara, sa soeur Ethel et ses parents ont été déportés à Auschwitz début de Juin 1944.

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À l’arrivée à Auschwitz, les parents de Sara ont été conduits vers les chambres à gaz. Les filles ont été gardées comme détenues au camp. En découvrant leur sort, Sara pleura amèrement: « En un instant, j’ai compris que je n’avais plus que ma sœur. »

Sara souffrait de nombreuses maladies dans le camp. À un appel, Ethel a été sélectionnée pour les chambres à gaz. Avec l’aide de connaissances, Sara a réussi à lui éviter la chambre à gaz.
En Avril 1945, le camp a été libéré par l’armée américaine. Après une période de récupération, Ethel et elle ont décidé d’aller en Eretz Israël, où vivaient leur frère et une autre soeur.
En Juin 1946, Sara, Ethel et Miriam ont pris le bateau « Hachayal Haivri » pour Israël qui a été détenu par les Britanniques. Après avoir été retenu à Atlit ils sont arrivés à Gan Shmuel.
Sara a épousé Abraham qu’elle avait rencontré quand elle était jeune fille à Kassa. Le couple a trois enfants, dix petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants.

Deuxième torche – Robert Tomashof

Robert Tomashof est né en 1916 à Dolný Kubín, en Tchécoslovaquie, dans une famille religieuse de huit enfants. En 1933, l’un des frères de Robert a immigré en Eretz Israël. Son père est décédé cette même année.

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En Mars 1939, lorsque le régime fasciste est arrivé au pouvoir, Robert a été enrôlé de force dans l’armée slovaque, pour la construction des camps de travail pour les Juifs, la construction d’aérodromes et pour élargir le canal du Danube pour prévenir les inondations. En 1942, la mère et les frères de Robert, William et Julius, ont été déportés à Auschwitz et assassinés. Robert a fui à la maison de sa sœur à Žilina. Il a acquis de faux papiers sous un nom chrétien, mais a dû courir à nouveau quand une connaissance l’a reconnu.

Avec de nouveaux faux papiers, début de 1944, Robert déménage à Budapest, où il essaye d’obtenir des papiers d’immigration pour Eretz Israël. Il obtient de nouvelles cartes d’identité falsifiées, mais il est arrêté quand les Allemands envahissent la Hongrie en Avril 1944.

Robert est emprisonné à Budapest, en attendant sa déportation vers Auschwitz. En prison, il se porte volontaire pour aider à remplir des formulaires en plusieurs langues et à les traduire. Dans l’un des tiroirs du bureau, il trouve des laissez-passer et en prend un. Une fois les employés partis après leur travail il attend pour le changement de quart, prend une pile de formulaires, et  dit au garde du bâtiment qu’il doit les amener pour inspection l’extérieur de la prison. Le gardien lui a dit d’attendre  et dès qu’il est hors de vue Robert se précipite vers la sortie, montr aux gardes un laissez-passer, et s’enfuit.

Des connaissances à Budapest lui procurent une nouvelle série de faux papiers  ainsi que du travail dans une usine locale. Lorsque les soupçons concernant son identité sont éveillé, il s’enfuit en train et à pied dans la ville d’Arad, en Roumanie. En Août 1944, suite à une fausse rumeur de navires devant se rendre en Eretz Israël, Robert se rend au point de rassemblement avant le départ; il est arrêté et mis sur un transport vers la Hongrie. Cependant, le train est arrêté à la frontière hongroise, et les gardes le quitte. Le train retourne vers Arad, et Robert est transféré dans un camp de travail dans la ville de Târgu Jiu. L’Armée rouge libère la ville fin de Août 1944.

De Retour à Bucarest, Robert aide à mettre sur pied un centre d’aide pour les réfugiés tchécoslovaques et leur fourni des documents qui leur accordent une liberté de mouvement. Plus tard, il déménage à Prague, où il sert en tant que secrétaire de l’organisation sioniste locale, pour aider les immigrants à partir pour Eretz Israël et fait l’acquisition d’armements pour le Yishouv. En 1946, il épouse Miriam, une survivante d’Auschwitz, et ils immigrent en Israël en 1948.

Robert et Miriam ont un fils, une fille et deux petites-filles.


Troisième torche – Jehosua Hesel Fried


Jehosua Hesel Fried est né en 1930 à Velké Kapušany, en Tchécoslovaquie, dans une famille de neuf enfants. Son père était le rabbin de la communauté, le descendant d’une famille rabbinique hassidique.

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En 1938, la région où Jehosua a vécu a été annexée à la Hongrie. En Avril 1944, la police hongroise et les officiers de la Gestapo déportent les Juifs de la ville dans le ghetto Ungvar. En mai, les Juifs du ghetto sont déportés à Auschwitz. Cheveux et les papillottes de Jehosua sont rasées, et il est affecté aux travaux de nettoyage des voitures des train, et de rassembler les possessions des victimes, et de nettoyer les fosses de la rampe. Jehosua et ses amis trouvé des objets de valeur dans ces fosses et les vendent aux détenus Polonais contre de la nourriture.

Un jour, Jehosua voit sa sœur Rachel, qui vivait dans une cabane près de son côté de la barrière, et lui jette un peu de nourriture. Comme il est le fils du rabbin de la communauté et Hazan, Jehosua essaye de chanter des mélodies traditionnelles à ses amis et d’élever leurs esprits à chaque occasion.

En Décembre 1944, Jehosua et ses amis sont emmenés au camp de Sachsenhausen, et de là à Lieberhausen. Comme l’Armée rouge approche ils sont renvoyés par les marches de la mort. La nuit, ils dorment dans la neige. Ils sont finalement transportés à Mauthausen, où ils mangent des escargots et des grenouilles pour survivre. Tout au long de leur périple, le groupe s’entre aide et s’encouragent les uns des autres à chaque occasion. Puis ils sont transférés à Gunskirchen, Jehosua est atteint dutyphus. En mai 1945, alors qu’ils disaient les prières de la veille du sabbat, l’armée américaine libère le camp.

Après avoir récupéré à Linz, Jehosua retourne à Velké Kapušany, où il retrouve ses sœurs: Rachel a survécu à Auschwitz, et Sosana et Ester ont survécu à la guerre à Budapest sous de fausses identités. Malheureusement, sa mère, son frère et sa sœur ont été assassinés dans les chambres à gaz à Auschwitz.

Jehosua étudie dans une yeshiva à Košice. Quand il déménage aux États-Unis, il décidé d’immigrer en Eretz Israël, où vit déjà sa sœur Zipora. Jehosua, Rachel et Sosana vont en Italie via l’Allemagne, et en Mars 1947, montent à bord du Moledet, en partance pour Israël. Les Britanniques détiennent le navire et transfèrent ses passagers dans des camps de détention à Chypre, où Jehosua étudie l’hébreu. En Février 1948, Jehosua arrive finalement en Israël.

En 1952, Jehosua épouse Rivka, dont l’oncle a été avec lui dans les camps. Jehosua et Rivka ont trois enfants, 14 petits-enfants et 33 arrière-petits-enfants.


Quatrième Torch – Joseph Labi

Joseph Labi est né en 1928 à Benghazi, en Libye, dans une famille de 19 enfants. Il est le petit-fils du rabbin Eliyahu Labi, un rabbin et juge du tribunal religieux de Benghazi. Joseph était un membre du mouvement sioniste Maccabi.

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En 1938, lorsque les lois raciales italiennes s’étendent à la Libye, Joseph et ses étudiants juifs sont transférés dans une école séparée et portent une étoile de David. Ses parents meurent en 1940, ses frères mariés le prennent avec ses jeunes frères, sous leur aile.

En 1942, toute la famille de Joseph est déportée au camp de concentration de Giado en Libye. Les Juifs libyens sont ensuite déportés en Italie, où ils sont  internés à Castelnovo ne ‘Monti. En Février 1944, les Allemands les envoient à Bergen-Belsen. Dans un premier temps, Joseph refuse de manger parce que la nourriture au camp n’est pas casher, mais après une semaine il a faim, et cède.

L’un des prisonniers du camp, un Juif religieux, propose que Joseph ait une cérémonie de bar mitzvah. « J’ai mis ses tefillin», a déclaré Joseph. « Il m’a demandé de partager la nourriture avec les personnes présentes, mais je n’avais qu’une petite pomme de terre. Heureusement, une femme a trouvé un peu de parfum. J’en ai versé sur la main de tout le monde et ça a été ma bar mitzvah « .

Joseph est alors transféré en France dans un échange de prisonniers en Mars 1945, et à partir de là, il se rend en Espagne et au Portugal. «Quand nous sommes arrivés à Lisbonne, nous avons réalisé que cet enfer était fini pour nous. »

De retour à Benghazi, Joseph a rencontré des soldats de la Brigade juive de l’armée britannique qui ont suggéré qu’il vienne en Eretz Israël. « Je suis allé à la gare. Quelqu’un m’a donné un chapeau et un uniforme des Brigades juives et des trucs dans ma poche « , a déclaré Joseph. « Je suis monté dans le train habillé en soldat et nous sommes allés à Alexandrie. »

Après être arrivé clandestinement en Israël, Joseph vit dans plusieurs kibboutzim, et se porte volontaire pour le Palmach, et combat dans la guerre d’indépendance d’Israël.

Lui et son épouse Yvonne ont un fils et une fille, sept petits-enfants et une arrière petite-fille. Il a toujours le talith qu’il a reçu lors de sa cérémonie de bar-mitsva à Bergen-Belsen.


Cinquième Torch – Chaim Grosbein

Chaim Grosbein est né en 1937 à Dołhinów, en Pologne (aujourd’hui Dauhinava, Belarus), à une famille religieuse de quatre enfants. Son père possédait un magasin de boucherie et louait des terrains.

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En Juillet 1941, les Allemands occupent Dołhinów. En Avril 1942, les Juifs de la ville sont internés dans un ghetto. Lorsque le père et le cousin de Chaim quittent le ghetto avec l’un des groupes de travail forcé, les Allemands les assassinent tous les deux Au cours d’une raffle plus tard ce mois-là, Chaim et sa famille se cachent dans une fosse sous un poêle. Lorsque le refuge est découvert, la plupart d’entre eux sont fusillés ou battus à mort. Chaim et son cousin Rishka se cachent dans les coins de la fosse.

Quelques jours plus tard, un parent veut convaincre Chaim et Rishka de fuir avec lui, mais ils refusent. ce parent est ensuite abattu.

Une nuit, Chaim et Rishka quittent la fosse et vont chez Rishka à la recherche de leur mère, Léa. Ils trouvent leur tante Dvosia, qui les conduisit chez un voisin, Gabriel Rubin. Sa maison jouxte le ghetto, et lors de la prochaine raffle ils s’échappent tous dans les bois, où ils sont rejoint par un groupe de Juifs qui ont fui les villes voisines.

Les partisans dans les bois envoyent un groupe de Juifs, dont Chaim, derrière les lignes ennemies.

Pendant la longue marche, ils sont  pris en embuscade par les Allemands qui tirent sur Chaim blessé à la jambe. Dvosia le porte sur son dos, mais finalement elle est forcée de le laisser derrière. Les partisans russes trouvent Chaim et l’envoient à leur infirmerie, où un médecin juif l’opère sans anesthésie. Lorsque les partisans abandonnent la zone, Chaim est laissé seul. Il dort dans les fossés à même le sol, a fait une lance en bois pour sa défense, apprend à faire du feu, et à chasser de la nourriture et boit de l’eau dans les bois et les villages voisins. Lorsque l’occasion se présente, il s’occupe du bétail et effectue d’autres travaux physiques.

Deux ans plus tard, Chaim atteint un camp des partisans et il est envoyé dans un orphelinat biélorusse. Il étudie la menuiserie dans une école professionnelle et rejoint l’Armée rouge. En permission il retourne à Dołhinów, où il découvre que deux de ses tantes, y compris Dvosia, ont survécu.

Au début des années 1960, Chaim immigre en Israël. En 1965, il épouse Aliza; ils ont deux enfants et cinq petits-enfants.


Sixième Torch – Lonia Rozenhoch

Lonia Rozenhoch (née Wudka) est né en 1920 à Radom, en Pologne, dans une famille de cinq enfants. Son père était cordonnier et un membre du Bund, un parti juif socialiste.

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À l’âge de seulement 17 ans Lonia commence à étudier à l’Université de Varsovie. Lorsque l’Allemagne envahit la Pologne en Septembre 1939, elle revient à la maison de ses parents. En Avril 1941, tous les Juifs de Radom sont internés dans le ghetto de la ville.

Un des amis de Lonia propose qu’elle se joigne à lui et de fuir vers le territoire soviétique occupé, mais Lonia refuse de quitter sa famille. « Ce fut un moment de formation dans ma vie », a rappelé Lonia. «C’est quand j’ai décidé que rester ensemble c’était ma devise. »

Lonia épouse son amour, Moniek Rakocz, mais le couple est forcé de se séparer quand elle est envoyée dans un camp de travail dans une usine d’armement, ainsi que ses deux sœurs, Bella et Malka. Là aussi, elle refuse l’offre d’un ouvrier ukrainien de s’échapper du camp et de vivre dans un village sous une fausse identité chrétienne.

Au cours de deux raffles en Août 1942, les Juifs du ghetto de Radom sont déportés à Treblinka. La mère de Lonia, son mari Moniek et sa famille sont tous assassinés. Son père a probablement été assassiné en route vers les trains de déportation. En Juillet 1944, avec l’avance de l’Armée rouge, Lonia et ses sœurs sont envoyées  en Pologne dans une marche de la mort. Le 3 Août, elles sont déportées à Auschwitz.

A Auschwitz, les sœurs ont réussi à rester ensemble, pour dormir et travailler. À l’appel, Lonia cache sa sœur Bella, qui a mal au dos, pour qu’elle ne soit pas sélectionnée pour être gazée.

En Décembre 1944, Lonia et ses sœurs sont transférées à Ravensbrück et Malchow. Elles sont forcées de travailler dans une usine de munitions. la jambe de Lonia est blessée à cause des coups des SS à Auschwitz, mais ses sœurs l’aident jusqu’à ce qu’elle puisse être réaffectée au travail en cuisine.

En Avril 1945, les sœurs son libérées dans un accord d’échange de prisonniers et vont en Suède, où Lonia travaille en tant que professeur de survivants de l’Holocauste  les jeunesses pour l’alya Youth Aliyah. En Mars 1948, Lonia monte à bord d’un navire à destination de Haïfa.

Elle emmènage au Kibbutz Afikim, où elle épouse Jacob et travaille comme enseignante des jeunes immigrants.

Lonia et Jacob ont trois enfants, six petits-enfants et trois arrière-petits-enfants.

ynet

 

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ABRAHYAM

Souffrance indicible – SOUVENEZ – VOUS !
Gilbert Abraham BRAMI

Alors, que nous vivions dans les ténèbres, dans les larmes, le sang et les clameurs d’épouvante. Entourez de nos morts, nous n’entendîmes que le vide de l’absence et le silence de l’indifférence. (De nos frères chrétiens et musulmans)
Ce monstre déchaîné et terrifiant du paganisme primaire sorti tout droit de l’Apocalypse, que le christianisme avait lui-même consacré en jouant à l’apprenti sorcier.
Le triomphe éphémère de la bête immonde impose l’image de la matière animale déchaînée dans l’homme, aboutissant à ce monstre du despotisme, qui foule tout à ses pieds et inflige à l’Humanité stupéfaite le règne du plus implacable destin par sa hideuse apothéose.
Le silence assourdissant de l‘humanité face aux atrocités perpétrées par la bête ignominieuse pendant la plus grande tragédie de l’humanité ou l’Antéchrist sévissait où le monstre hideux du paganisme le plus bestiale avait resurgi du fond des abîmes pour faucher les âmes devant les portes du sanctuaire de Dieu.
Ce n’est pas sur les tombes où près des ossements que nous avons retrouvé nos morts. Ils sont partis en volutes de fumée en compagnie de nuages blancs qui faisaient une danse macabre sous le ciel noir de l’obscurantisme. Ce n’est pas là qu’ils nous attendent, ils sont dans chacun de nous dans le souvenir de tous et de chacun. Si, il faut pardonner ; Il ne faut pas oublier. La mort des nôtres, est comme une blessure mal guérie. Elle saigne à chaque agression verbale ou physique produite par ce sous-monde ; Nous n’y pouvons rien. Nos mort nous ont nourris, non pas de haine, ni de rancœur, mais d’une énergie que rien ne pourra briser.

Maintenant, dit le père à ses fils et filles de quoi auriez-vous peur ?

ABRAHYAM

Souffrance indicible – SOUVENEZ – VOUS !

Gilbert Abraham BRAMI

Alors, que nous vivions dans les ténèbres, dans les larmes, le sang et les clameurs d’épouvante. Entourez de nos morts, nous n’entendîmes que le vide de l’absence et le silence de l’indifférence. (De nos frères chrétiens et musulmans)
Ce monstre déchaîné et terrifiant du paganisme primaire sorti tout droit de l’Apocalypse, que le christianisme avait lui-même consacré en jouant à l’apprenti sorcier.
Le triomphe éphémère de la bête immonde impose l’image de la matière animale déchaînée dans l’homme, aboutissant à ce monstre du despotisme, qui foule tout à ses pieds et inflige à l’Humanité stupéfaite le règne du plus implacable destin par sa hideuse apothéose.
Le silence assourdissant de l‘humanité face aux atrocités perpétrées par la bête ignominieuse pendant la plus grande tragédie de l’humanité ou l’Antéchrist sévissait où le monstre hideux du paganisme le plus bestiale avait resurgi du fond des abîmes pour faucher les âmes devant les portes du sanctuaire de Dieu.
Ce n’est pas sur les tombes où près des ossements que nous avons retrouvé nos morts. Ils sont partis en volutes de fumée en compagnie de nuages blancs qui faisaient une danse macabre sous le ciel noir de l’obscurantisme. Ce n’est pas là qu’ils nous attendent, ils sont dans chacun de nous dans le souvenir de tous et de chacun. Si, il faut pardonner ; Il ne faut pas oublier. La mort des nôtres, est comme une blessure mal guérie. Elle saigne à chaque agression verbale ou physique produite par ce sous-monde ; Nous n’y pouvons rien. Nos mort nous ont nourris, non pas de haine, ni de rancœur, mais d’une énergie que rien ne pourra briser.

Maintenant, dit le père à ses fils et filles de quoi auriez-vous peur ?