UNRWA, soutien financier absurde d’un peuple inventé

Le 25 janvier 2018, le Président américain Donald Trump s’en est pris vigoureusement aux dirigeants palestiniens, à l’occasion de sa visite au forum économique de Davos. Il leur a reproché ne n’avoir pas voulu rencontrer le Vice Président Mike Pence la semaine précédente,  à Jérusalem: « nous leur avons donné des centaines de millions et ils nous manquent de respect. Cet argent ne leur sera plus versé à moins qu’ils ne s’assoient et négocient la paix ». De leur côté les palestiniens refusent toute discussion avec les américains s’ils ne reviennent pas sur leur décision tenant à la reconnaissance de Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. Ce nouveau prétexte palestinien pour refuser de normaliser leurs relations avec Israël (ce qui est couramment appelé « négociations de paix » bien que des les relations entre Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou soient tout à fait cordiales) révèle deux réalités : d’une part, les palestiniens, peuple inventé, sont incapables de s’autodéterminer, et d’autre part, l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) n’en est que le soutien financier absurde.

L’Unrwa verse 1.2 milliards de dollars par an à 5 millions de personnes qui se font appeler « réfugiés palestiniens ». Sur cette enveloppe, l’UE fournit 55 % de la dotation, et les Etats-Unis, 150 millions. Ces fonds permettent à l’Unrwa de financer les frais de fonctionnement des palestiniens (notamment 700 écoles qui accueillent 500 000 élèves) situés au Liban, en Syrie, en Jordanie mais également…à Gaza et dans les zones A et B de Cisjordanie, contrôlés par les palestiniens. Autrement dit, et c’est la première absurdité du mécanisme, une grande partie des palestiniens (480 000 à Gaza et 180 000 dans les zones A et B de Cisjordanie) se font appeler « réfugiés », alors qu’ils vivent… chez eux. La communauté internationale est ainsi amenée à verser des sommes colossales à des palestiniens qui se disent réfugiés alors qu’ils résident sur des territoires qu’ils contrôlent. Les palestiniens apparaissent donc incapables de s’autodéterminer sur leur propre territoire, tel un peuple sous tutelle de la communauté internationale.

S’agissant des palestiniens vivant dans les autres pays arabes, les palestiniens sont incapables de s’occuper d’eux : pour les 174 000 palestiniens du Liban, l’annonce du gel par les américains de leur dotation à l’Unrwa à hauteur de 65 millions de dollars est grandement problématique. Ces fonds finance les hôpitaux (de l’Unrwa), les soins médicaux, l’éducation (notamment les salaires des enseignants) mais aussi la collecte des déchets (dans les villes appelées « camps de réfugiés ») ou encore la rénovation des habitations. Ainsi, 160 000 personnes se sont fait soigner dans les cliniques de l’Unrwa en 2017, 14 millions de dollars ayant couvert les soins d’hospitalisation.

En Syrie, la situation des 438 000 palestiniens est encore plus compliquée. Lorsqu’ils se sont opposés à Bachar Al assad (lors de la guerre civile syrienne) avant de se retrouver otage de daesch (et de la mise en place, un temps, de l’Etat islamique), leurs villes ont été bombardées et assiégées par l’armée syrienne, et leurs habitations détruites. Depuis le débute du conflit, 3642 palestiniens ont été tués dont 1 335 dans le seul camp de Yarmouk. Depuis, plus de la moitié des palestiniens ont du quitter les villes syriennes pour se réfugier dans des régions difficiles d’accès et 125 000 d’entre eux ont rejoint la Turquie, la Jordanie, le Liban et, pour les plus chanceux, l’Europe.. l’Unrwa leur fournit donc une aide alimentaire d’urgence.

Ainsi, et dans les pays arabes, les palestiniens sont incapables de se gérer compte tenu de la ségrégation donc ils font l’objet de la part des populations arabes qui n’en veulent pas : ils ne peuvent exercer d’activité professionnelle ou acquérir des biens immobiliers, alors même qu’ils font partie de la grande nation arabe.

A titre de comparaison, c’est un peu comme si les 100 000 palestiniens qui vivent en Europe, étaient réunis au sein de camps spéciaux (dont ils ne pourraient sortir), et qu’ils se voyaient interdits d’exercer une activité professionnelles. De même, en Israël, c’est comme si les 1.2 millions de palestiniens d’Israël (qu’Israël appelle les arabes israéliens) ne jouissaient pas des droits élémentaires, comme suivre des études, exercer des activités professionnelles, acquérir des bien immobiliers, percevoir des allocations familiales et, bien évidemment bénéficier de l’excellente qualité des hôpitaux israéliens… si l’Europe et Israël respectaient la logique de l’Unrwa, ils pourraient tout à fait solliciter une partie de son budget pour financer les besoins des palestiniens y vivant.

En somme, l’Unrwa ne fait qu’entretenir la ségrégation des pays arabes à l’égard des palestiniens, en faisant supporter, aux pays démocratiques, le coût de la présence des 700 000 arabes ayant quitté la Palestine mandataire lors de la création d’Israël, devenus 5 millions. La présence des palestiniens au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Irak, est ainsi devenue une forme « d’auto flagellation des européens pour l’éternité». En tout état de cause, l’Unrwa finance l’indignité faite aux palestiniens par les pays arabes et illustre leur incapacité et leur refus de se prendre en main pour s’autodéterminer.

En réalité, l’incapacité pour les palestiniens de s’autodéterminer, financièrement, politiquement, matériellement, philosophiquement, trouve son explication dans les propos de Yasser Arafat (qui a eu l’honnêteté de le reconnaître) : le peuple palestinien a juste été inventé pour détruire Israël. Ce sont les 33 articles de la Charte de l’Olp (adoptée le 17 juillet 1968) qui l’a institué : les premiers article définit le peuple palestinien, l’article 8 évoque la lutte nationale pour libérer la Palestine, l’article 9 précise qu’il s’agit d’une lutte armée, l’article 10 fait de l’action commando le cœur de la guerre, et les article 11 et 12 font du peuple palestinien le bras armée de la nation arabe pour y parvenir.

Aujourd’hui, les palestiniens sont fatalement en plein désarroi intellectuel : la Charte Olp est toujours en vigueur, même si Le Conseil National Palestinien, réuni le 26 avril 1996, a indiqué que les articles contraires de la Charte Nationale Palestinienne contraires aux lettres échangées entre l’OLP et le Gouvernement d’Israël les 9-10 septembre 1993 étaient supprimés. Or, non seulement elle n’a pas été abrogée mais en outre, la Charte du Hamas a pris le relais de la destruction d’Israël, non plus sur un fondement national mais par la volonté de Allah. Les Palestiniens doivent donc détruire Israël, sans en savoir la raison, tout en étant représentés par Mahmoud Abbas alors qu’il n’en a pas le mandat, et qui, de surcroît, ne doit sa propre survie qu’à Israël…

Bien évidemment, un peuple inventé dans le but exclusif de détruire un autre ne peut prospérer. Si aujourd’hui, les palestiniens ne veulent pas s’autodéterminer et s’administrer sur les territoires sur lesquels ils sont souverains (Bande de Gaza et zone A et B de Cisjordanie), il n’appartient pas à Israël de les englober en son sein.

Mahmoud Abbas tente aujourd’hui de permettre aux palestiniens de se prendre en main : il a imposé, dans la Bande de Gaza, la perception d’une TVA de 17 % et l’assujettissement un impôt sur les sociétés de 20%, alors que les palestiniens y vivant, étaient exemptés de toute imposition. C’est un bon début. L’Etat de Palestine reconnu, le 29 novembre 2012, se situera donc sur la bande de Gaza et sur les zones A et B de Cisjordanie. Si le peuple palestinien inventé, le refuse, il disparaîtra.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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Macronyme-Crimeur-Contre-L'Humanité

En général un mensonge ne dure pas longtemps.
Mais là, le Mensonge dure depuis 60 ans.
Déjà pour l’arrêter, il ne faut plus dire « palestinien » mais « cisjordanien ».

popi soudure

la Palestine , la plus belle arnaque du siécle et les dindons de la farce sont l’ Europe et les USA … !

ixiane

La JORDANIE est la Palestine Arabe : le Roi Abdallah doit leur donner une Terre pour créer leur Etat et rapatrier tous les dits palestiniens des pays alentours. BOURGUIBA l’avait bien dit en 1973 :  » le partage de la Palestine a déjà été fait : la Palestine des juifs est Israël et la Palestine des arabes est la Jordanie  » .
Ces arabes se nomment « Peuple palestinien  » eh bien qu’il se rassemble et rentre à la maison en Jordanie!!
Elle est immense la Jordanie , le petit roi peut bien arranger son  » peuple palestinien  » ……et lui donner une Terre !

Cobut Stéphan

Il faut stopper le financement de l ‘UNRWA ; qui finance le terrorisme ; et appliquer l’ article 80 de l’ ONU qui dit bien QUE AUCUN ETAT NE PEUT ËTRE CREE DANS LA REGION ; Et l’ ONU le sait très bien pourquoi n’ en parle t’on pas ???

cohensyd

Les arabes = peuple d’assistés
Au regard de ce que nous constatons, les arabes sont incapables de créer, d’éduquer leurs progénitures, etc…
Ils demandent et obtiennent que la communauté internationale les prennent en charge, les nourrissent, les hébergent, et leur fournissent toutes autres prestations
Nous connaissons leur remerciement : un coup de poignard dans le dos

Jg

Invention malefique des russes , dont la france a ete la premiere a la diffuser .
Que la france recupere  » son invention  » en la financant integralement ! Quand on aime , on ne compte pas !

Guidon

En réalité l’Unrwa n’est qu’un element d’une immense machine de guerre creee, avec la complicité des grandes puissances, pour mettre un terme a l’lndependance d’Israël. Sans cesse toutes sortes d’obstacles sont mis devant Israel, y compris les soi disant US processus de paix avec les conseils des meilleurs amis, dans le but de le faire succ omber. Aucun autre pays n’aurait pu résister a tout cela.

alexandra

Israël a intégré plus de 600 000 réfugiés juifs du monde arabe après 48 sans qu’aucune « agence de réfugiés  » ne lui donne le moindre centime ni n’apporte aucune aide. Ces réfugiés, qui vivaient eux aussi dans des camps de toile (mahabarot) dans des conditions très difficiles, sont devenus des citoyens parfaitement intégrés qui apportent leur contribution brillante dans tous les domaines de la vie du pays. On peut donc se demander si cette UNRWA n’a pas été crée tout spécialement pour enkyster le problème des palestiniens en en faisant des assistés à vie (sur au moins 5 générations), qui considèrent aujourd’hui que l’aide qui leur est fournie est un dû, les dispensant de tout effort !
On aurait voulu créer de la « névrose » qu’on ne s’y serait pas pris autrement …
Et que dire de cette aberration flagrante, alors que des millions de réfugiés aujourd’hui ne reçoivent aucune aide ou si peu …