Tout va très bien, Madame la Marquise !

Au cours d’un exercice dont il a désormais l’habitude, l’homélie présidentielle, le Président de la République Emmanuel Macron, dans une visio-conférence de 27 minutes interminables, a fait peu de nouvelles annonces et a tenté de défendre un bilan qui risque de s’annoncer au printemps prochain comme un dépôt de bilan !

A force de méthode Coué, de déni et d’autosatisfaction chevillée au corps, Emmanuel Macron qui est désormais le Monsieur SuperVaccin des Français a énuméré au cours « d’une cavalcade » les mesures mirifiques que ses gouvernements ont prises depuis le début du quinquennat.

Le Président de la République a recommandé la 3è dose de vaccination aux 50-64 ans et aux plus de 65 ans qui – même s’il ne l’a pas dit explicitement – verront leur pass sanitaire invalidé s’ils ne s’y soumettent pas.

Dans un discours de bilan économique, le Président de la République a justifié son action politique durant la crise du coronavirus. Dans un tel chemin de Damas inédit sous la Vè République, Emmanuel Macron qui avait fait sa campagne de 2017 sur la nécessité de la réforme a abandonné la réforme des retraites en rase campagne, sauf celle des agriculteurs qui auront accès à une retraite minimale.

Le Président de la République a annoncé une croissance de 6-7 % (vraiment ?) pour cette année et s’est défaussé du problème du chômage sur les demandeurs d’emploi en durcissant l’accès à l’assurance chômage à partir du 1er décembre prochain: 6 mois de travail dans les deux dernières années contre quatre mois aujourd’hui.

Dans le déni de l’insécurité et de la violence croissantes, Emmanuel Macron a lancé un plaidoyer lyrique pour l’Europe, dont il assurera la Présidence de l’Union en janvier prochain, un plaidoyer pour un objectif écologique à zéro carbone à l’horizon 2050 et pour une décarbonisation de l’industrie en France en 2030 ; encore faudrait-il qu’il y ait une industrie !

Ultime renoncement d’un candidat non encore déclaré, le retour au nucléaire avec l’annonce de la mise en route de petits EPR (réacteur nucléaire de nouvelle génération), alors qu’il avait fermé la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin)

Pour les Français qui attendaient davantage d’une allocution présidentielle, la présentation du rapport de stage d’un énarque candidat probable à sa propre succession risque de les laisser sur leur faim ! Tout son discours construit sur la crise du COVID, pain béni pour lui apparemment, lui permet d’évacuer, ainsi que le pressentait Eric Zemmour, les sujets régaliens de sécurité et de crise identitaire et existentielle.

 

«Monde parallèle», «aveu d’impuissance», «président des riches»… : les réactions de la classe politique après le discours d’Emmanuel Macron

À quelques mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a pris la parole pour expliquer ses choix sanitaires et économiques. Et vanter son bilan.

Sa parole était attendue. Les oppositions ont saisi la balle au bond. Dans un contexte de légère reprise épidémique, Emmanuel Macron est d’abord monté au créneau sur le front sanitaire pour annoncer le conditionnement de la validité du passe sanitaire à la troisième dose pour les plus 65 ans d’ici la mi-décembre. Et l’ouverture de la campagne de rappel vaccinal pour les plus de 50 ans dans trois semaines. Mesures qui n’ont pas reçu un accueil favorable au parti à flamme. «La troisième dose n’aura donc été qu’une excuse pour faire un discours de campagne dont presque toutes les déclarations sont éminemment contestables», a rapidement lancé Marine Le Pen. Laquelle raille un président de la République vivant dans un «monde parallèle».
«Un discours de candidat, en campagne contre son propre bilan. Le tout, en utilisant les moyens de l’État et la crise sanitaire pour réquisitionner l’ensemble des chaînes de télévision», a raillé le patron du RN Jordan Bardella. «Il parle de liberté mais enchaîne les Français : le piège du passe sanitaire se referme sur les vaccinés…», a également dénoncé le candidat DLF à l’élection présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, qui était devenue une des figures de proue du mouvement antipasse après la précédente adresse aux Français d’Emmanuel Macron le 12 juillet dernier.

Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI : « Macron incohérent. Les élèves : les uns à l’école, les autres à la maison. Couvre-feu sans alternance des horaires de travail = la cohue. Purificateur d’air ? Masque FFP2 Gratuit ? Licence libre des vaccins ? Rien. Désolant. »

Julien Bayou, secrétaire national EELV : « Un président omniscient décide de tout, tout le temps et pour tout le monde. Le parlement s’occupera du reste. Le « pari » morbide est perdu. Nous en payons le prix. À privilégier l’économie au détriment de la santé, nous perdons sur les deux tableaux »

Laurent Saint-Martin, député LREM, tête de liste aux régionales en Île-de-France : « Soyons fiers collectivement des politiques mises en œuvre jusqu’à présent, nous avons fait bloc, ensemble. Aujourd’hui, malgré les sacrifices impliqués, nous devons encore freiner  » l’épidémie dans l’épidémie « . Grâce au vaccin, la sortie de crise se dessine : tenons »

Guillaume Peltier, numéro 2 de LR : « Emmanuel Macron, le technocrate. Le  » en même temps  » à son paroxysme. Confiner sans confiner, fermer les écoles sans les fermer, gagner la bataille de la vaccination mais sans vaccin, soutenir nos soignants mais sans moyen, vivre et travailler mais sans vie ni travail ».

Fabien Roussel, numéro un du PCF : « J’espérais que le président fasse des annonces ambitieuses pour l’accès aux vaccins, pour les produire en France, pour aller plus vite et plus fort. La santé n’est pas une marchandise ! »

Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris et maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) : « on a pris beaucoup de retard », il y a eu de la « procrastination, on va le payer très cher », « on nous demande de faire des efforts (le personnel soignant), on va le faire mais ça va être très compliqué » (sur BFMTV)

Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris : « Il va y avoir un certain temps de latence avant qu’on voie l’impact de ces mesures, on espère qu’elles seront suffisantes. Le fait de l’étendre à toute la France, le fait d’agir sur les écoles, en particulier les collèges et les lycées […], on espère que ce sont des mesures qui permettront de freiner cet engorgement qu’on sentait venir dans les réanimations et les urgences au détriment de la prise en charge des patients hors Covid » (sur France 2).

 

Source : JForum & Le Figaro & Sud Ouest

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Dabsay

SVP, ne dites pas de mal du chouchou du CRIF et de tous ceux, parmi les juifs, qui pensent que l’indignité se voit moins quand on vit à plat ventre.
On est dans de beaux draps : d’un côté les corrompus qui se font passer pour nos représentants (normal ! Ils sont reconnus par les corrupteurs ! ) et, d’un autre côté, un Zemmour qui bosse comme chargé de mission de la vieille France des « Je suis partout » et du vieux Maurras.
Au milieu…le lambda juif qui plonge la tête la première dans cet océan de racisme et de manipulations loin, très très loin, de son éthique.
Eh ben…au risque d’en choquer quelques-uns, je prétends qu’il faut tous, je dis bien tous, les mettre dans le même et choisir en tirant dans le chapeau….
Sans subir les intoxications du CRIF , ses menaces et le carnaval honteux qu’il nous joue quand c’est, au fond, son intérêt étriqué qu’il défend.

Bonaparte

A son tour il peut  » dormir tranquille  » ……Il aura les voix de tous les muzz .

Pourquoi les empêcher d’entrer en France ?

Bonaparte

Il a parlé…….

On peut dormir tranquille……tout va bien Madame la marquise .