Une histoire vécue que racontait le rav Sinaï Adler Za’l

La leçon de vie rapportée d’Auschwitz que racontait le rav Sinaï Adler Za »l

Le rabbin Sinaï Adler, il y a deux ans. Il était un survivant d’Auschwitz qui, après la Shoah, est devenu le grand rabbin d’Ashdod. Il a enseigné et éduqué des générations d’étudiants dans de nombreuses Yeshivot. Par Sivan Rahav Méir.

Voici une courte histoire que le rav Sinaï Adler avait l’habitude de raconter et qui pourrait nous donner un peu d’espoir ces jours-ci :

« Nous étions à Auschwitz et je faisais partie d’un groupe de travail appelé « Commando Agriculture ». Chaque matin, nous marchions pendant une heure pour aller travailler dans une ferme voisine. Nous étions réveillés à quatre heures du matin, en Pologne, en plein hiver, il faisait très froid et nous attendions, habillés en tenue de prisonniers près de l’entrée du camp, au-dessus de laquelle se trouvait l’inscription bien connue « Le travail libère ».

Un matin, un Juif du groupe s’est approché de moi. J’avais 16 ans, et lui devait en avoir 40. Il m’a demandé : Dis-moi, dans un verset du livre des Psaumes, il est écrit : *Espère dans le Seigneur, sois fort et embrasse ton cœur et espère dans le Seigneur.

Tu as repris des forces ?

Pourquoi est-il dit 2 fois « espère dans le Seigneur » ? Je ne savais pas quoi lui répondre, alors il m’a dit : parfois, on dit à une personne « Espère dans le Seigneur », mais il nous répond : comment puis-je ressentir quelque espoir maintenant ? Il semble que tout soit fini. Nous sommes dans une situation où nous ne voyons pas la moindre lueur d’espoir. Il semble que rien ne puisse changer en notre faveur. C’est pour cela que le verset continue : Sois fort et embrasse ton cœur. Fortifie-toi, fais un effort, ne perds pas ton esprit. En somme, ne laisse pas tomber.

Tu as fait un effort ? Tu as repris des forces ? Très bien, maintenant, essaie à nouveau d’espérer en Dieu. Prononce de nouveau ce même verset.

C’était une leçon d’espoir et de foi, qui n’a duré que 5 minutes. Mais il n’y a pas de professeur ni de livre qui puisse rivaliser avec cette leçon que j’ai reçue ce jour-là, de ce Juif dans le froid glacial à la porte d’Auschwitz. « 

A sa mémoire.

Sivan Rahav Meir est une journaliste de renom au sein de la 12e chaîne de télévision israélienne. Chaque jour, elle offre un petit enseignement de Torah qui est diffusé un peu partout dans le monde dans une dizaine de langues.

KIBOUD AV VAEM: LE RESPECT DU AUX PARENTS, QUOI ET JUSQU’OU ?

Le Décalogue (ou les « Tables de la loi ») renferme ce que l’on appelle communément « les 10 Commandements », mais le terme d’origine grecque traduit de manière tout-à-fait exacte l’appellation hébraïque « Assereth HaDibrotes » ou les 10 Paroles.

Les Sages se sont évertués, au long des siècles, à enseigner la dynamique incroyable renfermée dans ce texte et dans les « arrêtés » qu’il contient, dans les parallèles qu’il convient d’établir entre certains, mais, au sujet de la 5ème parole, la majorité des exégètes s’accorde à la considérer comme étant en quelque sorte la charnière entre les paroles concernant la Royauté Céleste et l’homme pour la simple et bonne raison que les Parents et HaShem sont « associés » dans la création d’un enfant.

Aussi, la Tora explique dans les moindres détails comment l’être humain doit s’y prendre afin de respecter ses parents de la meilleure façon possible. En fait, l’amour filial ne connaît point de limites et les exemples trouvés dans la littérature rabbinique ne manquent point.

Accueillir les paroles et les conseils des parents avec bonheur, les respecter puis, se préoccuper de leur santé, de leurs besoins en vieillissant et les entourer le plus possible lorsqu’ils vieillissent et que leurs conditions physiques et matérielles changent font aussi partie du respect dû aux parents mais là ne s’arrêtent pas nos devoirs.

L’amour filial va bien au-delà: nous avons aussi le devoir de mémoire en retransmettant leurs enseignements, leurs coutumes, et en rappelant leurs belles actions.

Et lorsque survient la date fatidique de la séparation d’avec eux nous avons encore des devoirs envers eux : de faire le Kaddish pour eux pendant les douze/treize mois (dans l’année embolismique) et de consacrer des études de Torah à leur mémoire. Dans le cas où le défunt n’a pas de fils, mais des filles, il est possible, a statué le Rav Ovadia zatsal, qu’une femme désirant dire Kadish à la mémoire de ses parents pourra se joindre à un officiant qui dira kadish à la maison après une lecture de tehilim ou après un cours de Torah MAIS PAS DANS LA SYNAGOGUE (il s’agissait d’un psak dine du Rav en 2010.

En dehors de cela, pour tous les autres cas qui se présentent d’une impossibilité de dire le kadish pour des Parents, il s’offre toujours la possibilité de faire réciter le kadish à des dates précises par des personnes qui recevront un salaire pour cela. Je pense, entre autres à des personnes qui, pour diverses raisons (horaires, éloignement d’un lieu de prières ou autres) ne peuvent prier en minyane.

Les anniversaires de deuil ne doivent pas être négligés et, si l’on ne peut, pour une raison particulière, célébrer cet anniversaire à la date précise, on pourra l’avancer de quelques jours (moins d’une semaine).

Selon les coutumes, ces anniversaires au cours desquels on pourra réciter ou faire réciter une HASHKABA les textes des hashkaboth pour hommes ou pour femmes se trouvent dans tous les rituels de prières et souvent en phonétique.

N’omettez pas aussi d’allumer des bougies à la mémoire des disparus et d’offrir des fruits ou autres pour pouvoir prononcer des bénédictions également à la mémoire de ces personnes chères. Plus bas vous trouverez les détails concernant des aliments à offrir.

Si vous ne connaissez pas les dates hébraïques de décès il est possible aujourd’hui grâce à Internet de trouver toutes les dates voulues sur 500 ans au moins…

Autre chose, au terme de la Halakha on a coutume d’aller « rendre visite » au cimetière deux fois par an : le jour de l’anniversaire du décès et à la veille de Yom Kippour (pour demander miséricorde).

Ainsi que je l’ai souligné, les coutumes sont nombreuses et rien n’est critiquable tant que la halakha (la loi) est épargnée.

POUR L’ALLUMAGE DE BOUGIES A LA MÉMOIRE D’UN DISPARU :

LE ILOUYE NISHMATH ………………….. BEN.BATH…………………………….. SHENIFTAR/SHENIFTERA KEHAYOM HAZE SHAHAYOM PEKOUDAH SHENATO/SHENATA SHETIHYE NISHMATO/NISHMATA TSEROURA BETSROR HAHAYIM

POUR LA COLLATION : IL CONVIENT DANS LA MESURE DU POSSIBLE de présenter
    1. MEZONOTH biscuits/gâteaux… bénédiction « boré miné mezonoth »
    2. GUEFEN vins ou jus de raisins
    3. DES « FRUITS D ISRAEL  » : RAISINS/GRENADES/OLIVES/FIGUES/DATTES ou autres fruits de l’arbre : pommes, poires et autres (la bénédiction est « boré peri haets »
    4. DES FRUITS DE LA TERRE : CACAHUETES (arachides), BANANES, ETC……(boré peri haadama)
    5. SHEHAKOL divers comme BOISSONS, POISSONS SALES, SAUCISSONS, ŒUFS….. (la bénédiction est shéhakol nihya bidvaro).

Ceci est important pour procurer un peu de repos à tous ceux qui ne sont plus là.

Caroline Elishéva REBOUH

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires